François Jarraud
Dans la compréhension du fascisme depuis longtemps deux écoles s’opposent : l’approche sociologique et l’approche psychologique. Le Programme suisse de recherche sur l’extrême droite PNR40+ apporte une nouvelle contribution qui penche vers celle-ci.
« Les extrémistes de droite ne sont pas des perdants de la modernisation » affirme Thomas Gabriel en charge de la recherche. En analysant le cadre de vie d’une vingtaine de militants d’extrême-droite, il a mis en évidence des facteurs familiaux. » Les scientifiques ont mis à jours trois schémas familiaux et formes d’évolution biographiques débouchant sur des attitudes d’extrême droite et des actes de violence:
1. «Démarcation par suradaptation»; dans ce cas de figure, les jeunes reprennent les attitudes politique et les logiques d’action de droite de leurs parents et de leurs grands-parents,
2. «Violence, irrespect et quête de reconnaissance»; ici, l’expérience d’impuissance des jeunes par rapport à la violence au sein de la famille joue un rôle important,
3. «Non prise en compte et quête de sécurité et de différence»; dans ce cas de figure, c’est l’impression de ne pas être pris en compte par les adultes qui s’avère surtout marquante pour les jeunes; une impression qu’ils compensent dans l’environnement correspondant ».
L’étude
http://www.alphagalileo.org/index.cfm?_rss=1[…]
Le programme PNR40+