« Une commission scolaire est un gouvernement local qui permet aux citoyens de s’exprimer sur leur système d’éducation et de participer à son développement. Elle doit organiser l’éducation préscolaire, l’enseignement primaire et secondaire ainsi que la formation professionnelle, tant pour les jeunes que pour les adultes » indique fièrement sur son site la Fédération des Commissions Scolaires du Québec.
Or, le ministère de l’éducation du gouvernement libéral du Québec fait peser de lourdes menaces sur les Commissions scolaires du Québec, allant de leur restructuration pour en diminuer le nombre jusqu’à leur disparition pure et simple. Le ministre, M. Yves Bolduc, a indiqué qu’il annoncera de nombreuses décisions concernant l’école au lendemain des élections scolaires du 2 novembre. Le taux de participation à ces élections pèsera lourd dans la balance. En effet, ce dispositif démocratique local d’administration des établissements scolaires souffre d’un très faible niveau de participation, environ 7% aux dernières élections, qui nuit à sa légitimité. Par ailleurs, sur fond de restrictions budgétaires que les commissions scolaires considèrent comme intenables, le ministère a lancé des opérations de vérification des comptes dans plusieurs d’entre elles, ce qui fait encore monter la tension localement.
Jean Horvais