L’enseignement de la citoyenneté n’est pas obligatoire dans tous les pays européens, révèle un rapport réalisé par le Sénat à la demande de Françoise Laborde, présidente de la commission d’enquête sur le fonctionnement du service public d’éducation. « Quelles que soient les spécificités de la terminologie utilisée, le système scolaire a, dans les sept cas étudiés, vocation à favoriser la citoyenneté », affirme le rapport. Mais « La dénomination de l’enseignement de « citoyenneté » est variée. L’enseignement de « citoyenneté » se dénomme « valeurs sociales et civiques » en Espagne ; « citoyenneté et Constitution » en Italie ; et « citoyenneté » au Royaume-Uni ».
« Si l’enseignement relatif à la citoyenneté constitue une matière autonome, dotée d’un certain nombre d’heures d’enseignement propres en Espagne (dans le primaire et le secondaire), au Royaume-Uni pour les élèves de 11 à 16 ans et en Suède, il n’est qu’à l’état de projet dans la Fédération Wallonie-Bruxelles où l’on envisage de créer une heure de « cours de citoyenneté » spécifique. Cet enseignement se trouve, dans les autres cas, intégré à une autre discipline scolaire telle que le cours d’« éducation sociale et civique », l’histoire et la religion en Bade-Wurtemberg, l’histoire-géographie en Italie, ou encore le programme d’« éducation personnelle, sociale, sanitaire et économique », à la discrétion des écoles primaires au Royaume-Uni ».
Le rapport
http://www.senat.fr/lc/lc257/lc257.pdf
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