Le gouvernement doit il sanctionner ‘écriture inclusive à l’école ? Interrogé le 29 novembre par la députée LR Annie Genevard, le Premier ministre est bien ambigu. » Un nouveau danger menace la langue française : l’écriture inclusive », affirme A Genevard. « Dans une circulaire récente, vous invitez à ne pas en faire usage dans les actes administratifs. C’est bien. Mais cela ne suffît pas. Il faut conférer un statut juridique à la langue française qui la protège de la tentation de forcer l’usage à des fins idéologiques », demande-t-elle. » J’aime comme vous la langue », répond E Philippe. « Le débat continuera à vivre entre ceux qui pensent, par exemple s’agissant des fonctions, qu’il faut préférer la féminisation, et ceux qui pensent qu’il ne faut pas l’adopter. Les usages évolueront et, d’une certaine façon, ce sont eux qui créeront la règle qui sera, ensuite, approuvée par les autorités officielles lorsqu’elles auront à se prononcer. Car l’usage précède toujours la norme en matière de langue, ce qui est tout de même assez formidable… Je n’entrerai pas dans une logique de pénalisation ou de réglementation. Mais j’insiste sur le fait que ce que nos enfants apprennent à l’école doit être la règle commune. Il ne peut pas y avoir, dans tel ou tel établissement ou par choix individuel de tel ou tel professeur, des règles de grammaire ou des règles orthographiques différentes. J’insiste sur ce point. Et j’ai rappelé que, dans les textes officiels, c’est bien le français tel qu’il s’écrit aujourd’hui qui doit prévaloir. Je n’irai pas plus loin, mais j’entends que ces règles simples soient respectées ».
