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2017 : Le rapport du CNESCO
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Le Cnesco plaide pour la continuité
« C’est la continuité dans le temps des politiques scolaires qui produit des effets ». La preuve, Nathalie Mons, présidente du Cnesco, la livre avec les analyses de la conférence de comparaisons internationales organisée par le Cnesco et le Ciep. Au terme d’une étude poussée des facteurs et des politiques de décrochage, le Cnesco montre la réussite de la France qui a su faire baisser nettement le volume du décrochage et le ramener en dessous de la moyenne européenne. L’autre enseignement de la conférence c’est qu’il vaut mieux prévenir qu’intervenir après le décrochage. Là il reste encore beaucoup à faire…
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Un quinquennat pour rien ?
De 2006 à 2011, qu’observe-t-on sur le terrain social et scolaire en France ? Pour répondre à cette question, rien de mieux que « L’atlas des risques sociaux d’échec scolaire », réalisé par la Depp, le service des études du ministère, et le Céreq. Un atlas qui descend au niveau des cantons pour décrire l’état social et scolaire de la France. C’est une autre vision des inégalités qui se dessine, celle des territoires. Une conclusion s’impose : sur ce terrain là, le quinquennat Sarkozy montre une aggravation des inégalités.
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Le décrochage en Europe
L’Union européenne a fixé son propre objectif en matière de lutte contre le décrochage , souligne cette nouvelle synthèse publiée par Eurydice. Elle présente des cas précis de politiques de lutte et réfléchit sur les critères du décrochage et les politiques à mener. Le décrochage est lié à des critères sociaux : les jeunes immigrés ont deux fois plus de chances de décrocher que les autres. Mais le décrochage est lié aussi au système éducatif lui même. La pratique du redoublement, la sélection précoce des élèves poussent au décrochage. Ainsi travailler à réduire le redoublement, lutter contre la ségrégation scolaire, aménager la transition primaire secondaire font partie des recommandations européennes.
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Le plan Peillon joue la prévention
« Il faut changer la pédagogie. Notre système produit l’exclusion ». Présentant le 8 janvier les résultats du plan anti décrochage, le ministre de l’éducation nationale en a tiré parti pour défendre une refondation pédagogique de l’Ecole. « L’approche individuelle des réseaux Foquale doit être étendu à l’Ecole… La philosophie de Foquale est au coeur de la refondation ». Vincent Peillon a rendu le 8 janvier un vif hommage au dévouement des personnels des réseaux Formation Qualification et Emploi (Foquale) qui repèrent et orientent les décrocheurs. Il a saisi l’occasion pour parler prévention et faire de ces réseaux des modèles pédagogiques pour toute l’Ecole.
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Décrochage : Un nouveau plan en novembre
Intervenant dans le cadre de la Journée de l’AFEV, N Vallaud Belkacem a annoncé un plan de lutte contre le décrochage en novembre. V. Peillon avait présenté son plan en janvier 2014.
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Que dit la recherche ?
L’Ecole peut-elle quelque chose contre le décrochage ? Trois études récentes apportent des éclairages nouveaux sur les mécanismes du décrochage. Elles montrent clairement du doigt les responsabilités de l’Ecole. Ainsi le travail de PY Bernard et C Michaut explique que les décrocheurs sont aussi des jeunes qui en ont « marre de l’école ». E. Maurin, D. Goux et M. Gurgand montrent à contrario que l’école peut, à moyens constants agir efficacement contre le décrochage en travaillant sa relation aux parents. Une dernière étude réalisée par L Hernandez, N Oubrayrie-Roussel et Y Prêteur montre aussi l’impact des pairs dans le processus de décrochage.
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Aimer / détester une matière : Une approche inédite du décrochage scolaire
Dans le dernier opus qu’il coordonne, Yves Reuter propose à la fois, une approche complètement nouvelle s’appuyant sur la spécificité des enseignements disciplinaires et une manière de relire et de relier les principes pédagogiques permettant de prévenir le décrochage scolaire. Yves Reuter est professeur de didactique du français à l’Université Charles de Gaulle – Lille 3. Fondateur et ancien directeur de l’équipe de recherche THEODILE (équipe francophone qui fut la plus importante en didactique de français et en didactique des disciplines).
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Une étude évalue le poids du travail lycéen
Plus les élèves travaillent en dehors du lycée, plus ils ont de chance de redoubler et décrocher. C’est ce que met en évidence une étude présentée par Boris Teruel (BSA) le 1er juillet devant l’Observatoire de la mixité sociale et de la réussite scolaire de la région Ile de France. L’étude met en évidence les inégalités sociales face au travail lycéen qui est beaucoup plus intense pour les jeunes issus des familles populaires. Cette étude appuie la prochaine signature d’une convention entre la région, l’Etat, les académies et les missions locales pour la lute contre le décrochage.
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La bataille sera gagnée dans la classe
Mais comment font-ils les Polonais ? Leur taux de décrochage atteint 6% quand le notre frise les 12%. En quelques années il sont réussi à réduire fortement le décrochage. De nombreuses études pointent les responsabilités de l’Ecole dans la fabrication du décrochage. Nous faisons le pari que cette question peut être un levier effectif du changement des pratiques de classe.
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A qui la faute ?
« C’est quoi un pays qui est incapable d’assurer à un quart de sa jeunesse un avenir décent ? Si on laisse 150 000 jeunes dans cette situation, que va-t-il advenir de notre pays ? » En décembre 2012, ces mots de Vincent Peillon sonnaient l’alarme. Selon le ministre, la lutte contre le décrochage doit « mobiliser la Nation ». Mais, même si les causes du décrochage scolaire sont multiples, c’est bien d’abord l’Ecole qui est en cause. Le décrochage, c’est notre affaire.
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Quel rôle jouent les pairs ?
Les élèves les plus isolés ont-il susceptibles de décrocher davantage ? Les plus populaires sont-ils les plus investis dans leurs études ? Les pairs peuvent-ils être un appui à la scolarisation ou au contraire accélérer le décrochage des adolescents ? Comment s’articule la perception de l’Ecole et la construction personnelle au sein du groupe des élèves ? Lucie Hernandez, Nathalie Oubrayrie Roussel et Yves Prêteur, du laboratoire PDPS de l’Université Toulouse II, publient dans Recherches en éducation n°20, une intéressante étude sur la complexité des relations entre ces termes.
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Le rapport Weixler
Réalisé par le Secrétariat général à la modernisation de l’action publique et par la Dgesco (direction de l’enseignement scolaire de l’éducation nationale), le rapport de Frédérique Weixler est la source principale du plan gouvernemental présenté le 21 novembre. La qualité du plan quant aux mesures qu’il faudrait prendre et à la réflexion sur les actions à mener avait été saluée. Elle découle de ce rapport qui a engagé plus d’une centaine de personnes pendant une année entière. Au bout de tout ce travail on a une idée de ce que l’Education nationale pourrait faire pour diminuer le taux de décrochage : rendre l’école plus bienveillante, mettre en place du tutorat, mobiliser les personnels, retour en formation, semaine de la persévérance etc. Le plan gouvernemental en tire aussi quelques uns de ses défauts…
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Un risque d’exclusion sociale élevé pour les décrocheurs
La publication le 5 octobre de Panorama de la société, une étude de l’OCDE sur l’emploi et l’insertion sociale des jeunes est particulièrement sévère pour la France qui apparait parmi les pays ayant le plus de jeunes ni en emploi ni en formation (NEET) avec un fort sentiment de méfiance sociale.
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Comment l’Ecole peut causer et réparer le décrochage
Deux nouvelles études publiées par la revue Education & formations (n°90 avril 2016) interrogent l’Ecole sur sa participation au décrochage des élèves. Que le « marre de l’école » soit u facteur dominant du décrochage, on le savait depuis une étude nantaise, réalisée en 2013, de Pierre Yves Bernard et Christophe Michaut. Une nouvelle recherche réalisée par eux dans l’académie de Créteil ne change pas la donne. Mais elle montre que le fichier de décrocheurs utilisé par l’Education nationale sont loin de toucher à la réalité. Joël Zaffran et Juliette Vollet se sont attaqués à « l’accrochage » des jeunes. Et eux aussi mettent an avant les changements opérés dans la forme scolaire. Si les facteurs familiaux, sociaux ou économiques ont leur part dans le décrochage, c’est quand même toujours l’Ecole qui domine cette problématique.
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Qu’est-ce qui soutient les élèves ?
Qu’est-ce qui permet de faire réussir des élèves qui jusque là ne réussissaient pas ? Partant de l’analyse des dispositifs utilisés dans des structure expérimentales, comme les internats d’excellence ou des micro lycées, une étude diligentée par l’Ifé, le Commissariat à l’égalité des territoires et l’Acsé, élargit la question à celle du soutien aux élèves. L’ouvrage, où on retrouve des auteurs comme D Glasman, P Rayou, ou E Bautier par exemple, démonte avec lucidité les résultats, succès comme échecs, de ces structures. Il en découle des « invariants » du soutien scolaire et surtout une réflexion profonde sur l’aide. Une leçon qui s’adresse à tous les établissements et qui invite à un nouvel équilibre entre ce qui relève de la bienveillance, du culturel et du cognitif.
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Décrochage : La recherche pointe du doigt l’Ecole
Peut-on réduire le décrochage sans changer l’Ecole ? « Quand on utilise le mot « décrochage » on est dans un lexique qui empêche de penser aux apprentissages. Or avant d’être des « décrocheurs », ces jeunes étaient des élèves avec des difficultés d’apprentissage ». Stéphane Bonnery a clos le séminaire organisé par Denis Fougère et Agnès Van Zanten dans le cadre du Liepp Sciences Po le 30 septembre. Eric Maurin, Pierre Yves Bernard et Christophe Michaud ont présenté leurs travaux. Tous, en négatif ou en positif, mettent l’accent sur le rôle de l’Ecole dans les processus de décrochage. Un tableau qui intéressera les politiques…
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Marre de l’école : Les décrocheurs accusent
« Marre de l’école ». Une étude réalisée auprès de 1200 jeunes décrocheurs montre que les raisons du décrochage sont variées. Mais la condamnation de l’école revient systématiquement dans leurs déclarations. » Ces résultats soulignent surtout la forte condamnation du système scolaire considéré par les décrocheurs comme inadapté, sélectif et injuste. »
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Décrochage : L’impact de la parole avec les parents
Le dialogue avec les parents est déterminant dans la lutte contre le décrochage. C’est le principal enseignement de l’étude de Dominique Goux, Marc Gurgand et Eric Maurin (Paris School of Economics) que vient de publier l’IZA. Reprenant une expérimentation menée dans l’académie de Versailles, sur laquelle un rapport intermédiaire avait été publié cet été, le rapport met en évidence l’impact d’un échange régulier entre les principaux des collèges et les parents des élèves susceptibles de décrocher en fin de troisième. Si le dialogue n’a pas d’impact sur le niveau scolaire des élèves, il facilite leur maintien dans le système éducatif jusqu’à l’obtention d’un diplôme professionnel court. Pour autant il ne règle pas tous les handicaps de l’éducation prioritaires.
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C. Blaya : « Il n’existe pas un seul type de décrocheur »
Tout a-t-il été essayé en terme de décrochage ? » La responsabilité du décrochage scolaire est souvent attribuée à des problèmes de déficience parentale. Parfois également elle se naturalise dans un vision du jeune paresseux… Ces deux visions sont pour nous autant de simplismes qui dédouanent le milieu scolaire de toute influence dans la construction de ce décrochage », écrit Catherine Blaya, professeur à l’Université de Bourgogne et co-fondatrice de l’Observatoire européen de la violence scolaire. Alors encore un livre qui accuse l’école ? L’ouvrage de Catherine Blaya, « Décrochages scolaires » au pluriel, est bien plus fin et précis que cela. « Il ne s’agit pas de dire que « c’est la faute à l’école ».. mais de montrer que dans ce phénomène hyper complexe il faut tenir compte aussi bien des facteurs exogènes que endogènes. » Un éclairage à découvrir dans l’entretien qu’elle nous a accordé.
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Décrochage : Quel rôle jouent les pairs ?
Les élèves les plus isolés ont-il susceptibles de décrocher davantage ? Les plus populaires sont-ils les plus investis dans leurs études ? Les pairs peuvent-ils être un appui à la scolarisation ou au contraire accélérer le décrochage des adolescents ? Comment s’articule la perception de l’Ecole et la construction personnelle au sein du groupe des élèves ? Lucie Hernandez, Nathalie Oubrayrie Roussel et Yves Prêteur, du laboratoire PDPS de l’Université Toulouse II, publient dans Recherches en éducation n°20, une intéressante étude sur la complexité des relations entre ces termes.
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Décrochage : Philippe Goémé brandit l’arme de la bienveillance
Chaque année 120 000 à 150 000 jeunes quittent l’Ecole sans avoir de formation reconnue. Ces « décrocheurs » sont un immense gâchis pour la société et un défi à la refondation de l’Ecole. Philippe Goémé pilote une structure parisienne pour décrocheurs depuis 10 ans. Il livre dans un ouvrage ses réflexions sur ce qui ‘marche » avec les décrocheurs. Il propose des pistes de travail qui sont valables pour tous les enseignants.
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Anne Armand : Changer l’Ecole pour réduire le décrochage ?
Invitée le 5 février au matin par l’Assemblée nationale, le soir par l’OZP, l’inspectrice générale Anne Armand a défendu son rapport sur la prévention du décrochage. Si pour elle, la lutte contre le décrochage passe par des changements dans les pratiques pédagogiques, elle semble en même temps relativiser l’impact des instructions officielles. C’est que la question du décrochage est maintenant prise dans deux machines puissantes. Celle de la modernisation de l’action publique (MAP) à laquelle participent les auteurs du rapport. Et les régions à qui la loi sur la formation professionnelle va confier le raccrochage.
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Décrochage ou phobie scolaire ?
Niée encore parfois par des enseignants, la phobie scolaire est une pathologie touchant 1% de la population scolaire. Le décrochage, lui, est une difficulté d’apprentissage concernant 10 à 12% des élèves entrant au collège. Le Dr Nicolas Girardon, responsable du service de pédopsychiatrie pour adolescents de la clinique de la Fondation Santé des étudiants de France (FSEF) à Neufmoutiers-en-Brie en Seine et Marne, évoque la souffrance à l’Ecole et ses conséquences. Un sujet qui a à voir avec l’absentéisme…
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