Avec 16 médailles d’or, la France a dépassé son record de médailles et s’est hissée à la 5ème place du podium international lors des Jeux Olympiques. A l’issue des JO et à la veille des jeux paralympiques de Paris 2024, le SNEP-FSU rappelle le maigre investissement de l’État dans le sport. Le syndicat appelle de ses vœux « un véritable engagement de la part de l’État sur les équipements sportifs (pour les scolaires et les clubs) notamment, outil indispensable au développement du sport pour toutes et tous » et « une « politique ambitieuse et volontariste dont la nation a besoin, avec une implication de chaque acteur (l’État, les collectivités, le mouvement sportif et le monde économique) ». L’ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports Marie-Georges Buffet évoque une « pétition nationale » dans une tribune. De son côté, le Parti Socialiste demande dans un communiqué de presse de perpétuer l’esprit des jeux et un renforcement des infrastructures sportives et du budget dédié au sport.
Pour une hausse des horaires d’EPS
Le SNEP-FSU revendique une hausse des horaires d’EPS pour les élèves et 4 heures d’EPS, seule mesure permettant de développer la culture sportive de toutes et tous. Le syndicat rappelle que rien n’a été fait pour le sport scolaire depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Le SNEP FSU déplore la suppression de 1000 postes en EPS.
Pour une hausse du budget de l’État
Le syndicat demande un doublement du budget pour atteindre 1% du budget de la nation. Il rappelle que l’EPS et l’UNSS sont « de formidables outils de développement du sport » et que beaucoup d’athlètes médaillés ont évoqué l’EPS et l’UNSS. En 15 ans, le nombre des personnels Jeunesse et sport a baissé de 45% et le Ministère chargé des sports affaibli avec des missions et crédits transférés à différents ministères. L’ancienne Ministre de la Jeunesse et des Sports entre 1997 et 2002, Marie-Georges Buffet porte également cette proposition de hausse du budget à 1%, elle écrit dans une tribune « Après avoir vécu ces choses magnifiques, on ne peut pas continuer avec un budget ridicule. Ce que le monde de la culture a obtenu en se mobilisant dans les années 1980, le sport doit le réclamer à son tour : 1% du budget de l’Etat, et non 0,3% comme aujourd’hui. Il doit se faire entendre par des initiatives et des rassemblements. »
Djéhanne Gani
Le communiqué de presse du SNEP-FSU