Alors que le débat sur la loi séparatisme n’est pas clos, la revue belge Prof, une revue du ministère de la Fédération Wallonie- Bruxelles, publie un dossier sur l’instruction en famille. Il revient sur les motivations des familles par exemple celle d’une directrice d’école qui a choisi l’IEF. Il donne aussi la parole à une élève en IEF. La revue aborde aussi la question légale avec cette analyse. « La Déclaration universelle des Droits de l’Homme proclame que « les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leur enfant ». À ce jour, la Convention européenne des Droits de l’Homme (CEDH) n’oblige pas les États à légaliser l’instruction à domicile, mais cela ne confère pas pour autant aux États la faculté de supprimer cette liberté lorsque celle-ci est déjà reconnue dans leurs cadres légaux. Lorsqu’un pays autorise l’instruction à domicile, comme c’est le cas de la plupart des pays européens, il doit alors garantir cette liberté dans le respect de la Convention. Les éventuelles restrictions portées par un État à l’exercice de cette liberté doivent respecter toute la Convention, notamment les dispositions relatives à la non-discrimination, à la liberté de conscience et de religion, et au respect de la vie privée et familiale. La CEDH peut alors censurer toute restriction qui ne poursuivrait pas un but légitime, et qui ne serait pas nécessaire, proportionnée à ce but… C’est pour cela que la majorité des pays européens soumettent l’EAD à une simple obligation de déclaration selon des règles précises, à un suivi et un contrôle régulier des connaissances par des autorités extérieures ».
Nos derniers articles
Avec une mise en page plus dense et un jargon plus conséquent, les différences ne sautent pas tout de suite aux yeux dans cette nouvelle mouture du programme d’éducation à
Trois petits tours et puis s’en vont… A quelques jours de la mobilisation du 5 décembre 2024 et moins de trois mois après sa difficile formation, le gouvernement pourrait déjà
Quelle tendance révèle le baromètre 2024 de l’Autonome de solidarité ? L’Autonome de solidarité compte 471 307 adhérent.es en 2024, dont 82,6% enseignants, 6,6% des personnels d’encadrement. Il publie chaque
Le futur programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle qui doit être présenté le 12 décembre prochain au Conseil supérieur de l’éducation pour une mise en application à
L’agent conversationnel nommé ViTa peut entraîner les élèves de seconde et de 1ère à la mémorisation de leur cours de SVT. « La base du chatbot est constituée d’un agent conversationnel
Deux associations de mathématiques – Mathématiques sans Frontières et la Fédération Française des Jeux Mathématiques – proposent un mois d’énigmes mathématiques. » Chaque jour deux énigmes ludiques issues des annales