Texte de Julie Anne, illustrations de Fred Yvetot
Ca bouge… on le voit, on le sent, on le vit, on le lit. Les écrans entrent dans les CDI et les foyers, sortent des poches en tout lieu… Quelques lectures et sites pour donner du poids à nos pratiques et ouvrir quelques réflexions sur des perspectives -on ne sait même pas si on sait les imaginer….
« Les jeunes ne sont plus intéressés par l’outil-ordi »
Cela risque de décomplexer plus d’un collègue, se sentant parfois dépassé par l’apparente virtuosité des moins de 18 ans avec les TICE : non, nos élèves, « digitals natives » (natifs numériques), tombés dans les Nouvelles Technologies quand ils étaient petits, ne sont pas si à l’aise que cela !
L’article se fonde sur un des nombreux rapports sur le sujet, émanant de la Fondation Travail et Technologie de Namur (Belgique), et par une interview de l’universitaire Jean-Noël Lafargue qui, lui, parle plutôt de « digital naives » ! Une approche de la chose plutôt orientée « média » que « outil », plutôt fondée sur la facilité que sur une vraie prise en main : les jeunes générations semblent être de plus en plus consommeurs et de moins en moins créateurs. Et ne savent pas très bien où se trouve la frontière entre légal et illégal, quand des outils existent pour la transgresser facilement et gratuitement.
« Ceux d’aujourd’hui ont un ordinateur, sont devant quatre heures par jour mais ils peuvent ne pas savoir comment ouvrir un fichier texte » : et c’est là qu’on se dit que le B2i, finalement, n’est pas qu’un intrument de validation de compétences apprises hors contexte scolaire…
Si la conclusion est peut-être un poil pessimiste – on devrait pouvoir également se réjouir d’une telle démocratisation au final, d’usage, d’accès et de coût-, l’interview permet de remettre quelques vérités en place.
L’article sur Ecrans.fr
http://www.ecrans.fr/Les-jeunes-ne-sont-plus-interesses,9392.html
Des fiches et activités pour le B2i
La riche sitographie, faite par Claudine Vidal du CRDP de Nice, si elle n’a pas été mise à jour depuis mars 2009, pourra rendre encore bien de précieux services. Elles sont classées par discipline.
La page
http://www.crdp-nice.net/bouquet/ressources.php?rub_id=5&ssr_id=48&cat_id=1107
Sur le site du Café, un dossier très complet
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/b2i_index.aspx#a1
Sur le site du Café, un feuilleton sur sa mise en place et les outils pour le lycée
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/documentation/Pages/2007/85_CDI_B2i_1.aspx
Adieu clavier, la génération digitale grandira avec l’écran tactile
Cet article de Sarah Perez va dans ce sens, en montrant combien c’est l’évolution de l’outil-même qui a permis cette transformation. En sera-t-on bientôt à regretter la disparition du classique clavier/souris ? En tout cas, de sacrés changements en perspective, avec l’avènement de l’écran tactile partout.
L’article sur ReadWriteWeb
Pourquoi l’iPad pourrait (aussi) bousculer le monde de la BD
L’arrivée de l’IPad dans nos contrées a fait beaucoup de bruit : de nombreux articles sur l’engin, des réflexions tout aussi nombreuses sur le nécessaire repositionnement des éditeurs et de leurs contenus. Mais qu’en sera-t-il plus spécifiquement pour la bande dessinée ?
Rêvons un peu, dit en substance Annaïg Plassard, auteur de l’article : et si on pouvait se mettre à zoomer ou à naviguer dans les cases ? A changer la linéarité de la lecture ? A rajouter de la musique en adéquation avec la lecture ? Et faire d’autres choses qui, sans tomber dans le piège de la « gadgétisation » et de la dénaturation de ce qu’est la bande dessinée même, permettrait d’exploiter et d’aller au-delà des « limites du médium ».
L’article
http://www.slate.fr/story/17903/pourquoi-lipad-pourrait-aussi-bousculer-le-petit-monde-de-la-bd
Facebook, ou l’avènement d’un « web social par défaut »
A méditer : et si demain, Facebook s’interconnectait à tout lors de la navigation de l’internaute, permettant le partage de données personnelles en ligne avec ses contacts, au sens plus ou (et surtout) moins restreint du terme ? C’est l’un des projets du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, qui parle à ce titre d’ « expérience sociale utile » du Net. C’est aller donc un pas encore plus loin que le « simple » partage d’opinions et de liens que l’on peut faire sciemment sur la susdite plateforme : car là, on pourra tracer l’internaute- « ami », sans lui demander son avis. Et l’authentification sur les sites partenaires se fera automatiquement : les sites en question auront donc accès à notre profil (données qui seront d’ailleurs une manne pour Facebook).
De nombreuses séances sur les droits et la vie privée sur le Net en perspective !
L’article de Alexandre Hervaud sur Ecrans.fr
http://www.ecrans.fr/Facebook-ou-l-avenement-du-web,9734.html
« Pourquoi je suis « ami » avec mes étudiants»
…ou comment user judicieusement des réseaux sociaux dans son rapport pédagogique aux élèves.
Olivier Ertzscheid nous présente son utilisation de Facebook qui offre un contact rapide et enrichi avec ses étudiants, avec partage de ressources et échanges interactifs (que ne permettait pas, ou moins, son utilisation du blog pour les cours).
Facebook permet ici un simple « déplacement de médiation » et permet des « interactions vivantes », en partant d’un outil presque démocratiquement connu, sinon usité, mais dont le pédagogue doit aider une prise en main approfondie (cf. l’article ci-dessus de Jean-Noël Lafargue).
L’exemple d’un enseignant qui remonte « sur l’estrade virtuelle des sites sociaux ».
Le post de Olivier Ertzscheid
http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2010/03/pourquoi-je-suis-ami-avec-mes-etudiants.html
Gérer sa vie privée sur Facebook
Pour « préserver leur espace d’intimité numérique » (comme le disait Olivier Ertzscheid ci-dessus), Frédéric Tempez (IUFM Nord-Pas-de-Calais) propose sur son blog un tutoriel pour filtrer les informations en fonction des profils des contacts.
Le tutoriel
http://ftempez.wordpress.com/2010/04/08/facebook[…]
La BNF signe un partenariat avec Wikimédia France
Qui l’eût cru ? Tels les moines copistes du Moyen-Age, travaillant minusieusement leurs manuscrits à la main, les internautes bénévoles du projet Wikisource ( bibliothèque libre d’ouvrages tombés dans le domaine public, consultables gratuitement) vont prêter main-forte à la BNF dans sa grande entreprise de numérisation de milliers de textes, en échange de 1400 oeuvres qui seront disponibles dans Wikisource. Pourquoi ? Parce que le logiciel de reconnaissance optique des caractères, qui scanne et transcrit numériquement les documents (permettant ainsi la recherche directe en plein texte) butte tout simplement sur certains mots mal écrits ou les outrages du temps. Là où la technologie trouve ses limites, l’humain reste irremplaçable ! Comme le dit un internaute en commentaires : « en voilà une coopération intelligente ! ».
L’article
http://www.ecrans.fr/La-BnF-signe-un-partenariat-avec,9610.html
Sur le site du Café : un dossier sur les bibliothèques numériques :
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/documentation/Pages/2009/CDI_99_Bib_num.aspx
Pour le plaisir
Plongés dans un livre : quand l’expression fait réellement sens…
Faites par l’artiste Lissy Laricchia, ces oeuvres sont tout simplement merveilleuses…, et ô combien parlantes !
http://www.ecrans.fr/Plonges-dans-un-livre,9790.html
Les expressions BD célèbres à l’assaut de la langue française
« Bachibouzouk », « le syndrome Iznogoud », « Engagez-vous qu’il disaient… » : nombreuses sont les expressions nées dans des bulles et devenues désormais des expressions à part entière de la langue française.
http://bd.suite101.fr/article.cfm/les-expressions-bd-celebres-a-lassaut-de-la-langue-franaise-
Pratiques culturelles à l’ère numérique et crise de la lecture ? Compte rendu d’une journée d’étude à la BnF sur le site du Café Pédagogique
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/documentation/Pages/2010/110_CDI_Une.aspx