Par Cyril Froidure
Le Canada aussi… :
Décidément, il y a un paradoxe entre la multiplication des réunions au niveau mondial pour discuter et trouver des solutions au changement climatique et les politiques menées par certains états.
Le Royaume-Uni (voir plus haut) mais aussi le Canada remettent en cause leurs engagements. Le gouvernement canadien, prétextant du coût trop élevé pour son économie d’agir en faveur de la baisse des GES, ne veut plus respecter ses engagements dans ce domaine.
http://www.actualites-news-environnement.com/11360-v[…]
Greentech :
Suivant l’ère du temps, Google, Intel, Microsoft, Dell et consorts se lancent dans l’informatique verte. Au programme, diminution de la consommation d’énergie et amélioration des performances des matériels.
http://www.liberation.fr/actualite/economie_ter[…]
Etats-Unis, consommation d’énergie et réchauffement climatique :
Une étude du McKinsey Global Institute a réalisé des comparaisons de consommation et de productivité énergétique entre les Etats-Unis et les autres grands pays industrialisés ; bilan négatif pour les Etats-Unis.
La suite de l’étude suggère bien sûr d’améliorer la productivité énergétique et nuance au passage la position de l’administration Bush et de son plan de réduction des GES.
http://www.bulletins-electroniques.com/act[..]
Présent en Europe fin août, le négociateur américain, Harlan Watson, chargé des discussions sur l’avenir du protocole de Kyoto, dit souhaiter la conclusion rapide d’un accord sauf que comme le rappelle le journaliste du Figaro, son pays est opposé à toute référence chiffrée. De plus, on peut être sceptique su la volonté réelle d’aboutir à un accord efficace dans la mesure où le président Bush a invité les chefs d’états des grands pays pollueurs à Washington fin septembre pour discuter de ces problèmes. Les observateurs craignent que cette réunion n’accouche d’un accord peu contraignant et donc peu efficace.
Cette impression est renforcée par les démarches entreprises par l’administration Bush et l’Australie. Ces deux pays, non-signataires des accords de Kyoto, souhaiteraient éviter la signature d’un nouveau Kyoto prévoyant des règles contraignantes. Pour cela, Washington aimerait rallier à son option des pays émergents tels que la Chine, L’Inde ou des pays peu enclins à un nouveau Kyoto comme le Canada.
http://www.lefigaro.fr/sciences/20070831.FIG000000069_clima[…]
http://fr.news.yahoo.com/afp/20070906/tsc-australie-apec-[…]
A écouter sur France Culture, dans l’émission « les enjeux internationaux » (Jérôme Garcin, Eric Laurent), celle du 31 août s’interrogeait sur l’évolution de la position américaine à propos du réchauffement climatique. Invité, Dominique Moïsi, membre de l’IFRI (institut français des relations internationales).
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/[…]
Le Japon met un super calculateur au service du GIEC :
Earth Simulator, resté longtemps l’ordinateur le plus puissant et désormais en 20ème position, sera utilisé pour la rédaction du 5ème rapport du GIEC.
Il pourra simuler les changements climatiques avec une résolution de 10 kms à 100 kms pour l’ensemble de la planète, une précision au kilomètre sera disponible pour le Japon.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43951.htm
Les réfugiés climatiques :
Dans un entretien donné à Libération, le chercheur belge, François Gemenne, tente d’éclaircir la notion de réfugié climatique : quelle définition ? Quelle quantité ? Quel statut ? Quelle position des pays d’accueil ?
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/275852.FR.php
La montée des eaux marines risque d’être à l’origine de nombre de ces réfugiés climatiques. D’ores et déjà, certaines zones sont atteintes par la hausse du niveau de la mer. C’est le cas des îles de Sundarbans, situées dans le delta du Gange.
Au fur et à mesure, elles disparaissent recouvertes parles eaux, dans d’autres comme à Ghoramara, une partie des terres est inondée. Les digues et autres levées de terre ne parviennent pas à endiguer le phénomène ; triste constat que celui d’un habitant de cet archipel lorsqu’il évoque le fait que « la mer nous détruit en même temps qu’elle nous fait vivre. »