« Avec six collégiens sur dix déclarant avoir déjà bu au moins une fois une boisson alcoolisée au cours de leur vie (60,0 %), l’alcool est la première substance psychoactive expérimentée à l’adolescence », rappelle l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies dans une nouvelle publication. « Si le niveau d’expérimentation mesuré en 6e (44,0 %) indique clairement que cette initiation s’est amorcée dès le primaire, la diffusion devient massive au cours du collège. En effet, en 3e, les trois quarts des adolescents ont déjà expérimenté l’alcool (75,3 %). Pour autant, moins de un collégien sur dix signale avoir connu une ivresse alcoolique (9,3 %). La diffusion du tabac est nettement moins forte durant le premier cycle du secondaire, bien que un collégien sur cinq (21,2 %) déclare en avoir déjà fumé. L’expérimentation de cigarette reste rare à l’entrée au collège, mais sa diffusion s’accélère nettement entre la 5e et la 4e, progressant de 14,0 % à 26,1 %. La diffusion du cannabis démarre plus tardivement, les années passées au collège n’étant pas une période importante d’expérimentation. Celle ci ne commence à s’amorcer qu’en 4e, avec 7,7 % d’adolescents se disant expérimentateurs ». Il en va autrement au lycée où « les usages s’installent ». En terminale, 24% des élèves sont des usagers réguliers de l’alcool, 21% fument quotidiennement et 8% consomment régulièrement du cannabis. 42% l’ont expérimenté. Seule bonne nouvelle une rélative baisse : » les taux d’expérimentation du tabac et du cannabis ont chuté entre la dernière enquête ESPAD (2015) et celle de 2018. La baisse concerne plus particulièrement l’usage de cigarettes, que ce soit au cours de la vie (- 8 points), ou quotidien (- 5 points). Les comportements d’alcoolisation apparaissent stables parmi les lycéens ».
Nos derniers articles
Dès 10h ce mercredi matin seront rendus publics les résultats de l’enquête internationale TIMSS (Trends in Mathematics and Science Study). Le niveau de mathématiques et de sciences en CM1 et
« Il faut proposer une perspective crédible et montrer en actes que l’action constituera un évènement. Et donc prévoir des suites à l’action du 5 décembre 2024, pour enclencher une
« On refuse, on riposte, on réfléchit, on propose. » Dominique Bucheton expose dans cette tribune les raisons de sa mobilisation demain jeudi 5 décembre pour défendre l’Ecole. La professeure honoraire
« Un silence de plomb a longtemps prévalu, à l’École comme dans la quasi-totalité des familles » écrit l’historien Claude Lelièvre au sujet de l’éducation à la sexualité. Dans cette chronique, il
Frédéric Grimaud relate des entretiens de professeur.es des écoles, qui parlent de leur métier, de l’organisation de leur travail, et de tous les choix auxquels le quotidien de la classe
Un collectif de douze associations 1 agissant dans le champ du handicap et de la scolarisation s’adresse aux enseignants et aux personnels de l’Éducation Nationale. « Ma place c’est en classe »,
Cliquez ici pour annuler la réponse.
You must be logged in to post a comment.