« Jouez, jouez, il en restera toujours quelque chose ! Le jeu et l’apprentissage ont toujours été liés. De nombreuses méthodes intègrent le jeu dans leur panoplie de moyens pédagogiques… Ici, c’est le jeu qui est prioritaire… Les élèves vont se laisser prendre au jeu (c’est le cas de le dire) et à cette occasion, apprendre sans vraiment s’en apercevoir (parce que motivés par l’aspect ludique) une série de notions rébarbatives qui ont place dans les programmes scolaires. Jouez, jouez, le reste vous sera donné de surcroit ». Henry Landroit introduit ainsi son recueil classique et incontournable des « 50 jeux de langue pour l’école », publié par la Communauté française de Belgique. « Les jeux de langue ont un autre avantage. Contrairement à de nombreux autres jeux, ils ne développent pas une réelle compétition entre les participants. Le plus souvent, il ne s’agit pas en effet de gagner, mais bien de trouver. Les diverses trouvailles individuelles de la classe vont être versées dans un creuset commun et rebondir en quelque sorte sur le groupe en enrichissant chacun au passage ».
