Savez-vous ce qui peut permettre une gestion pédagogique moderne et efficace ?
Savez-vous ce qui peut permettre d’assurer une plus grande mixité sociale ? une meilleure émulation pédagogique ? la mutualisation des moyens en faveur des élèves en difficultés ?
Figurez-vous qu’une loi est en préparation sur la question, déposée par trois députés UMP.
Doté d’un statut juridique, l’Etablissement Public d’Enseignement Primaire (EPEP) serait piloté par un conseil d’administration (élus locaux, représentants des enseignants, non-enseignants et parents, dirigé par un président). Le directeur deviendrait « l’exécutant des délibérations prises », « rendant compte à l’autorité académique » et chargé « de toutes dispositions nécessaires pour assurer le bon fonctionnement du service public »
Le projet de loi prévoit que tout école actuellement à 15 classes passerait automatiquement au statut d’EPEP par arrêté du Préfet. Les communes pourraient décider de regrouper les petites écoles pour atteindre le seuil de 13 classes pour la création d’un EPEP.
Déjà prévus par la loi de 2004 à titre expérimental, mais sans grand succès, les EPEP semblent donc être un projet important pour le ministère. D’ailleurs, le ministre annonçait la couleur devant la commission des finances du Sénat début juillet : « Nous voulons rationaliser les 57 milliards d’euros en donnant davantage d’autonomie aux établissements et en créant les établissements publics du premier degré, avec des établissements qui aient de vrais patrons, à qui nous puissions déléguer des budgets, qui les gèrent et qui nous rendent compte ». Les quatre grands attendus de la loi, énoncés en ouverture de ce propos, ne devraient en être que les conséquences logiques…
La réaction de l’ANDEV
Xavier Darcos avait annoncé la couleur
Le texte de la Loi
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