Par François Jarraud
Des études pour enrichir sa réflexion : la crise, la dette, l’économie mondiale, pauvreté des enfants, production industrielle etc..
Une importante étude du Crédit agricole
« L’Europe ne se défera pas par la monnaie » prédit le Crédit agricole. Mais on appréciera surtout dans cette étude la qualité et le nombre de statistiques et graphiques sur l’économie mondiale réunis dans cette étude. Chaque zone économique fait l’objet d’une synthèse précise.
L’étude
http://etudes-economiques.credit-agricole.com/medias/PM137_FR.pdf
La crise de la dette
D’où vient la crise de la dette de l’Etat ? Quels sont ses impacts sur le marché et le système bancaire ? La Banque de FRance répond à ces questions dans une étude argumentée et richement documentée.
L’étude
http://www.banque-france.fr/publications/documents-economiques/doc[…]
La zone euro proche de la récession pour l’Insee
» Alors que l’activité croît à nouveau vivement au Japon, grâce au soutien public à la reconstruction, le Royaume-Uni est en récession et la zone euro en est proche. Les pays émergents et les États-Unis se situent dans une situation intermédiaire : leurs économies sont en croissance, mais à un rythme inférieur à celui d’avant-crise », écrit l’Insee qui publie une Note de conjecture. qui illustre le recul économique.
Note Insee
http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=17&sous_them[…]
Chômage : Il n’y en a pas pour tout le monde en Europe
La hausse du chômage n’est pas obligatoire en Europe ! Selon les derniers chiffres d’Eurostat, le taux de chômage a baissé dans 15 états membres de l’Union et augmenté dans 15. La France fait partie de cette dernière catégorie : il est passé de 9,6 à 10,2% d’avril 2011 à avril 2012. En Allemagne il est passé de 6,1 à 5,4. Le taux est ausi très différent d’un état à l’autre. En Autriche, Allemagne, Pays Bas et Luxembourg il est aux alentours de 5%. En Espagne il atteint 24%, 22% en Grèce, 15% au Portugal. Le chômage des jeunes est particulièrement fort en Espagne (51%) et Grce (53%). Dans l’Union il est de 22%.
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-01062012-AP/F[…]
La production industrielle baisse en Europe
En avril 2012 par rapport à avril 2011, la production industrielle a baissé de 2,3% dans la zone euro et de 1,7% dans l’UE27.
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/4-13062012-AP/F[…]
Pauvreté des enfants : L’Unicef revoit la place de la France à la hausse
Dans un rapport publié le 29 mai, l’Unicef réévalue la pauvreté des enfants avec un nouvel indice de privation. Cela positionne la France dans les pays à forte pauvreté infantile.
Pourquoi s’intéresser à la pauvreté infantile ? « Les précédents rapports de la série des Bilans ont apporté la preuve factuelle du lien étroit unissant la pauvreté des enfants et une longue liste de risques sociaux et individuels, allant du mauvais développement cognitif aux difficultés comportementales croissantes, de la santé physique défaillante à l’échec scolaire, des compétences et des aspirations plus limitées au risque accru de dépendance à l’égard de l’aide sociale, d’une plus grande exposition aux grossesses adolescentes, à la probabilité accrue de l’alcoolisme et de la toxicomanie », affirme l’Unicef. Même s’il y a évidemment des exceptions, le lien statistique est établi. Luter contre la pauvreté infantile devient dans cette perspective de la bonne gestion prévisionnelle.
Mais comment est calculée cette pauvreté ? L’Unicef utilise deux indicateurs. Le premier se base sur le revenu et calcule le pourcentage de familles dont le revenu est inférieur à la moitié du revenu médian. Avec un taux de 8,8% la France est classée derrière l’Allemagne, la Slovénie ou Chypre mais loin devant les Etats-Unis (23%) ou le Royaume-Uni (12%). Evidemment ce calcul est relatif au revenu national et ne signifie pas qu’une famille pauvre slovène ait un revenu supérieur à une famille américaine !
D’où l’idée d’introduire un autre indice, l’indicateur de privation. IL observe le pourcentage d’enfants privés d’au moins deux services ou biens dans une liste de 14. La France se trouve encore plus mal classée. Ce taux d’ailleurs double pour les familles monoparentales ou migrantes, triple pour les familles dont les adultes ont un faible niveau d’instruction et quadruple pour les chômeurs. Parmi les 15 pays les plus riches d’Europe, tous sauf la France et l’Italie, ont des taux de privation des enfants inférieurs à 10 %. En même temps la France est le pays de l’OCDE où l’Etat dépense le plus pour les enfants que ce soit en services, prestations monétaires ou allègements fiscaux.
Cette étude interpelle donc vivement les responsables politiques. L’engagement de revoir la fiscalité et la politique familiales se justifie au regard des taux produits par l’Unicef. Cela suffira-t-il à rééquilibrer les choses dans un pays où la pauvreté infantile est supérieure à celle des adultes ?
Le rapport
http://www.unicef-irc.org/publications/660
Les enfants pauvres délaissés par la République
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/leleve/Pages/2010/117_1.aspx
Sur le site du Café
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