Par François Jarraud
Homosexualité, éducation à l apaix, loi sur le voile, données informatiques : des éléments d’appréciation pour les enseignants.
Remise du prix Unesco de l’éducation à la paix
L’Unesco remet aujourd’hui 18 septembre le Prix de l’éducation à la paix à l’institute for Justice and Reconciliation d’Afrique du Sud. Né en 2000, l’IJR travaille à la réconciliation entre les communautés après la chute de l’apartheid.
Communiqué
http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=43382&URL_DO=DO[…]
L’Ecole fait son coming out
« Longtemps l’école a observé un silence gêné dès qu’il était question d’homosexualité, et bien souvent fermait les yeux sur les injures homophobes fréquentes au point d’en être banalisées » assure le Snes. » Pourtant des élèves confrontés à l’homophobie tentent de se suicider dans des proportions très inquiétantes. Pourtant des jeunes développent une haine homophobe qui les conduit parfois à des actes de violence inouïe ». Un cortège intersyndical (FCPE, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNEF, UNL, UNSA Education) a participé à la marche des fiertés LGBT samedi 28 juin à Paris.
Communiqué Snes
http://www.snes.edu/spip.php?article15061
Faut-il rendre les têtes maories ?
» Les têtes maories, encore dispersées dans les musées européens et aux États-Unis, ont une histoire qui rappelle les pires heures du colonialisme. En effet, lors de la colonisation de la Nouvelle-Zélande, les Européens se passionnent pour ces têtes humaines tatouées, tradition du peuple maori, qu’ils considèrent comme des objets de curiosité et de collection. Les collectionneurs privés se lancent dans de véritables « chasses aux têtes », à la recherche des plus beaux spécimens, qui font l’objet d’un commerce barbare. En vue de satisfaire la demande européenne, les tatouages de tête, initialement réservés aux chefs guerriers, concernent également les esclaves qui sont ensuite décapités pour faire l’objet d’échanges ». La sénatrice Catherine Morin-Desailly a déposé une proposition de loi tendant à autoriser les musées à rendre ces têtes.
Proposition de loi
http://www.senat.fr/leg/ppl07-215.html
Les Sikhs et la laïcité en Europe
Oubliés de la loi sur le voile, on se rappelle que les rares Sikhs vivant en France ont été victimes de ce texte et obligés de quitter les écoles publiques. La décision avait été vivement critiquée à l’époque par le New York Times qui écrivit « la situation des Sikhs souligne les dangers qui guettent l’Etat quand il s’aventure dans le monde compliqué des pratiques religieuses ».
La question rebondit ce mois ci en Grande-Bretagne et en Belgique. Au Pays de Galles, une jeune Sikh a été exclue de son collège pour s’obstiner à porter un kara, un bracelet qui a une valeur religieuse dans un établissement qui interdit le port de bijoux. La jeune fille a trouvé une place dans une autre école publique mais l’affaire est instruite devant la Haute Cour.
En Belgique, un tribunal a estimé qu’une école avait outrepassé ses droits en excluant 4 jeunes Sikhs pour port du turban. Ils réintegreront l’école en septembre.
Sur le Café
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/070226index.aspx
En Belgique
http://www.levif.be/belga/generale/78-6-55550/des-sikhs-pourront[…]
Au Pays de Galles
http://www.guardian.co.uk/world/2008/jun/17/religion.schools
Les données personnelles insuffisamment protégées
Un énorme trafic de données en Allemagne, les revenus des Italiens publiés sur l’internet, l’absence de sécurité sur la protection de Base Elèves : autant d’exemples qui mettent nos libertés en danger. La Ligue des droits de l’Homme de Toulon propose une page d’informations sur ce sujet.
LDH Toulon
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2828
Conflit autour de la biométrie dans un collège
Outil sensé faciliter la gestion, l’informatique peut aussi rendre l’établissement ingérable. C’est, selon l’AFP, ce qui arrive au collège de Poussan (Hérault) où des parent s’opposent à la mise en route d’une borne biométrique identifiant les élèves entrant à la cantine grâce au profil de leur main. Des parents se sont mobilisés contre ce contrôle, entraînant un chahut dans l’établissement, l’exclusion de 250 élèves, peut-être des violences sur des enfants. Ce qui est certain c’est que la principale a giflé un parent.
La Cnil donne le droit aux parents de refuser ce refuser ce dispositif. Un système alternatif doit être prévu.
Dépêche AFP
http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_act[…]