LE FAIT DU JOUR
Avec le rapport Papon, le train budgétaire traverse la cour des tout petits
ÉDITORIAL
De la co-responsabilité à l’appropriation d’un parcours d’engagement, l’exemple des jeunes en Junior Association.
LE SYSTEME
RASED : Derrière les manifestants, 100 000 signatures… l 14 000 postes seulement aux concours en 2009 l L’Assemblée conteste le nombre d’années de scolarisation l Le congrès de la Fname l Un ministre de l’intérieur se délivre de faux diplômes….
L’ÉLÈVE
Base élèves clarifié l Une pétition pour les enfants autistes
LA CLASSE
Professionnaliser.
CITOYENNETE
Après la victoire d’Obama l Les immigrés soumis à un examen de français et d’instruction civique.
LES DISCIPLINES
Français : La Belgique adopte la réforme orthographique l Documentation : Enseigner l’Europe l Eco-droit : La rénovation.
Le fait du jour
Avec le rapport Papon, le train budgétaire traverse la cour des tout petits
« L’école n’a pas vocation à accueillir les enfants de 2 ans. Elle doit être une école à part entière ». C’est par cette affirmation que Monique Papon et Pierre Martin, sénateurs UMP, ont commencé la présentation de leur rapport sur l’accueil des enfants de 2 à 3 ans entièrement à charge contre l’école maternelle.
Le rapport Papon est une copie du rapport Tabarot. Il aurait dû sortir au même moment que celui-ci et il en reprend les propositions sans réussir à atteindre son niveau d’argumentation. Pour M. Papon et P. Martin, comme pour Michèle Tabarot, il faut fermer les écoles maternelles aux enfants de moins de trois ans et ouvrir des « jardins d’éveil » où ne seraient accueillis que les 2-3 ans, qui s’abriteraient dans les locaux des écoles maternelles et qui auraient un taux d’encadrement identique à celui des écoles maternelles (1 adulte pour 15 enfants), mais qui ne seraient pas gratuits. Autrement dit, un ersatz d’école maternelle payant et sans instits.
Les arguments avancés par Monique Papon et Pierre Martin sont-ils convaincants ? Ils estiment qu’un enfant de 2 ans est très différent d’un autre de 3 ans et que les enseignants de maternelle ne sont pas assez formés pour les accueillir. Ils s’appuient sur le rapport Bentolila pour qui « scolariser très tôt c’est renforcer le ghetto ». Ils rappellent aussi que la scolarisation à deux ans recule et qu’elle est inégale d’une région à l’autre, situation qui ne reflète pas, comme ils ont essayé de le faire croire, une réduction de la demande, mais des suppressions de postes imposées par le ministère, les classes .de toute petite section étant devenues une variable d’ajustement pour les inspecteurs d’académie. Pour conclure, les rapporteurs déclarent qu’au bout de 4 ans d’école maternelle « les enfants n’en peuvent plus, ils sont usés »… Il semble pourtant que 100% continuent leurs études…
Est-ce parce que la scolarisation précoce profite aux défavorisés et aux étrangers que la majorité veut la supprimer ? Car ils sont bien obligés de reconnaître l’impact positif de la scolarisation à deux ans, démontré sur les évaluations de l’école primaire et sur le taux de redoublement. 82% des enfants arrivent à l’heure en 6ème quand ils sont scolarisés à 3 ans, 86% à 2 ans. Il est particulièrement positif pour les enfants étrangers ou de milieu défavorisé. Aux évaluations de CP, 44% de ces enfants scolarisés à 2 ans atteignent la médiane contre 34% pour la scolarisation à 3 ans. Interrogés sur le fait que ce sont justement ces familles qui ne pourront pas payer le jardin d’éveil, les rapporteurs ne trouvent comme argument que l’inégalité actuelle de la répartition de l’accès à l’école à deux ans…
Vers un examen d’entrée à l’école maternelle ? Fermer l’école de 2 à 3 ans c’est aussi redessiner l’école maternelle. Pour les rapporteurs, l’école de 3 à 6 ans doit être « une école à part entière », certainement celle de la transmission. Du coup ils envisagent « qu’une commission étudie les passages du jardin d’éveil vers l’école maternelle ». Le mot « examen » est repoussé mais tous les enfants n’auront pas le droit à intégrer la petite section !
Présent lors de la conférence de presse, Yannick Bodin, sénateur socialiste, a condamné le rapport. Il estime que l’entrée à l’école ne relève pas de l’état-civil mais de la maturité personnelle de chaque enfant. Il est important que les enfants gardent le droit d’entrer à deux ans s’ils en sont capables. Il craint l’aggravation des inégalités sur le territoire et des conditions de vie des familles modestes si les écoles ferment sur cette tranche d’âge.
Pour Hélène Le Crom, de la Fcpe, le rapport est « difficile à accepter quand il s’agit de sortir de l’école les 2-3 ans sans projet défini, à la différence de l’école maternelle, sans accès pour tous les enfants au jardin d’éveil, alors que l’école est gratuite ».
Le Se-Unsa a réagi dès le 4 novembre et interroge : « par quel miracle, quand, avec quels personnels, avec quel financement, ces nouveaux jardins d’éveil jailliront-ils du néant ? Les rapporteurs n’en disent rien. La seule certitude réside pour eux dans la fin annoncée de toute scolarisation à l’âge de deux ans… La démarche des deux sénateurs vient s’inscrire dans la droite ligne de l’instruction à charge contre l’école maternelle commanditée par l’UMP. Son objectif n’a rien d’éducatif : il s’agit de justifier les économies budgétaires en désengageant l’Etat de l’accueil des tout-petits… Le SE-UNSA appelle les enseignants à faire de la défense et de la promotion de l’école maternelle un élément fort de la journée de grève du 20 novembre ».
Dans le Café, le rapport Tabarot
Dans le Café, le dossier maternelle
Dans le Café, l’observatoire d el’enfance
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De la co-responsabilité à l’appropriation d’un parcours d’engagement, l’exemple des jeunes en Junior Association.
Comment favoriser au lycée la construction de l’autonomie des jeunes ? C’est une des finalités affichées par la réforme du lycée d’enseignement général et technologique qui entrera en vigueur à la rentrée 2009. les Juniors Associations fêtent cette année leurs dix ans d’existence et le Réseau National a acquis une expérience qui permet de dégager des principes d’actions.
Alors que la création d’associations de loi 1901 est réservée dans la pratique aux majeurs, de nombreux jeunes mineurs souhaitent tout de même entreprendre des projets collectifs. Le Réseau National des Juniors Associations leur propose de s’associer, dans une démarche qui comprend des avantages équivalents : la « Junior Association ».
Les jeunes de moins de 18 ans entrent le plus souvent dans une dynamique de projet par ses aspects les plus pratiques : recherche d’un local, besoin de se rencontrer, animation d’un skate park, mise en place d’une soirée, d’une action, volonté de faire « bouger » leur commune. Leur première motivation est souvent d’organiser quelque chose pour les jeunes, et ils ont le sentiment qu’il ne se passe rien les concernant. Ils ont également une volonté forte de changer l’image de la jeunesse vis à vis des adultes, des médias. En devenant acteurs sur leur propre territoire, ils recherchent tous à montrer qu’ils peuvent agir pour eux-mêmes ou pour les autres.
La dynamique d’un projet associatif permet, entre autres, reconnaissance, crédibilité et soutien. Les jeunes sont également en demande d’apprentissages et d’autonomie.
Nous revendiquons clairement nos missions éducatives vis à vis de ces jeunes :
– L’autonomie ne se construit que s’il y a des repères, des valeurs que l’on peut s’approprier, redéfinir ou même refuser.
– L’autonomie, c’est procurer les moyens de gérer et de négocier ses dépendances : Ce n’est donc possible que s’il y a des interlocuteurs et nous affirmons indispensable un travail d’accompagnement : travail d’écoute, de mise en confiance, un nécessaire effacement et une valorisation du projet, autant de postures qui déterminent un dialogue qui s’instaure entre les jeunes porteurs du projet, et le ou les adultes qui les accompagnent.
Nous vivons dans un monde de plus en plus réglementé et dans cette démarche de contrat mutuel entre les jeunes et les adultes, de co-responsabilité, on ne peut pas se contenter d’ouvrir le parapluie : permettre aux jeunes de prendre des risques dans un cadre sécurisé, cela commence par le simple fait que ce soit possible, qu’une écoute s’installe. Il faut bien sûr mesurer les risques, et il s’agit souvent d’un véritable travail d’anticipation pour viser la réussite du projet (motivation des jeunes, demandes d’autorisations, accords des parents, soutiens des collègues et des élus,…). Il ne faut pas non plus craindre la répétition des tentatives voire de l’échec (refuser l’échec peut conduire à faire à la place des jeunes).
Nous pouvons déterminer plusieurs pistes investies par ces jeunes lors de cette expérience en Junior Association :
– un espace d’apprentissage et de construction associative, alliant élaboration de projet, vécu en groupe et prise de responsabilité (la gestion d’un compte bancaire est un exemple très précis) ;
– la construction du groupe puis l’ouverture vers les autres : d’un projet plutôt centré sur eux-mêmes, les jeunes recherchent des partenariats, marquent clairement leur solidarité quand ils se sentent reconnus et ont gagné en confiance en soi ;
– une envie d’agir et de s’engager pour une cause qu’ils ont volontairement choisie, que ce soit en continuant le projet de la Junior Association en créant une association de loi de 1901 ou en rejoignant d’autres engagements estudiantins, locaux ou en lien avec une actualité personnelle ou médiatique.
le Réseau National des Juniors Associations a confié à Stéphanie Rizet, sociologue, une étude sur l’influence de cette expérience en Junior Association sur le parcours professionnel et personnel des jeunes : ce travail sera présenté fin 2008 à partir du site Internet www.juniorassociation.org : réinvestissement des apprentissages acquis dans cette dynamique de projet collectif, investissement dans d’autres formes d’engagement, sont par exemple, deux des aspects que présenteront cette étude.
Thierry Crosnier
Délégué Général.
Retrouvez tous les mercredis la tribune de La Ligue de l’enseignement
RASED : Derrière les manifestants, 100 000 signatures…
Après le succès du congrès de la FNAME, l’échéance de la manifestation du 4 novembre devant l’Assemblée Nationale, le jour de la discussion sur le budget de l’Education Nationale, devait constituer un nouveau temps fort de la mobilisation des personnels de RASED pour défendre leurs emplois, menacés par la réorganisation prévue par le projet de « redéploiement » de 3000 d’entre eux.
Plusieurs centaines de personnes ont donc convergé vers la capitale, pendant leurs vacances. Durant deux heures, les organisateurs, dont la FNAREN et la FNAME, ont enchaîné témoignages de terrain, messages de soutien de députés, de fédérations syndicales ou d’associations. Le reportage du Café vous donne à voir et à entendre les manifestants.
Les députés ont malgré tout adopté le budget et la suppression des 3 000 postes. Mais la popularité de la pétition (près de 100 000 signataires !) amène le gouvernement à tenter de justifier les suppressions dans une fiche du porte-parole du gouvernement.
14 000 postes seulement aux concours en 2009
« En 2009, 14 000 postes seront mis aux concours dans le premier et le second degré » annonce Xavier Darcos dans son discours sur le budget de l’enseignement scolaire à l’Assemblée nationale le 4 novembre. Ce nombre est à comparer à ceux de 2008 : 11 349 postes avaient été mis en concours dans le primaire et 11 628 dans le secondaire, soit près de 23 000 postes.
Sans surprise, l’Assemblée a adopté le 4 novembre le projet de budget 2009 grâce aux voix de la majorité.
L’Assemblée conteste le nombre d’années de scolarisation
Va-t-on vers une réduction de la scolarité en France ? Cette question est indirectement posée dans le rapport d’Yves Censi sur le budget 2009 de l’enseignement scolaire. Après avoir comparé les coûts de la scolarisation en France et dans d’autres pays, il apporte un argument nouveau pour la réduction des dépenses : « la durée de la scolarisation est supérieure en France à la moyenne des autres pays européens. Le nombre d’années de scolarisation dite « universelle » au sens de l’OCDE (taux de scolarisation supérieur à 90 %) est de 15 en France contre 13 années en moyenne dans les autres pays européens ». Très probablement cette remarque signifie que, dans l’esprit de la majorité, le déshabillage de la maternelle n’est pas terminé.
Yves Censi apporte d’autres éléments budgétaires intéressants sur la diminution des différents postes au budget. Alors que le thème des « 97 000 » enseignants sans élèves est encore utilisé, le rapport montre au contraire les efforts de gestion qui ont été accomplis. Ainsi les surnombres disciplinaires ont fondu passant de près de 4 000 postes en 2005 à 1789 en 2008 et 1 000 en 2009. Cela s’est fait au prix de conditions de travail difficiles pour les enseignants : dans certaines disciplines la zone d’intervention du remplaçant correspond à l’académie… Un effort a aussi été fait sur les remplacements : le taux de remplacement atteint 85%. Sur cet axe-là, le rapporteur préconise le retour de la bivalence chez les enseignants.
Le rapporteur souhaite réorienter l’action ministérielle sur quelques points. D’abord sur la précarité des emplois de contrat aidé ou d’AVS : il demande des contrats plus longs avec une formation.
Le congrès de la Fname
Il y a dix ans, leur premier congrès rassemblait à peine trois cents personnes, mais ils étaient plus de mille à celui de Châtellerault, les 23 et 24 octobre. L’incendie allumé par le ministre avec la disparition programmée des RASED n’y a sans doute pas totalement étrangère. Mais avec sa présence remarquée dans la manifestation du 19 octobre, et avant celle de mardi 4 novembre devant l’Assemblée, la FNAME (Fédération Nationale des Maîtres E) joue un rôle fédérateur important.
Gérard Toupiol, son président, a rappelé lors de son intervention d’ouverture les inquiétudes et la colère des enseignants spécialisés confrontés aux risques d’aggravation de l’échec scolaire pour les plus démunis. La salle entière s’est levée pour une minute d’un silence impressionnant, pour signifier son refus de la suppression des 3000 postes de RASED programmée dans la loi de finances 2009.
Un ministre de l’intérieur se délivre de faux diplômes…
Ali Kordan n’est plus ministre de l’intérieur en Iran. Le bras droit du président Ahmadinejad a dû quitter son ministère le 4 novembre après un vote de défiance du parlement iranien nous apprend le Guardian. L’opposition a découvert que le diplôme d’Oxford du ministre était un faux grossier. Ali Kordan s’était aussi gratifié de deux diplômes d’universités iraniennes tout aussi faux.
L’affaire touche directement le président puisqu’il a censuré le site Internet qui avait découvert le premier faux et soutenu jusqu’au bout le faussaire, ce qui est un peu difficile à justifier quand on prétend appliquer sur terre la justice divine.
Base élèves clarifié
Le Journal Officiel du 1er novembre publie un arrêté créant le fichier Base élèves. Le texte définit à la fois les droits d’accès et le contenu du fichier qui ne comprendra que les noms et adresses des responsables de l’enfant sans mention de nationalité ou d’origine ethnique. La Ligue des droits de l’homme, le Se-UNsa se sont déclarés satisfaits par cet arrêté.
Une pétition pour les enfants autistes
« Je revendique de l’Etat… que l’Autisme soit enfin reconnu conformément aux critères de l’O.M.S ». L’association Léa pour Samy milite pour l’intégration des enfants autistes. Elle s’indigne de l’enfermement psychiatrique dans lequel nombre d’enfants sont classés.
La classe
Professionnaliser
D’ouvrages en colloques, de rapports en circulaires, on n’en finit pas, depuis une vingtaine d’années, de filer la métaphore autour d’un drôle de concept. : la professionnalisation des enseignants. Les dix compétences de l’enseignant (ou plus si affinités) sont désormais la loin inscrite dans le marbre. On entend leur permettre de « poser les gestes efficaces » (ceux qui font que leurs élèves apprennent ?), « reconnaître leur valeur » (par les temps qui courent…), les faire devenir « réflexifs », capables d’assumer en professionnels les « tensions du métier » ? Savant, artisan, technicien, ingénieur, mage, artiste, praticien réfléchi, chercheur, acteur social ou un fonctionnaire exécutant des directives avec zèle ?
Après un bref rappel du concept et de ses différentes déclinaisons, le Café tente un arrêt sur image. » Le terme « professionnalisation » fait l’objet de critiques sévères : pour certains, à l’instar du terme « compétence », c’est l’entrée en force d’une terminologie anglo-saxonne qui veut remplacer les compétences disciplinaires en « savoir-agir » aux contours flous. Parle-t-on de professionnaliser les médecins ?
Professionnaliser, expliquent les défenseurs de la notion, ce serait alors, pour les enseignants, articuler les connaissances disciplinaires nécessaires à l’enseignement avec un « savoir aider », « savoir faire apprendre » les élèves. On touche là à un nouveau défi du métier d’enseignant, sommé de passer d’une obligation d’enseignement à une obligation d’apprentissage… La « responsabilisation de l’enseignant », très présente dans les discours ministériels actuels, glisse-t-elle désormais vers « l’obligation de résultat ».
En ce sens, de la même façon qu’il entend « individualiser » les processus d’apprentissage, le discours managérial ne cherche-t-il pas à rompre avec le collectif des enseignants, suspecté de résistance ou de blocage ?
Citoyenneté
Après la victoire d’Obama
Obama l’emporte avec 3 millions de voix d’avance sur Mc Cain, qui a accepté sa défaite. Il devient le 44ème président des Etats-Unis. C’est l’occasion de rappeler que le Café a publié un dossier pour aborder cette question en cours d’anglais. Nous avions également, il y a 2 semaines, fait le point sur les programmes éducatifs des deux candidats.
Aujourd’hui c’est le Centre d’analyse stratégique du premier ministre qui publie une analyse des programmes globaux des deux candidats. « Cette note propose une analyse comparative des programmes des deux principaux postulants à la succession du Président George W. Bush à la Maison Blanche sur quatre enjeux : l’économie, la santé, l’éducation et le numérique…. Qu’il s’appelle Barack Obama ou John McCain, le 44e président des États-Unis devra équilibrer les exigences du court terme avec les besoins de financement à long terme. Le pays a clos fin septembre son exercice budgétaire 2008 sur un déficit fédéral record de 455 milliards de dollars, lequel pourrait dépasser les 1 000 milliards lors de l’exercice 2009 qui a démarré début octobre. Les marges de manoeuvre de la prochaine administration qui entrera en fonction le 20 janvier prochain s’en trouveront limitées ».
Surle Café, le dossier élections en anglais
Sur le Café, ce qui attend l’école américaine
Les immigrés soumis à un examen de français et d’instruction civique
Un décret publié au J.O. du 30 octobre définit les conditions à remplir pour l’entrée sur le territoire français. Tout étranger non européen devra passer un examen de français et d’instruction civique. Pour cela il devra suivre des formations longues (pour la langue) et où sera évaluée en premier lieu l’assiduité.
Les disciplines
Français : La Belgique adopte la réforme orthographique
« Conscients que l’orthographe du français pèse lourdement sur l’apprentissage de l’écriture, les Ministres Fadila Laanan (Culture et Audiovisuel), Christian Dupont (Enseignement obligatoire), Marie-Dominique Simonet (Enseignement supérieur) et Marc Tarabella (Enseignement de promotion sociale) invitent dès la rentrée scolaire les professeurs de français de tous niveaux à enseigner la « nouvelle orthographe » de 1990 et leurs formateurs à y préparer adéquatement les maîtres ». La Belgique francophone rend obligatoires, nous apprend la Lettre d’Enseignement.be, les corrections orthographiques de 1991.
Le site d’aide aux enseignants
Documentation : Enseigner l’Europe
Quelles ressources pour enseigner et apprendre l’Europe ? Savoirs CDI publie les échanges qui ont eu lieu les 27-28 octobre lors des 4èmes Rencontres nationales de la liste CDI Doc.
Eco-droit : La rénovation
L’académie de Strasbourg publie des animations pour faire cours dans l’esprit des nouveaux programmes.
le Cafe
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