» Si les stations maillent de manière assez régulière l’espace de l’agglomération Lyon-Villeurbanne, leur activité varie selon un rapport de 1 à 100 entre les stations les moins populaires (moins de 10 mouvements quotidiens) et les plus populaires (près de 800 mouvements quotidiens). La distribution des stations selon leur activité obéit très nettement à un modèle centre/périphérie : presque toutes les stations à forte activité (plus de 300 mouvements) se situent dans une zone centrale de 2 km de diamètre. Les facteurs de cette dissymétrie sont aisés à identifier : les espaces centraux de Lyon, mixtes en termes de fonctions (emploi, résidence, commerces, loisirs) peuvent à la fois constituer des origines et des destinations, ce qui provoque un grand turn-over au cours de la journée – a fortiori les jours ouvrés de semaine ». Ainsi débute une très intéressante analyse de l’utilisation des vélos en libre utilisation à Lyon. Appuyée sur des cartographies dynamiques cette page du site Géoconfluences peut être une belle entrée sur les problématiques urbaines.