L’impérieuse et immédiate « continuité pédagogique » a été promulguée le 12 mars au soir, après des semaines de déni, sans préparation ni réflexion ni consultation. Nous mesurons peu à peu combien ce télé-enseignement fait écran à toute tentative de réflexion éthique et pédagogique, déjà parasitée pendant trois jours par des injonctions aussi médiatisées qu’anxiogènes et contradictoires. Pour le ministre Blanquer et sa chaîne de « commandement » administratif, l’urgence, c’était de mettre tout le monde au travail quels qu’en soient les risques. La « nation apprenante » se devait d’envoyer ses petits soldats sur le front de la bataille scolaire et pédagogique.
Combattre les inégalités, n’abandonner aucune famille sur les bas-côtés des autoroutes numériques, accueillir la vie et les angoisses liées à la mort dans le contexte de la pandémie ? Assurément, là n’étaient pas les préoccupations premières du ministre de l’éducation nationale. Pourtant, l’accès à l’éducation, comme celui aux loisirs et à la culture, est un droit pour chaque enfant, chaque jeune.
Pour nous, l’indispensable réponse sanitaire ne saurait autoriser toutes les dérives marchandes ni acter le renoncement, y compris en période de confinement, aux valeurs communes d’égalité et de fraternité de l’école publique.
Nous sommes prêts, disait le ministre.
Prêt•es… sur le plan informatique ? Le ministre aurait mieux fait d’annoncer une semaine de transition, le temps de pouvoir s’organiser avec les familles et de ne pas laisser nos élèves sans boussole dans la jungle des plateformes numériques. Mais non, l’important était de communiquer sans fin : tout était sous contrôle…
Les innombrables bugs témoignent pourtant bien de cette impréparation : ENT (Espaces numériques de travail), logiciels et plateformes s’arrêtent, saturés par les milliers de connexions simultanées inédites. « Il y a des trous dans la raquette », reconnaît Monsieur Blanquer, oubliant que la raquette numérique de l’Éducation nationale est en réalité une vraie passoire (matériel insuffisant, obsolète et inadapté par rapport aux besoins, même en temps normal).
Depuis des années, l’Éducation nationale se retrouve coincée entre ses propres outils sous-dimensionnés et des plateformes privées qui tirent un juteux profit du désengagement de l’État. Ce qui prime pour les ministres, ce sont les supports dématérialisés qui aiguisent les appétits financiers de l’économie digitale.
Restent les problèmes essentiels sur lesquels l’institution ferme les yeux : en premier lieu le logement, puis les inégalités sociales et la fracture numérique.
Ces inégalités que nous tentons quotidiennement de combattre et d’atténuer se font criantes et sont préoccupantes, surtout si cette situation devait se prolonger. Inégalités dans l’accès à un logement permettant de vivre et d’étudier dignement, inégalités dans l’accès à un matériel informatique et à une connexion, inégalités dans l’accompagnement face au travail, entre les familles qui ne maîtrisent pas les codes et le langage de l’école – et qui bientôt seront pointées du doigt pour leur « démission » – , et celles qui réagissent en fonction de ce qu’elles en connaissent, recherchant batteries d’exercices et d’évaluations.
Mais aujourd’hui, nous voilà seul•es posté•es devant un ordinateur, soumis•es à une exigence productiviste et techniciste : produire du cours, mettre en ligne, appliquer les vieux schémas « exercices-contrôle, exercices-contrôle ».
Prêt•es… sur le plan pédagogique ? Les enseignant•es ont répondu présent•es pour honorer la promesse de continuité pédagogique à laquelle le ministre Blanquer s’est engagé, à leur place.
Conscient•es de l’importance de leurs missions, les enseignant•es passent des heures à transformer leurs cours pour qu’ils soient accessibles à distance, se forment sur le tas aux multiples outils informatiques qui leur sont proposés (ou imposés), sous la pression continuelle de l’institution, mais aussi du désarroi des parents et des jeunes angoissé•es par le travail que l’école continue à imposer, même en confinement sanitaire, même à distance.
Et pourtant, les notions de « pédagogie » et de « distance » sont-elles seulement compatibles, surtout lorsque cela se fait dans l’urgence ? Les professionnel•les du télé-enseignement, dont nous ne sommes pas, nous diront assurément que tout cela ne s’improvise pas.
Une pédagogie digne, inclusive et au service de tou•tes ne se résume pas à des supports ou à des outils. Contrairement à son homologue belge qui a communiqué sur les enjeux pédagogiques soulevés par le confinement, M. Blanquer ne nous parle que d’outils, de technique, de programme, d’exercices et surtout d’évaluations.
C’est bien là que se mesure le fossé abyssal entre notre vision de la pédagogie et celle du ministre qui, une fois de plus, la réduit à une unité de mesure et un instrument de contrôle de notre « rentabilité » où le quantitatif l’emporterait sur le qualitatif.
Parler « continuité pédagogique », c’est parler pédagogie : lier, délier, relier… les élèves, les enseignant•es et les savoirs. Avec des priorités : garder le contact avec toutes et tous, construire du collectif, former à l’autonomie, s’appuyer sur leur avis, faire découvrir le plaisir d’apprendre, créer de la solidarité, accompagner les jeunes – tou•tes les jeunes – les familles – toutes les familles –, et non pas se contenter de mettre à disposition du travail, sans penser à la manière dont il est reçu et perçu. Apprendre c’est faire quelque chose qu’on ne sait pas faire. Les jeunes ont besoin pour cela d’être en sécurité, d’être étayé•es par le groupe, par l’enseignant•e. Il ne suffit pas d’envoyer des « contenus » pour que l’apprentissage se fasse.
Tout comme le président Macron a mis le travail dans l’entreprise au centre de la vie des Français•es confiné•es, le ministre Blanquer met le travail au centre de la continuité pédagogique. Un travail assommant et lui-même anxiogène pour toutes et pour tous, adultes comme enfants car, il faut bien le dire, il serait sans doute inquiétant pour le pouvoir que chacun•e ait du temps pour penser à soi, pour observer l’école, la société et aiguiser son regard critique.
Prêt•es… sur le plan éthique et humain ? Même en situation de crise grave, le technocrate Blanquer paraît incapable de penser les vrais enjeux. Pour les familles comme pour les personnels, ni l’angoisse de la maladie et de la mort, ni l’expérience du deuil ne semblent prises en considération par l’institution.
Oui, nous avions besoin de temps, pas forcément longtemps, pour réfléchir et inventer une relation pédagogique inédite qui ne sacrifie pas l’humain sur l’autel de la technique. La « continuité pédagogique » ne doit pas mettre à mal les gestes professionnels qui rythment quotidiennement notre travail avec les jeunes : bienveillance, accompagnement, conseils. Or maintenant, c’est à qui devra rendre le plus de travail, à qui parviendra à fournir autant de cours que d’heures sur l’emploi du temps. Gavage, activités occupationnelles, tout cela sans prise en compte de la situation des foyers dans lesquels nos élèves évoluent. Pris•es dans l’urgence de la « continuité pédagogique », les enseignant•es n’ont plus de repère.
Devons-nous détourner le regard lorsque nous nous apercevons que des élèves n’ont pas la possibilité de se connecter, lorsque nous constatons que peu parviennent à rendre le travail demandé, lorsque les familles nous envoient des messages de détresse, assommées qu’elles sont par la masse de travail des enfants, cumulée à leurs propres obligations professionnelles (en télé-travail ou à l’extérieur) ?
La « continuité pédagogique » met en lumière de manière criante et alarmante toutes les inégalités qui traversent l’enseignement et contre lesquelles nous luttons chaque jour. Pourtant, maintenir du lien avec nos élèves implique de poursuivre la réflexion sur les adaptations, les inclusions (des élèves en situation de handicap, de celles et ceux à profil particulier, des allophones, des élèves de segpa, etc.), la prise en compte des besoins de chaque élève. Mais ce qui est mis en avant est l’exigence de travail à poursuivre, coûte que coûte… Et il nous en coûte beaucoup !
Nous sommes saisi•es par un vertige douloureux en prenant conscience que, par cette « continuité pédagogique », nous risquons d’entériner et de renforcer les inégalités, de violenter jeunes et familles en leur imposant une cadence de travail irresponsable. N’adressons pas à nos élèves des directives aussi directives que celles du ministre !
Dans la situation exceptionnelle dans laquelle nous nous trouvons, quel est, en effet, notre rôle d’enseignant•e ? Quel est le sens de l’éducation et de l’école ?
Ce que devrait être une véritable continuité pédagogique
Notre ministre applaudit la promptitude avec laquelle les enseignant•es ont mis en ligne du travail pour les élèves, voulant y voir, comme à son habitude, le signe d’une adhésion à ses directives.
Mais, même dans ces circonstances exceptionnelles, nous restons des expert•es pédagogiques de terrain qui refusons le rôle de simples exécutant•es isolé•es derrière leur écran. Ne laissons pas les établissements scolaires se transformer en Call center ni les élèves devenir des clones numériques ou des ouvrièr•es du clic.
Les impensés de la « continuité pédagogique » exacerbent également le phénomène de « grand partage » scolaire, entre les « élu•es » des filières générales et les « réprouvé•es » des filières technologiques et de la voie professionnelle. Quelle place pour les travaux pratiques, pour l’apprentissage en ateliers, fondamentaux dans ces filières ? Comment ne pas interpréter cette omission comme une forme de mépris supplémentaire ?
Nous devons construire un enseignement à distance qui ne mette pas à distance les plus fragiles. Pour cela, il est indispensable de prendre du recul, de continuer de réfléchir à des pratiques pédagogiques égalitaires, coopératives et éthiques.
Nous appelons tou.tes les enseignant.es à retrouver du collectif, pour réfléchir ensemble à cette indispensable continuité du lien avec nos élèves et leurs familles, et subvertir de l’intérieur une institution inhumaine qui n’a que la productivité et le travail comme mot d’ordre.
S’appuyer sur la vie, avec ses joies et ses angoisses, penser le monde, même dans ses failles, inciter à la construction et à l’expression d’une pensée critique, autonome et éclairée, s’ouvrir sur l’extérieur et sur les autres, tels étaient les principes qui inspiraient nos pratiques et qui doivent encore, à l’heure actuelle, les inspirer. Il faut pour cela ne pas hésiter à aborder les enjeux humains, existentiels, sociaux et environnementaux que pose la situation présente, et nous dresser contre une conception utilitariste de l’école.
Ne nous laissons pas écraser, isoler, culpabiliser.
Donnons à nos élèves et à leurs familles les moyens intellectuels, pratiques, créatifs de réfléchir et d’agir sur leur condition, de se construire au mieux leur propre avenir, au-delà de ce que leur transmettent leur famille ou l’institution.
L’ émancipation pour toutes et tous est et doit rester le cœur de notre métier, de la maternelle à l’université, en passant par les filières technologiques et professionnelles.
P.S. : Les premièr•es signataires, agréablement surpris par l’afflux de demandes de signatures et de témoignages qui les accompagnent ce seul jour proposent, pour prolonger cet appel, de créer une plateforme d’échanges de témoignages, aussi bien de situations problématiques que de réponses possibles, pédagogiques et/ou militantes, en lien avec la « continuité pédagogique ».
Pour commencer, si vous souhaitez en être, cela prend la forme d’une liste de discussion à laquelle il faut s’inscrire en suivant le lien suivant.
Premièr•es signataires
Billière Mathieu, enseignant, Questions de classe(s), Lettres Vives, SUD éducation 45.
Chabrun Catherine, militante pédagogique et des droits de l’enfant
Chambat Grégory, enseignant UPE2A, collectifs Questions de Classe(s) et Lettres vives, Sud éducation 78.
Cortesi Catherine, enseignante retraitée, ICEM
De Cock Laurence, enseignante, SNES-Ecole émancipée, collectif Aggiornamento histoire-géographie.
Decker Véronique
Grandserre Sylvain, Maître d’école, auteur et chroniqueur presse
Jacquemin Magali, Professeur des écoles, Paris 19e, ICEM – Pédagogie Freinet, Collectifs Questions de classe(s) et Faire Commune, Sud éducation Paris
Marsay Julien, professeur de Lettres, Collectifs Lettres Vives & Questions de classe(s)
Meirieu Philippe, professeur retraité, chercheur en pédagogie.
Pereira Irène, philosophe, IRESMO et Sud Education 93.
Serret Arthur, professeur des écoles, collectif Questions de classe(s), Sud Education Paris
Triguel Jacqueline, professeuse, collectif Lettres vives, collectif Questions de Classe(s), Sud éducation 78
Wagnon Sylvain, professeur en sciences de l’éducation
Collectifs, mouvements et organisations
AFEF (Association Française pour l’Enseignement du Français)
Aggiornamento-histoire-géographie
Chantier de recherche documentaire dans le second degré de l’ICEM pédagogie Freinet
Comité d’animation collégial de l’ICEM pédagogie Freinet
GFEN (Groupe français d’Éducation nouvelle)
Questions de classe(s)
ICEM 06 – Pédagogie Freinet
ICEM 75-Pédagogie Freinet
ICEM 85
Lettres Vives
LIEN (Lien international d’Éducation nouvelle)
SVT Égalité
Sud éducation 45
Ont également signé :
Abravanel Nathalie, enseignante
Albecker Marie-Fleur, enseignante, CGT Educ’action, collectif aggiornamento
Appenzeller Claudia Professeur des Écoles icem81
Bachelard Marie-Pierre, ICEM 44
Bantigny Ludivine, Historienne, Maitresse de conférence Université de Rouen, Collectifs Gilets Jaunes Enseignement Recherche et Faire Commune
Barrios Babeth
Baudonne Anne, enseignante second degré Lettres à Paris XXe
Bavière Véronique, directrice d’école honoraire, présidente de l’association d’éducation populaire Les Serruriers Magiques
Beaunis Claude, enseignant retraité, ICEM
Bellu Dominique, enseignante 1er degré, retraitée
Bellu Jean-Luc, professeur des écoles en retraite
Benbassat Laetitia, enseignante en REP, collectif Aggiornamento histoire-géographie
Bernard Judith, prof en BTS audiovisuel, metteuse en scène et journaliste Hors-série
Bertet Monique et Christian, enseignants retraités, ICEM
Besnard Damien, professeur d’HGEMC, collège REP à Aubervilliers, Snes-École Emancipée, collectif Aggiornamento
Biglione Christophe, Professeur des écoles, ICEM 13
Billard Sophie, PE et directrice classe unique
Blanchard Guillaume, enseignant du secondaire, SUD éducation 37.
Blottière Julien, prof d’HG en collège Saintes (17), SNES.
BoironCyril , professeur des écoles à Marseille, ICEM 13
Boisgibault Brigitte, Institutrice retraitée Mouvement Freinet Var
Bollengier Françoise, professeur formateur retraitée lettres-histoire, AFEF
Boncourt Martine, Professeure des écoles à la retraite, Laboratoire de recherche de l’ICEM nationale – Pédagogie Freinet
Bontemps Véronique, Anthropologue, CNRS, Collectifs Gilets Jaunes Enseignement Recherche et Faire Commune
Bontemps Véronique, Anthropologue, CNRS, Collectifs Gilets Jaunes enseignement recherche et Faire Commune.
Borgetto Christian, retraité PE, ICEM 31, Chantier JMagazine,
Bouchereau Clément, enseignant en lycée professionnel, Interlignes
Boussereau Caroline, cycle 1, Gauriagut (33)
Boza Alexandre, professeur d’histoire-géographie en lycée à Paris, Aggiornamento
Braun Claudine, enseignante, ICEM
Brunet Pierre, professeur honoraire de LP, Lettres-Histoire.
Brunetti Michel, Professeur des écoles retraité, ICEM
Bucheton Dominique, professeure honoraire à la faculté des sciences de l’éducation de Montpellier.
Camoreyt Sabrina, professeurs d’histoire-geographie en lycee à Saint-Denis, Snes-Ecole émancipée, Aggiornamento
Carre Marion, Professeure des écoles en REP, ICEM 35 – Pédagogie Freinet
Casabianca Denis (de), Professeur de philosophie, ICEM 13 – Pédagogie Freinet
Casanova Vincent, professeur d’histoire-géographie en Lycée à Créteil, Aggiornamento
Caussaint Fabienne, directrice d’école maternelle et enseignante
Cesbron Carine, professeur en lycée à Rezé (44)
Chanoine Céline Icem76
Chanteranne Emilie, enseignante, SVT, SUD Education Lorraine
Chapelle Antoine, Professeur des écoles, Seine-Saint-Denis
Chartreux Christophe, professeur de français et histoire-géographie-EMC
Chazelas Daniel instituteur-retraité (ICEM33)
Chevarin Alain, collectif Questions de classe(s)
Chice Leslie, professeure des école, ICEM 81
Cordonnier Jean-Louis, GFEN
Cormier Amandine, enseignante, mathématiques en collège à Montreuil (93), SNES – École émancipée
Cornec Olivier, enseignant, Orléans.
Cornette Caroline, PE, ICEM 75
Coste Nathalie, Professeure histoire géographie en Lycée à Mantes la jolie, AggiornamentoDartigue-Peyrou Françoise, enseignante second degré retraitée
Courtois Maryse, retraitée ICEM 75 et AEDE
Da Silva Valérie, Conseillère pédagogique, ICEM 75 – Pédagogie Freinet
Daubilly Stéphane, professeur des écoles à l’Ile-Saint-Denis , membre du secteur pratiques sonores et musicales de l’Icem-Pédagogie Freinet
Debard Magali, professeure des écoles, ICEM 13
Debrune Jérôme, enseignant documentaliste, Sud éducation
Dermont Magali, Professeure des écoles, Paris
Descottes Pierrick, ICEM
Desmortiers Marine, professeure
Diuzet François, enseignant, ICEM
Duparay Chantal, enseignante, ICEM
Durand Philippe, enseignant spécialisé en Rased Membre de l’ICEM-Pédagogie Freinet de Lorraine.
Durand Gasselin Joana, professeur de lettres, Orléans.
Duviallard Hélène, professeure-documentaliste , membre de l’ICEM-pédagogie Freinet
Eric Zeder, Vallauris (06), enseignant membre de l’ICEM (GD 06-ouest)
Faure Catherine, professeure des écoles spécialisée, CLISSON (44)
Favey Eric, militant de la Ligue de l’Enseignement
Fermen Sébastien, Professeur des écoles, ICEM 59 – Pédagogie Freinet
Fessart Virginie, ICEM 14
Fleury Xavier, enseignant de mathématiques, Collège les Petits Ponts (92)
Fontaine Liliane, institutrice retraitée maternelle
Forcadel Cédric, Icem76
Forcadel Cédric, maître d’école, militant Freinet
Fournier Eric, enseignant-chercheur, Aggiornamento
François Hilfiger, professeur des écoles en rep
Gadé Benjamin, certifié de Sciences Économiques et Sociales, Sud educ 45, Émancipation.
Gaillard-Siboni Pénélope, Professeure des écoles, ICEM 93
Gaultier Corinne, prof des écoles, enseignante Freinet (91) mater-CP
Gayme Evelyne, Professeure d’Histoire-Géographie en Lycée Hector-Berlioz à Vincennes (94), SNES et Aggiornamento.
Gayme Laurent, Prof d’HG, Lycée au Mans (72), SNES et Aggiornamento
Gendrin Coralie, professeur des école, ICEM 68
Girod Françoise, IA-IPR retraitée, AFEF, Interlignes
Go Henri Louis, maître de conférence HDR, Université de Lorraine
Gomez Marguerite, Professeure des écoles à la retraite, ICEM
Gostain Daniel, Professeur des écoles, ICEM 75 – Pédagogie Freinet
Goubayon Lucile, professeure certifiée, militante snes-fsu de l’essonne
Gracia Guillaume (de), prof. d’HG et docteur en Anthropologie, Sud éducation, région toulousaine, Aggiornamento
Graille Carole, enseignante.
Granoux Diane, enseignante.
Grégoire Nathalie, enseignante, SNES-Ecole émancipée, Aggiornamento
Guémard Emeline, professeure des écoles dans la Drôme, membre de l’ICEM34
Guilbot Fabienne, Professeur des ecoles
Guillin Frédéric, professeur des écoles
Hamm Jean-Louis, professeur retraité second degré, ancien responsable syndical FSU dans l’académie de Strasbourg
Henry Isabelle, enseignante et formatrice, AFEF
Herreman Serge, formateur PE retraité, AFEF
Huguin Patrice, professeur de STI2D, Toulon (83)
Huver Jean-Charles, Mouans-Sartoux (06), enseignant, ICEM pédagogie Freinet
Huver Jean-Charles, Mouans-Sartoux (06), enseignant, ICEM pédagogie Freinet
Huver-Furling Nadine, Mouans-Sartoux (06), enseignante, ICEM-pédagogie
Freinet 06
Muret Sandrine, Vallauris (06), enseignante, ICEM-pédagogie Freinet 06
Jeanmougin Clo, Professeur des Ecoles, ICEM – Pédagogie Freinet
Jeanneteau-Goalec Pierre, enseignant, CNT éducation, Aggiornamento
Joubert Thibault, professeur des écoles
Jourdanet Jacques, instituteur, IEN honoraire, ICEM-Pédagogie Freinet, Gattières (06)
Jouzeau Clothilde, enseignante à Perpignan, icem 66
Joyeux Agnès, enseignante retraitée, ICEM nord ouest francilien
Karine Risselin, enseignante et formatrice, AFEF
Knauss Noémie, enseignante en maternelle
Kolly Bérangère, maîtresse de conférence en Sciences de l’éducation à l’UPEC
La Rosas Pascale, professeure certifiée de Lettres modernes, collectif Lettres vives
Lacroix Anne-Charlotte, Icem76
Lafitte Grazziella,enseignante 1er degré
Lamigeon Ciarapica Agnès, enseignante directrice Ce1-Ce2 Membre Icem 31
Larrère Mathilde, enseignante-chercheuse, snesup, collectif Aggiornamento
Laux Sandrine, formatrice PE, AFEF
Layani Fanny, professeure d’histoire-géographie en lycée à Paris ; collectif Aggiornamento ; SNES – Ecole émancipée
Layec Claude, Professeur des écoles, ICEM – Pédagogie Freinet Morbihan
Le Cam Jean-Baptiste, enseignant en lycée à Lillebonne (76), SNES
Le Gal Jean, chercheur et formateur chargé de mission de la FIMEM « Droits de l’enfant et Démocratie participative »
Le Trocquer Olivier, Enseignant Histoire-Geographie-EMC, chercheur indépendant, Aggiornamento et CVUH
Le Van, enseignante Cycle 1, Sablons (33)
Lebrun Claire, enseignante, ICEM 95-78
Leconte Claire, Professeur Émérite de Psychologie de l’Éducation. Université de Lille 3.
Legay Martine, professeur des écoles, ICEM 14-pédagogie Freinet
Leibovici Marianne, PE maternelle Eugénie Cotton Paris 19
Caroline Leininger-Frézal, maitre de conférences, Université de Paris
Letessier Stéphanie, professeure de lettres à Cholet (49)
Loignon Aurélie, PE de GS de maternelle, abonnée au groupe educ19
Lopez David, enseignant
Lozinguez Nathalie, Prof des écoles, ICEM38
Magot Alexandre, professeur, co-fondateur SVT Égalité
Mangione Erwin, collectif Questions de classe(s)
Marciniak Mathieu, Sud éducation, groupe Freinet 2nd IDF
Marin Charlotte, professeure des écoles, ICEM 75
Marin Graziella, enseignante Histoire géographie en lycée à Maisons-Alfort (94), SNES, Aggiornamento
Markoum Jimmy, enseignant en lycée (93), SNES-Ecole émancipée, collectif Aggiornamento
Marsault Nathalie, professeur des écoles, Paris 19 ème
Martin Joëlle, ICEM 38, FREM centre est
Martinelli Caroline, Professeure des écoles
Marzin Servane, enseignante HGEMC en Lycée ZPV Académie de Créteil, vacataire Paris Nanterre, collectif Aggiornamento
MESLIER Amélie, PE adjointe EPPU Célestin Freinet ICEM Pédagogie Freinet – groupe départemenntal 14
Moranis Aurélie, enseignante 1er degré
Moreau Stéphanie, professeure des écoles, pédagogie Freinet
Mulat Michel, enseignant, ICEM
Muret Sandrine,prof des écoles à Mouans-Sartoux (06), membre de l’ICEM-pedagogie Freinet (GD 06-ouest)
Neumayer Michel, GFEN Provence
Odier Delphine, Professeure des écoles, ICEM
Pallot Alice, enseignante en SEPGA (paris 20ème), CNT éducaction Paris
Pau Christine, enseignante histoire géographie en lycée, CGT Educ’action, aggiornamento
Pavis Clément, professeur des écoles, Saint-Ouen-sur-Seine, GD95 ICEM
Payan Jean-Marie, Icem76
Percherancier Karine, enseignante CP
Perrin Cédric, enseignant en histoire-géographie en lycée à Grandmont Tours, collectif Aggiornamento
Picot Hélène, enseignante, ICEM
Pignol Marie-Claude, enseignante
Pineau Marlène, professeur de lettres, ICEM 85
Planques Thomas, Enseignant vacataire en game design, Directeur du projet Ikigai, Sorbonne Université, Syndicat des travailleurs et travailleuses du jeu vidéo
Poggi Ande, conseillère pédagogique 1er degré; formatrice, AFEF
Poncet Cyril, enseignant, Sud éduc 45.
Pornin Stan, Enseignant directeur d’école – Thénezay (79), ICEM
Pouyanne Olivia, enseignante CE2 à Bordeaux (33)
Proust Déborah, enseignante, CGT Educ’Action du 35
Quilling Jean-Luc, enseignant, SUD Educ 67
Quinsac Patricia, professeure
Quoniam Muriel, Icem76
Rebière Maryse, professeur de français, formatrice, chercheuse honoraire en sciences du langage, AFEF
Riceputi Fabrice, enseignant, collectif Aggiornamento
Robbes Bruno, professeur des universités en Sciences de l’éducation, coprésident de l’AECSE
Robert André D., professeur émérite de Sciences de l’éducation, ancien président de CENU 78
Robert Anne, Professeure des écoles, ICEM 75
Robin-Gaufichon Nathalie, Professeure des écoles, Sud éducation
Roblet-Barreau Claire, Professeure des écoles et militante de sud éducation Paris
Rodriguez Cléa, PE, ICEM Marseille – Pédagogie Freinet
Rolley Jocelyne, Profeseure des écoles
Roul Stéphanie, prof. de français, CLISSON (44)
Roumier Théo, syndicaliste SUD éducation en lycée professionnel
Roy Ségolène, co-fondatrice SVT Égalité
Ryckebusch Fabrice, SNES, collectif Aggiornamento
Saboy Delphine, ICEM 66
Sage Damien, Professeur des écoles, Paris 19, GFEN
Sanna Maria Eleonora, PE école maternelle Victor Hugo Saint-Ouen, ICEM 75
Sassi Thierry, CNT, enseignant en Physique-Chimie en collège
Scalbert Louise, PE, Comité de lutte educ19
Servat Véronique, enseignante HGEMC en collège à Montreuil (93), Aggiornamento
Simon-Lorière Hélène , professeure de géographie et d’histoire en lycée à Sceaux (92), syndiquée SNES, membre du collectif Aggiornamento
Soltani Bénédicte, PE adjointe , trésorière icem 31
Soltani Bénédicte, Professeure des écoles, ICEM 31
Sorin Jacqmin Charlotte, lycée Paris XIe, Aggiornamento
Souvay, François, enseignant, Lycée Benjamin Franklin, Orléans
Spinner François, Questions de classe(s), Sud éducation 91
Strauch Dubuc Isabelle, enseignante spécialisée
Talbot Christelle, Icem76
Tarento Nastasia, Professeure des écoles, ICEM – Pédagogie Freinet
Thomas Olivier, enseignant, ICEM 26
Toscano Roberto, militant syndical SUD Education Lorraine
Touchane Nadia, Pe en rep
Tuil Emmanuelle, Icem 44
Vaucelle Fanny, Directrice d’école maternelle, ICEM
Vellas Etiennette, Groupe Romand d’Education Nouvelle
Verdier Julie, Professeure des écoles
Wanecq Charles-Antoine, professeur d’histoire-géographie en lycée à Saint-Denis (93), Aggiornamento
Wu-Rousseau Danièle, PE, sans affiliation
Youx Viviane, présidente de l’AFEF
Zafon Eric, enseignant, CNT-SO
Zhn Ulrike, SUD Education
Zeder Éric, prof des écoles à Vallauris (06), membre de l’ICEM-pedagogie Freinet (GD 06-ouest)
Zerrouki Rachid, professeur des écoles