Par François Jarraud
L’analyse du Se-Unsa
« Notre école façonne des élèves qui manquent de confiance en eux et redoutent l’erreur ; notre école ne sait pas traiter efficacement la difficulté scolaire et le pourcentage d’élèves très faibles est en augmentation ; notre école ne corrige pas les inégalités sociales mais les entérine » estime le Se-Unsa dans un article donné au Café. « Le bilan est inquiétant. Il confirme que la « fracture scolaire » s’accentue. Ses conséquences pour notre pays sont redoutables à très brève échéance ».
Sur le Café,l’article
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/1[…]
Sur le Café ,le dossier Pisa
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages[…]
Le Snes minimise Pisa
« Pour nos élèves, ce type d’évaluation est assez inhabituel. Poursuivant des objectifs plus variés, le système éducatif français ne prépare pas spécifiquement à PISA comme peuvent le faire d’autres systèmes éducatifs » écrit le Snes. Pour le syndicat, Pisa « ne donne qu’une image partielle des systèmes éducatifs » et ne recoupe pas les programmes français.
Le syndicat met donc en garde contre toute tentative d’utiliser les résultats de l’enquête internationale. « En aucun cas PISA ne peut être un élément de pilotage du système éducatif dont l’objectif ne peut se réduire à améliorer les scores à un classement international ».
Communiqué
http://www.snes.edu/snesactu/spip.php?article2810
Pour le Sgen Cfdt, Pisa donne l’occasion de changer l’Ecole
« Ne nous disputons pas autour du thermomètre et attaquons nous aux causes de la fièvre ! » Le Sgen-Cfdt prend nettement position devant les résultats de Pisa. « Faut-il s’interroger longuement sur la place exacte du système éducatif français dans un classement international, alors que tous les observateurs de ce système s’accordent pour reconnaître la « panne » dont il est victime depuis une dizaine d’années : coup d’arrêt à l’élévation générale des niveaux de qualification et échec dans la lutte contre les sorties sans qualification ».
Le syndicat propose » la reconnaissance des équipes éducatives ; la mise en place d’un système d’évaluation collective des personnels sur la base des projets d’établissement ; une action politique, concertée avec les collectivités locales pour développer la mixité sociale dans les établissements scolaires ; un socle commun ambitieux visant la réussite de tous les élèves ».