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 » Les jeunes issus de familles à faible capital culturel se distinguent sur plusieurs points : ils sont nettement en retrait sur les questions écologiques et de genre qui mobilisent une partie des autres jeunes ; ils font preuve d’une faible inclination pour la protestation et d’un faible attachement à la démocratie. Par ailleurs, ils se montrent plus tolérants à l’égard de comportements déviants, incivils ou violents dans le domaine des relations interpersonnelles », selon Olivier Galland, sur Telos-EU.  » Ce désengagement politique s’accompagne d’une propension plus marquée à justifier la violence politique et d’une nette prise de distance avec les solutions réformistes d’évolution de la société. Les jeunes à faible capital culturel familial optent à la fois plus souvent pour des solutions révolutionnaires et (à un moindre degré) pour des solutions conservatrices ». Selon lui,  » L’école ne parvient pas vraiment à abattre ces barrières »… L’école de la République devrait y jouer un grand rôle, qu’elle ne tient pas aujourd’hui. Donner aux jeunes le goût du débat, aiguiser leur sens critique, les former à argumenter, leur apprendre à décrypter les informations foisonnantes qui circulent sur internet, tout ceci devrait faire partie de la formation d’un collégien ou d’un lycéen, de la formation d’un futur citoyen. Si l’école ne le fait pas, qui le fera ? »

Sur Telos EU