Rien ne va plus pour les enseignants et enseignantes européens. Il y a une semaine, ils et elles étaient des centaines de milliers à être en grève au Royaume Uni et au Pays de Galles. En France, depuis plusieurs semaines, ils et elles sont aussi nombreux à manifester leur mécontentement. En Belgique, le torchon brûle aussi. Selon un article de sudinfo.be, « depuis un an, la participation massive des enseignants aux actions syndicales a montré combien le malaise était grand parmi les personnels de l’enseignement. Le mouvement se poursuit par des actions régionales toujours centrées sur les mêmes revendications et particulièrement le funeste projet d’évaluation des enseignants ».
Au cœur des revendications se trouve le nouveau système d’évaluation des professeurs et professeures, même si « la taille des classes, l’avenir de l’enseignement qualifiant, la charge de travail induite par les plans de pilotage… » restent des sujets de doléances.
Des évaluations qui vont du blâme au renvoi sont déjà possible chez nos voisins. Avec le nouveau système, « deux évaluations négatives deux années consécutives » mènent à une fin de contrat. Une situation d’autant plus incompréhensible que « cette nouvelle évaluation-sanction dans un cadre de pénurie des enseignant(e)s ».
Pénurie de professeurs, manque de moyens, demande de revalorisation et système d’évaluation problématique… Il ne fait définitivement pas bon être prof en Europe…
Photo du site sudinfo.be