Suppressions de postes : Comment éviter que l’incendie gagne les urnes ? …
Quel avenir pour la dérégulation à la française ?
Violence scolaire : Formation pour les professeurs stagiaires l La FCPE reste la première association de parents d’élèves l Une nouvelle indemnité pour les enseignants laissée à l’appréciation du chef d’établissement l Evaluation CM2 : La CGT et Sud appellent à la grève l Concours de direction l Diplôme de compétences en langues régionales l Etats-Unis : Les écoles frappées durement par les restrictions budgétaires.
Dans 3 semaines, les finales nationales des 41èmes Olympiades des métiers l Les Apprentiscènes de retour au printemps l Des diplômés plus égaux que d’autres….
Quel bilan pour les résidences d’artistes en maternelle ? l Programme de mobilité franco-suédois.
La Culture de l’expression dans Spirale…
Les résistants juifs et la répression de la résistance l Enseigner la Shoah : 1950-2010.
Can Europe Be Saved ? l Enquête démarches d’investigation en sciences, technologie et mathématiques, ENSL-INRP l Enseigner les sciences au primaire.
Le fait du jour
Suppressions de postes : Comment éviter que l’incendie gagne les urnes ?
Alors que les académies connaissent la répartition du nombre des suppressions de postes par département, elles affrontent la redoutable question des fermetures de classes.
« Le ministère aurait-il peur des éventuelles conséquences électorales du budget 2011 ? » Au Snuipp du Val d’Oise on s’interroge à l’annonce du report par l’Inspection académique des opérations de fermetures et d’ouvertures de classes en préparation de la rentrée 2011. Alors qu’elles ont lieu en année normale de la mi-février à début mars, elles seront reportées à fin mars début avril. C’est qu’en mars il y a les élections cantonales et les électeurs sont attachés à leur école. Or dans le Val d’Oise, dans le primaire, 78 postes vont disparaître alors que 1409 nouveaux élèves sont attendus. Le recteur de Créteil a beau s’engager à maintenir les seuils habituels de fermeture et ouverture de classes, le syndicat s’inquiète du maintien des Rased et des postes zep.
En Seine-Saint-Denis c’est le président du Conseil général qui appelle les parents à se mobiliser. « J’ai pris connaissance aujourd’hui de la répartition des suppressions de postes par département pour l’Académie de Créteil : la Seine-Saint -Denis est à nouveau sacrifiée ! Cette situation est totalement inadmissible ! La Seine-Saint -Denis est le seul département de l’académie qui perd des postes dans ses collèges avec 40 suppressions ! « , affirme Claude Bartolone. Dans le 93 on s’attend à recevoir 3 500 collégiens supplémentaires et le département vient de voter un plan de reconstruction et modernisation des collèges très ambitieux.
« Alors que tous les rapports récents, comme le rapport PISA, ont montré un accroissement des inégalités », et que 54% des élèves sont issus d’un milieu défavorisé, cette mesure signifie , pour Claude Bartolone, que « le Ministère de l’Education ne semble vraiment pas prendre la mesure de la situation du département. Cela m’inquiète tout particulièrement… Non seulement le Ministre continue de sacrifier méthodiquement l’ensemble du service public d’éducation, mais par ses décisions, va accentuer dramatiquement les difficultés des collégiens de la Seine-Saint -Denis et obérer leur chance de bénéficier d’une école publique seule garante d’un enseignement de qualité accessible à tous ». Le recteur affirme « qu’il ne néglige pas la Seine-Saint-Denis ».
La Seine-Saint-Denis lance un plan collège
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Quel avenir pour la dérégulation à la française ?
La création de l’indemnité pour fonctions d’intérêt collectif illustre le chemin particulièrement tortueux emprunté par les défenseurs de l’autonomie et du pilotage par les résultats.
Grignoter de l’autonomie. C’est le sentiment qu’inspire la publication au dernier B.O. d’une circulaire qui met en place l’indemnité « pour fonctions d’intérêt collectif » qui sera versée à certains enseignants devenus « préfets des études » dans les établissements CLAIR ou exerçant des fonctions de référent informatique ou culturel. Ce texte est significatif. Il instaure une rémunération à la carte (pour ne pas dire à la tête du client) ce qui est évidemment dérogatoire aux principes administratifs ordinaires. Il le fait pour rémunérer des missions qui ne deviennent pas des postes, alors qu’on sait à quel point la tradition administrative associe l’un et l’autre. Il complète, pour le dispositif CLAIR, un autre principe nouveau : celui du choix des enseignants par le chef d’établissement.
Ces décisions sont la transcription en France de deux principes qui deviennent une vulgate internationale : l’autonomie des établissements et le pilotage du système éducatif par des indicateurs. La plupart des pays développés sont entrés dans ce modèle, voire l’ont toujours connu. Chez nos voisins européens, l’embauche des enseignants se décide soit au niveau de l’établissement soit à celui du district scolaire ou de la région. Le cas français d’un système national est exceptionnel. Le pilotage de l’école et de ses investissements est très souvent régional. Enfin la plupart des pays ont mis en place des indicateurs. Certains, on l’a vu récemment en Angleterre, savent même les manipuler pour faire passer des engagements idéologiques.
Les efforts français en ce sens sont assez dérisoires. Certes les établissements CLAIR auront la possibilité de recruter leurs enseignants. Mais sur le terrain on a bien vu, quand il a fallu chercher des enseignants référents en Zep, que les volontaires n’affluaient pas. Il n’y a pas de politique incitative à venir travailler dans les établissements difficiles. Il y a par contre un mouvement national qui devrait s’imposer à l’autonomie des établissements CLAIR. Celle-ci devrait rester toute théorique. La question des indicateurs de pilotage est maniée par le système avec une lourdeur qui aboutit à la paralysie. L’administration semble en peine de faire remonter des résultats fiables des évaluations nationales de CM2 et la campagne 2011 semble elle aussi mal partie.
Peut-on changer l’Ecole sans débat ? C’est que ces changements sont introduits de façon administrative et souvent insidieuse. Les avancées pas à pas sont suivies de crispations qui paralysent et qui alimentent la défiance. Celles-ci est certainement la caractéristique première des esprits dans le système éducatif actuellement. Si ce système doit bouger ce ne sera pas à coup de circulaires et de redressement statistique de séries numériques plus ou moins exactes. Ce sera bien au terme d’un débat réel. Il s’avère que l’institution est incapable de le faire avancer pour de nombreuses raisons qui tiennent à son histoire et ses valeurs mais aussi à des déclarations politiques récentes qui illustrent un fossé moral entre les valeurs de l’école et celles du président. Il faut donc espérer que la campagne présidentielle soit suffisamment porteuse d’ondes positives pour qu’un réel débat ait lieu sur l’Ecole et son avenir. L’enjeu c’est son efficacité et sa démocratisation. Les obstacles, vous n’avez pas de mal à les apercevoir.
Violence scolaire : Formation pour les professeurs stagiaires
Chaque professeur stagiaire devrait avoir « 3 jours au moins de formation dédiée à la tenue de classe », demande une circulaire publiée au B.O. du 13 janvier 2011.
Eric Debarbieux l’avait annoncé dans l’entretien qu’il nous a accordé le 12 janvier. La circulaire organisant une formation « à la tenue de classe » est publiée au B.O. du 13 janvier. Elle affirme que « la formation à la tenue de classe, notamment pour les enseignants stagiaires, doit constituer une priorité des programmes de formation mis en place par les académies. En 2010-2011, chaque enseignant stagiaire doit bénéficier de trois jours au moins de formation dédiés à la tenue de classe pendant son année de stage ».
Pour cela les formateurs de formateurs qui ont travaillé avec Eric Debarbieux se verront confier cette formation. Ce sont eux qui élaboreront les modules de formation. La circulaire précise que « il est souhaitable d’officialiser la désignation de ces formateurs référents en leur adressant une lettre de mission, dont vous assurez une large diffusion, notamment auprès des inspecteurs territoriaux et des chefs d’établissement. Les formateurs référents, en lien avec les académies, constituent la liste des formateurs académiques, qui peuvent être des universitaires et/ou des personnels d’enseignement et d’éducation expérimentés choisis parmi les maîtres formateurs et les conseillers pédagogiques de circonscription, dans le premier degré ; parmi les conseillers pédagogiques tuteurs et CPE tuteurs, dans le second degré ». Enfin, « si les professeurs et conseillers principaux d’éducation stagiaires en sont impérativement les premiers bénéficiaires, cette formation doit être progressivement étendue aux professeurs des établissements les plus sensibles, en particulier ceux relevant du programme Clair ».
La FCPE reste la première association de parents d’élèves
Il aura fallu, cette année encore, presque un trimestre pour que le ministère fasse remonter les données sur les élections des représentants des parents d’élèves. La participation à ces élections reste au même niveau qu’en 2009 : 44% des parents du primaire ont voté et 25% de ceux du secondaire. Au premier degré, les parents votent majoritairement pour des listes locales, la Fcpe recueillant 18% des voix loin devant les autres associations (Peep 3%). Au secondaire, les listes locales sont très nettement devancées par la Fcpe qui obtient 50% des suffrages, la Peep 11%.
Hazan : » La transformation de l’école dépend beaucoup de nous »
A quoi sert l’élection des parents délégues ?
Une nouvelle indemnité pour les enseignants laissée à l’appréciation du chef d’établissement
Une circulaire publiée au B.O. du 13 janvier organise le versement de la nouvelle indemnité « pour fonctions d’intérêt collectif » crée pour les établissements CLAIR (préfet des études) et pour certaines fonctions des lycées (professeur référent pour les usages pédagogiques numériques, tutorat, référent culture). Cette indemnité annuelle, versée en fin d’année scolaire, sera totalement modulable par le chef d’établissement et par le recteur.
Le recteur pourra « répartir cette enveloppe entre les établissements en fonction des priorités académiques ». Il pourra tenir compte du nombre d’élèves, de la spécificité de l’établissement etc. Le chef d’établissement devra veiller « à ce que les critères de modulation de l’indemnité retenus au sein des établissements soient objectifs et transparents. Conformément au deuxième alinéa de l’article 5 du décret, les attributions individuelles vous sont proposées par le chef d’établissement en fonction de la participation effective des intéressés, la fixation définitive de ces montants relevant de votre compétence. Le montant des attributions individuelles doit ainsi prendre en compte l’investissement de l’enseignant ou du conseiller principal d’éducation dans ces fonctions, tout comme la réalisation des objectifs fixés en début d’année scolaire dans le projet d’établissement et la concrétisation de projets pédagogiques. » Cette nouvelle rémunération renforce l’autonomie de l’établissement et du chef d’établissement.
Evaluation CM2 : La CGT et Sud appellent à la grève
Les deux organisations syndicales ont déposé un préavis pour les journées du 17 au 21 janvier. Pour la CGT, « ces évaluations ne sont recevables ni sur le fond ni sur la forme. Toujours mal placées dans le calendrier scolaire, elles seront du même type que celles de l’an dernier ne permettant pas la remédiation ». Le syndicat estime que « telles qu’elles sont conçues, ces évaluations visent à démontrer le supposé manque de « rentabilité » de l’école publique et légitimer les choix libéraux du gouvernement, contestables et contestés, en matière de programmes, de suppressions de postes (y compris de Rased), plus largement de réductions des dépenses publiques. Elles s’inscrivent dans le train des réformes qui servent à démanteler le service public d’éducation ». Les deux organisations rejoignent un camps des adversaires de ces évaluations qui réunit les « désobéisseurs » mais aussi les parents de la Fcpe qui ont appelé au boycott.
Concours de direction
Un arrêté publié au J.O. du 13 janvier fixe le nombre de postes offerts aux deux concours de personnels de direction : 1ère classe 50; 2de classe : 700.
Diplôme de compétences en langues régionales
Le B.O. du 13 janvier fixe les conditions d’examen pour obtenir ce diplôme.
Etats-Unis : Les écoles frappées durement par les restrictions budgétaires
Selon Education Week, 46 états américains ont réduit leur budget éducation depuis 2008. Ce sont les administrations del’éducation et l’enseignement supérieur qui ont été les plus touchés, avant les écoles et établissements secondaires.
Mais les restrictions, après avoir été légères en 2007 ou 2008, sont devenues particulièrement dures dans de nombreux états. Ainsi le Michigan a relevé le nombre d’élèves par classe à plus de 30 dès le primaire. Dans le Nevada, on s’attend à une baisse de 10% du budget pour 2012. Ce sont les emplois des activités de l’après école qui sont visés, mais aussi les nouveaux dispositifs de paye au mérite pour les enseignants.
Une semaine dans la tasse de L’Expresso
Les articles les plus lus cette semaine dans L’Expresso :
Les stagiaires du second degré sont bien « en difficultés » estime un rapport du ministère
Réforme du lycée : Le désarroi des profs de seconde
Debarbieux : « Il est temps de chercher le consensus sur les questions de violence scolaire » …
Quand la police à l’Ecole fabrique les délinquants : l’exemple du Texas
Dans 3 semaines, les finales nationales des 41èmes Olympiades des métiers
Les 3, 4 et 5 février prochains, le Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris accueillera les Finales Nationales des 41es Olympiades des Métiers. Pendant trois jours, près de 750 jeunes candidats seront en compétition pour prouver leurs talents.
Ces jeunes gens, âgés de moins de 23 ans, venus de 23 régions de France métropolitaine et d’Outre-Mer, se mesureront dans 48 métiers différents, de l’Agriculture aux Nouvelles Technologies, en passant par l’Automobile, l’Industrie, l’Alimentation, les Services et le BTP.
Durant toute la compétition, les candidats n’auront qu’un seul objectif en tête : décrocher la médaille d’or dans leur métier et, ainsi, leur place dans l’Équipe de France des Métiers qui représentera notre pays lors de la prochaine compétition internationale à Londres en octobre 2011.
Plus de 150 000 visiteurs sont attendus durant les trois jours que durent les Finales Nationales pour rencontrer les candidats et découvrir tous les métiers en compétition.
Comme en 2009 à Lille, un Salon des Métiers sera organisé en même temps par la Région Île-de-France. Une belle occasion de rapprocher les métiers en action tels qu’ils sont pratiqués par les jeunes candidats lors des épreuves des filières de formation qui y préparent.
Le Café est partenaire de cet événement, organisé conjointement par le Cofom (World Skills France) et la Région Ile-de-France. Nos reporters vous feront vivre en détail les différentes étapes qui marqueront ces journées, dédiées à la valorisation des métiers et à la réussite des jeunes déjà engagés dans une voie professionnelle.
Les Apprentiscènes de retour au printemps
Cette année, à nouveau, plus de 650 apprentis franciliens, épaulés de près de 35 metteurs en scène professionnels, vont écrire et mettre en scène en 12 heures seulement des saynètes qu’ils vont ensuite jouer sur les planches de l’Espace Pierre Cardin du mercredi 30 mars au vendredi 8 avril 2011.
Action financée par la Région Ile-de-France depuis 5 années consécutives, Les ApprentiScènes remportent chaque printemps l’enthousiasme de grands professionnels du monde de la scène ainsi que les suffrages d’une audience record : plus de 20 000 spectateurs sont venus les applaudir !
Les Apprentiscènes en reportage
Des diplômés plus égaux que d’autres…
La massification de l’enseignement supérieur est en route. Sa démocratisation avance-t-elle également, interroge le Céreq dans un numéro de Net.Doc consacré à l’insertion professionnelle selon l’origine sociale des diplômés du supérieur.
Selon le Céreq, « si le développement des licences professionnelles a bel et bien permis à davantage d’enfants d’origine modeste d’atteindre le niveau licence, il n’ouvre pas pour autant la porte des destinés professionnelles les plus prisées ». Licences et masters professionnels attirent des étudiants d’origine sociale plus modeste que les autres formations. Ces diplômes sont prisés. Mais ils n’ouvrent pas les portes au statut de cadre. « Les évolutions récentes observées « profitent » donc à un public aujourd’hui plus large et certains types de diplômes (comme les licences professionnelles par exemple) neutralisent plus que d’autres les effets de l’origine sociale sur les débuts de carrières de leurs détenteurs. Les clivages en termes d’origine sociale n’ont pas disparu pour autant », conclut le Céreq.
La classe
Quel bilan pour les résidences d’artistes en maternelle ?
Depuis 2002, l’association Enfance, Arts et langages coordonne des résidences d’artistes en maternelle à Lyon. Elle publie une évaluation de ces actions réalisée sous la responsabilité de Jean-Paul Fillod (Lyon 1). Le rapport suit le travail des artistes et étudie son impact sur les relations dans l’école maternelle par exemple la place des ATSEM. Il étudie aussi le rapport entre pratique artistique dans l’école et pratique artistique hors école.
Programme de mobilité franco-suédois
Créé en 1988, ce programme permet à une quarantaine d’élèves suédois de première ou de terminale d’effectuer une année scolaire à titre individuel dans un lycée français. Les établissements français sont appelés à candidater.
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La recherche
La Culture de l’expression dans Spirale
La revue pédagogique de l’Université Lille 3 consacre son numéro 47 à un couple qui fait ravage dans les débats sur l’école : celui de la culture et de l’expression. D’ailleurs on a envie d’écrire « culture ou expression ». Car, et Spirale le rappelle, c’est bien dans cette alternative que le débat s’est longtemps enfermé, les traditionnalistes défendant la transmission culturelle et jugeant misérables les efforts de certains enseignants pour encourager l’expression de leurs élèves.
De ce conflit, Sophie Statius nous ditq ue nous ne sommes plus dans l’après 68 qui valorisait l’expression. « Le soupçon pèse sur les droits à l’affirmation pure de l’individu : nouveaux programmes en France comme au Québec, révision des pratiques vont dans le sens d’une expression plus conforme à la définition deweyenne c’est à dire d’une expression canalisée, encadrée, rendue possible par lamaîtrise ».
Mais pour arriver à cette conclusion, le numéro enquête sur les origines de la culture de l’expression et en trouve davantage les traces dans les pratiques artistiques que dans Dewey, souvent accusé par les traditionnalistes. Plusieurs articles se penchent sur les rapports entre culture et expression dans les pratiques pédagogiques. Ainsi Eric Dumaître analyse en sociologue la culture des professeurs du secondaire et met en doute que l’expression y soit valorisée. On relèvera aussi un intéressant article de Pierre Sémidor sur les rapports entre expression et culture dans l’enseignement d el’orthographe. La thèse de P Sémidor c’est que la volonté que l’on a de faire écrire précocement les enfants nuit à l’acquisition orthographique. Il montre qu’il est possible de penser ensemble la production d’écrit et l’acquisition des graphies : il faut viser la constitution d’un « habitus orthographique » et non l’apprentissage de règles. Voilà un nouveau débat en perspective…
Spirale n°47, Le culture de l’expression.
CITOYENNETE
Les résistants juifs et la répression de la résistance
Le Cercle d’étude de la déportation et de la Shoah publie un nouveau DVD qui a une double utilité professionnelle pour les enseignants. Il permet de préparer une participation des élèves à la journée du 27 janvier sur la mémoire du génocide. Il s’inscrit aussi dans le cadre du suejt de cette année du Concours national de la Résistance « La répression de la Résistance en France ». Le DVD comprend les témoignages de quatre résistants juifs appartenant à quatre organisations différentes (FTP, Armée juive, Comité de la rue Amelot, Eclaireurs israélites). Il est accompagné d’un livret pédagogique qui met en perspective ces témoignages et permet de les exploiter facilement en classe. Le DVD gratuit sera envoyé sur demande. Participation aux frais de port bienvenue.
Enseigner la Shoah : 1950-2010
Le Mémorial de la Shoah organise dimanche 16 janvier une journée d’étude à l’occasion de la sortie du numéro 193 de la Revue d’histoire de la Shoah. Ce numéro revient sur 50 ans d’enseignement de l’histoire de la Shoah dans le système éducatif français. Georges Bensoussan animera deux tables rondes dédiées à deux questions essentielles : Comment la Shoah est-elle devenue objet d’enseignement ? Quelles difficultés rencontre cet enseignement ?
Les disciplines
Can Europe Be Saved ?
L’article de Paul Krugman, un éditorialiste américain influent , dans le New York Times ne passera pas inaperçu. Il analyse la crise mondiale comme la résultante à égalité des subprimes américains et de la crise de l’euro.
Pour lui « l’Europe a manqué des institutions nécessaires pour rendre la monnaie européenne utilisable. A la place, les européens se sont engagés dans la pensée magique, comme si la noble tache (de créer l’euro) transcendait ces considérations ». Il montre que c’est bien l’existence d el’euro qui rend la crise européenne insoluble, les états ne pouvant avoir recours à la dévaluation et les pays épargnés par la crise comme l’Allemagne refusant de payer pour les Espagnols. La seule solution qu’il envisage c’est de renforcer la construction européenne par une union fiscale par exemple.
Enquête démarches d’investigation en sciences, technologie et mathématiques, ENSL-INRP
Différentes prescriptions, communes aux mathématiques, sciences de la vie et de la Terre, sciences physiques et chimiques, technologie, visent l’initiation des élèves aux démarches s’appuyant sur l’investigation (socle commun de connaissances et de compétences, programmes de collège, enseignement d’exploration de seconde « Méthodes et pratiques scientifiques »…).
Des membres de différentes équipes de l’ENSL-INRP, ont élaboré une enquête sur les démarches d’investigation qui s’adresse aux enseignants de collège et de lycée, de ces quatre disciplines. Les résultats de cette enquête devraient pouvoir contribuer, aux regards croisés entre disciplines et à la coordination du travail quotidien des enseignants.
Enseigner les sciences au primaire
Le dernier numéro de Fenêtres sur cours, la revue du Snuipp, contient un intéressant dossier sur l’enseignement des sciences au primaire. On retiendra par exemple l’entretien avec Pierre Léna, responsable de La main à la pâte, qui pointe la nécessité de la formation et du soutien instuitutionnel pour promouvoir l’enseignement des sciences au primaire. Deux conditions rarement réunies.
le Cafe
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