Par François Jarraud
La rentrée 2007
L’ensemble du secondaire est concerné par deux mesures. D’une part la signature de « contrats d’objectifs » en collège et lycée. » En cohérence avec le projet d’établissement adopté par le conseil d’administration, le contrat d’objectifs est en effet conclu entre l’établissement et l’autorité académique à partir d’un diagnostic partagé. Il définit, au regard du programme annuel de performance académique, un petit nombre d’objectifs à atteindre (de trois à cinq), centrés sur les résultats des élèves, sur la base des orientations nationales et académiques ; il est doté d’indicateurs qui permettent d’apprécier la réalisation des objectifs. Ainsi, par exemple, s’agissant du remplacement de courte durée, à partir du bilan annuel réalisé dans chaque établissement sur la mise en œuvre du protocole, des objectifs d’efficacité seront intégrés au contrat. Ce contrat a une durée pluriannuelle qui pourrait être de 4 ans en collège et de 3 ans en lycée ». Il s’intéresse donc d’abord à la rentabilité des moyens.
Sur ce terrain la circulaire annonce, dans sa partie sur l’égalité des chances, la suppression de nombreuses zep. » La carte de l’éducation prioritaire ne doit pas rester figée. C’est par un processus d’entrées et de sorties encadrées mais permanentes, rythmées par le calendrier de la contractualisation que doit s’effectuer la prise en compte des difficultés sociales et scolaires des élèves. L’évolution de la carte est pilotée par le ministère pour les “réseaux ambition réussite”, par les académies pour les “réseaux de réussite scolaire”. Cette solidarité nationale dans la répartition équitable de moyens qui ne se justifient plus dans certains secteurs, compte tenu des modifications sociologiques survenues en vingt ans, et qui sont nécessaires ailleurs, doit être bien comprise de tous. Les équipes qui verront leurs établissements sortir de l’éducation prioritaire ont droit à des explications claires sur la réalité nationale de la carte ».
Le lycée est peu concerné par la circulaire si ce n’est par l’entretien d’orientation qui devrait voir le jour en première. » Un entretien d’orientation sera proposé à tous les lycéens de classe de première. Conduit par le professeur principal, avec l’appui en tant que de besoin du conseiller d’orientation-psychologue, cet entretien permettra d’informer et surtout de sensibiliser en amont le jeune aux différentes voies qui s’offrent à lui et ainsi de l’aider à affiner le choix qu’il sera amené à effectuer en classe terminale ». La création de cet entretien mérite en effet explication. En effet la première n’est pas une année d’orientation ! C’est en seconde que l’éducation à l’orientation devrait être renforcée : on y trouve les taux records de redoublement et d’orientation non choisie de tout le système éducatif. On peut se demander en quoi cet entretien est pertinent pour un choix qui aura lieu un an plus tard. La seule motivation semble être d’habituer le lycéen à l’idée de la sélection.
Un autre point concerne les lycées, c’est l’entrée en STS. » un prochain décret précisera que l’admission des bacheliers technologiques en STS fait l’objet d’un examen prioritaire et que le recteur peut prononcer l’affectation dans la section demandée lorsque le dossier du bachelier est en cohérence avec la spécialité envisagée ».
En lycée technologique, 2007 verra la mise en place de la filière ST2S à la place des SMS. Les filières STI et STL devraient être rénovées plus tard. Les lycées devront faciliter le passage de BEP à première technologique.
Dans l’enseignement professionnel, outre la rénovation de Cap et la révision des programmes en adaptation au socle commun, la circulaire entérine l’échec de l’apprentissage junior. « Les formations d’apprenti junior seront développées pour permettre de satisfaire la demande des jeunes et des familles qui s’exprime auprès des collèges… Concernant les classes préparatoires à l’apprentissage, la circulaire n° 2006-108 parue au B.O. du 6 juillet 2006 a prévu leur transformation en formations d’apprenti junior. Cet objectif sera poursuivi. Toutefois, en cas de difficultés pour réaliser cette transformation dès la rentrée 2007, elles pourront être maintenues à titre transitoire pendant l’année 2007-2008″. L’apprentissage junior n’a trouvé place à ce jour que dans une seule région. Tout indique que cet état de fait va continuer ce qui donne à penser que » la demande des familles » n’est pas si urgente…
http://www.education.gouv.fr/bo/2007/3/MENE0700047C.htm
Les nouveaux programmes
Lycée d’enseignement général
De nouveaux programmes sont attendus en :
Français, pour les classes de Premières L, ES, S : BO n° 40 du 02/11/06 :
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/40/MENE0602437A.htm
Programme de littérature de la Terminale L : BO n° 17 du 26/04/07 :
http://www.education.gouv.fr/bo/2007/17/MENE0700870N.htm
Sciences :
Thèmes du programme de l’enseignement scientifique, séries ES et L : BO n° 15 du 13/04/06 : Thèmes obligatoires : “Procréation” et “Du génotype au phénotype, applications biotechnologiques”. Thèmes au choix : “Une ressource indispensable : l’eau” ou “Une ressource naturelle : le bois” pour la série ES.
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/15/MENE0600979N.htm
Langues :
Programme de l’épreuve orale d’anglais au baccalauréat, LV1 de complément, en série L : BO n° 14 du 06/04/06 :
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/14/MENE0600908N.htm
Lycée d’enseignement technologique
Français : nouveau programme en séries STG, ST2S, STI, STL, TMD, Hôtellerie : BO n° 40 du 02/11/06 :
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/40/MENE0602437A.htm
Histoire-géo : nouveau programme en terminale STG BO n°36 du 5 octobre 2006 :
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/36/MENE0601667A.htm
La nouvelle filière ST2S (ex SMS) :
L’organisation et les horaires de la nouvelle série ST2S ont été fixés au BO n° 36 du 05/10/06 :
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/36/MENE0602202A.htm
En Première ST2S, sont applicables à compter de la rentrée scolaire 2007-2008 les programmes des sciences et techniques sanitaires et sociales, de biologie et physiopathologie humaines, de sciences physiques et chimiques, de mathématiques (BO hors-série n° 2 du 26/10/2006)
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/hs2/default.htm
– de français – BO n° 40 du 02/11/06 :
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/40/MENE0602437A.htm
En Terminale ST2S, est applicable à compter de la rentrée scolaire 2007-2008, le programme de mathématiques – BO hors-série n° 2 du 26/10/06 :
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/hs2/default.htm
– Histoire-géographie en Première et Terminale ST2S :
http://eduscol.education.fr/D0012/LLPEPR01.htm#ST2S
Séries STI – STL – Hôtellerie – TMD :
«La rénovation de la voie technologique se poursuivra par la refonte des séries “Sciences et technologies industrielles – STI” et “Sciences et technologies de laboratoire – STL” pour lesquelles les projets sont déjà bien avancés. Elle concernera également la série “Hôtellerie” ainsi que la série “Techniques de la musique et de la danse – TMD”»
Rénovation en cours de la série STI :
http://eduscol.education.fr/D0238/accueil.htm
Lycée d’enseignement professionnel
La liste des diplômes et travaux en cours dans les Commissions Professionnelles Consultatives (CPC) est en ligne sur EduSCOL :
http://eduscol.education.fr/D0006/PDCACC01.htm
De nouvelles règles d’orientation
Gilles de Robien a présenté de nouvelles procédures d’orientation pour les lycéens. Elles font suite au rapport Hetzel. Il s’agit de lutter contre l’échec des étudiants dans l’enseignement supérieur : 80 000 sorties par an sans diplôme supérieur, un taux de chômage de 11% après la sortie de l’université. Pour cela, Robien croit en la professionnalisation des formations supérieures. Il a d’ailleurs annoncé l’ouverture de 225 nouvelles licences professionnelles en 2007.
Le nouveau dispositif comprend 4 niveaux dont un concerne le collège :
– en première : un entretien d’orientation obligatoire aura lieu dès cette année lors du second trimestre entre le professeur principal, l’élève et la famille. Il sera précédé d’une réunion entre les professeurs principaux et les représentants des entreprises locales (Chambre de commerce et d’industrie, chambre d’agriculture etc.). « On a besoin de rapprocher les entreprises et le système éducatif » a déclaré le ministre, « pour échanger des informations, mieux accorder les apprentissages aux métiers qui ont le vent en poupe,… créer une culture commune ».
– en terminale : les lycéens rempliront un dossier unique d’orientation contenant leurs demandes. Il sera soumis à un avis du conseil de classe en janvier. Celui-ci sera transmis à l’université qui exprimera elle aussi son avis. Le système est expérimenté dans les académies de Nantes et Poitiers dès cette année. Il sera étendu pour la rentrée 2008 à toutes les académies hors Ile-de-France.
– en université : « l’université délivrera un avis sur les choix d’inscription souhaités par l’élève. Il ne s’agit évidemment pas de sélection, mais d’un conseil, pour éviter les inscriptions dans des filières inadaptées. Le choix final restera sous l’entière responsabilité du bachelier ». Cette procédure concernera 180 000 jeunes dès cette année. Parallèlement les universités sont invitées à « porter une plus grande attention à l’insertion professionnelle de leurs diplômés, à mieux identifier les gisements d’emplois existants ou en voie d’émergence. Le but est de mettre en place à l’université des systèmes d’orientation et d’insertion professionnelle qui soient en prise avec le monde de l’emploi et le tissu socio-économique local ».
– STS IUT : le ministre a annoncé une réglementation qui aura pour objectif de faciliter l’entrée des bacheliers professionnels et technologiques en STS. « Il y a éviction (de ces jeunes) par les bacs généraux. On travaille à des mesures qu’il est encore trop tôt pour décrire. Il doit y avoir une réalité de la présence des bacheliers professionnels et technologiques dans ces sections ». Le ministre souhaite utiliser toutes les capacités des STS qui ne sont pas assez remplies. Imposer l’entrée de ces bacheliers en IUT semble plus difficile.
Rapport Hetzel : de l’orientation au sens unique
Le B.O. publie le cahier des charges des lycées Ambition réussite
Les lycées Ambition réussite participent du plan pour l’enseignement prioritaire développé par Robien. On estime qu’il pourrait concerner 49 établissements. C’est dire sa modestie.
Selon ce plan, les élèves bénéficieront » d’un accompagnement et d’aides ciblées dont les modalités seront inscrites dans le projet de l’établissement : des dispositifs de soutien méthodologique et/ou disciplinaire ; tutorat ; études surveillées ou accompagnées ; colles… ; un accompagnement à l’orientation favorisant l’individualisation des parcours ; un suivi régulier grâce aux TICE et aux espaces numériques de travail (ENT) ; un complément culturel dispensé dans le cadre d’un partenariat ». Ces outils seront développés dans le cadre de partenariats avec les collectivités locales, des fédérations d’entreprises ou des associations. La circulaire ne précise pas les moyens supplémentaires accordés par l’Etat…
http://www.education.gouv.fr/bo/2007/14/MENE0700833N.htm
Lectures d’été : Réussir en seconde
« Comment permettre à tout élève de seconde de trouver une poursuite d’étude réussie au lycée dans des voies de formation d’égale dignité ? Peut-on s’accorder sur une formulation partagée des objectifs de la classe de seconde qui laisserait à tout élève la possibilité de confirmer, définir, voire redéfinir un projet y compris de réorientation, dans les meilleures conditions ? Comment harmoniser attentes et exigences ? Quels sont les moments-clés et les personnes qui vont influencer la décision d’orientation et in fine la réussite de l’élève dans cette classe ? »
Autant de questions soulevées par une étude conduite en 2005 par une équipe d’inspecteurs (IA – IPR et IEN – ET) de l’académie de Nantes coordonnée par Jean-Michel PAGUET (IA – IPR d’Éco-Gestion), dans le cadre du pôle pédagogique.
Elle rend compte d’actions menées dans les lycées de l’académie :découpage de l’année en 4 temps pour faciliter le passage 3ème-2de, accueil des élèves pour favoriser la cohérence, coaching et tutorat, préparation à l’orientation. Chaque action est décrite et évaluée : on a là des fiches claires.
Mais la brochure se termine par le compte-rendu d’ateliers qui réunissent les participants sur 9 thèmes : Aménagement des transitions entre le collège et le lycée, constitution des classes de seconde et des équipes pédagogiques, accueil, intégration et suivi des élèves, diagnostic des difficultés des élèves, modes d’évaluation, aide individualisée, construction du projet de l’élève et de la décision d’orientation, travail personnel de l’élève, dimension éducative et culturelle de la classe de seconde.
La brochure transmet un savoir-faire et une réflexion particulièrement intéressants pour une classe qui reste la plus difficile de tout le système éducatif (taux de redoublement record par exemple).
http://www.ac-nantes.fr:8080/peda/ress/mivip/images/acte_forum_reussir_en_seconde.pdf
Un nouvel audit propose de décimer l’enseignement professionnel
« Décimer : faire périr une personne sur dix » nous dit le dictionnaire. Un nouvel audit gouvernemental sur l’enseignement professionnel demande la suppression de 10 à 13% des emplois d’enseignants.
« L’enseignement professionnel est 30% plus coûteux que dans la moyenne des pays de l’OCDE et la dépense a augmenté de 66% depuis 20 ans, à un rythme semblable à celui de l’ensemble du second degré » nous dit ce nouveau rapport d’audit réalisé par trois inspecteurs des finances et deux inspecteurs généraux de l’éducation nationale (Odile Roze et Jean Pigeassou). Il fait suite aux audits sur les décharges, le collège et le lycée qui sont déjà partiellement appliqués et qui prévoient à terme de réduire de 20% le budget du secondaire.
Diminuer le nombre des formations. Selon le rapport, l’enseignement professionnel n’est pas assez efficace : » pour 100 places de formation financées, seulement 50 à 70% des élèves seront in fine diplômés compte-tenu de l’abandon, des échecs et du non-remplissage des classes. Le rapport coût/efficacité n’est donc pas satisfaisant ». C’est qu’en effet le taux d’abandon est de 12 à 13% en Cap, 8% en Bep et 11% en bac pro ce qui semble un gaspillage même s’il est très inférieur au taux moyen français (17%) et européen (21%). Autre source de dépenses selon le rapport, » les taux de remplissage des structures ne sont pas optimaux : ils sont compris entre 91% et 97% » ce qui semble insuffisant.
La question renvoie à la carte des formations (trop d’établissements sur le territoire) et au nombre de diplômes. Le rapport préconise leur réduction et le transfert d’une partie de la formation professionnelle hors éducation nationale. » Il s’agit de concevoir les diplômes professionnels de la façon suivante : un diplôme, à spectre large, délivré par l’Etat ; des mentions de spécialisations, acquises en entreprise ou en formation60. La spécialisation fait partie du diplôme sans pour autant être reconnue dans la certification. La certification reste générale, l’expérience est particulière ». De cette façon on regroupe plus facilement les élèves et on gère mieux les catégories d’enseignants. Le rapport énumère une longue liste de diplômes professionnels où il y a peu d’élèves et qui mériteraient de disparaître : orfèvre polisseur, archetier, tuyautier en orgues, ciseleur sur bronze, perruquier, accordeur de piano, menuisier en sièges…
Le retour de l’annualisation. Mais l’essentiel des dépenses viennent des enseignants et c’est là que le rapport préconise de larges économies. « L’optimisation des moyens d’enseignement est possible car le potentiel d’enseignement n’est utilisé qu’à hauteur de 85% devant les élèves (cela ne signifie pas que 15% des professeurs sont inoccupés, ces 15% correspondent aux décharges statutaires, aux professeurs affectés en zone de remplacement et ou aux sous-services qui limitent le potentiel d’enseignement) ; hors remplacement et décharges, la mission estime que 3 à 7% (2 000 à 4 500 ETP) de la ressource enseignante en lycée professionnel ne sont pas utilisés ; la mobilisation inégale des enseignants pendant les périodes de stage représente un coût d’opportunité de 4 000 ETP, soit près de 6% du potentiel d’enseignement » Les rapporteurs envisagent de récupérer 2000 à 8 500 emplois par la suppression des décharges et en faisant travailler les enseignants durant les périodes de stage par une annualisation du temps de travail. Pour les auteurs du rapport les périodes de stage ne créent pas du travail pour les enseignants : ils semblent ignorer que les élèves sont suivis et visités durant ces périodes.
Une autre source d’économie réside dans l’égalisation c’est-à-dire l’abaissement des dotations des académies (3 400 ETP) et l’amélioration du taux de remplissage des établissements. » Les effectifs d’élèves pourraient être accrus, à coût constant, de 15 à 27% selon les diplômes ». Au total c’est 15 000 postes qui sont à supprimer dans l’enseignement professionnel. « Par ailleurs, des efforts doivent être réalisés en ce qui concerne les personnels non enseignants (3 000 ETP environ) pour l’ensemble de l’enseignement scolaire ».
Le rapport contient une réponse du ministère qui montre la difficulté à appliquer certains points. Ainsi « si la proposition de réduire le nombre de diplômes est déjà largement à l’œuvre et ne peut que susciter l’assentiment, l’idée de concentrer l’offre de certification sur une vingtaine de branches et d’éliminer la plupart des spécialisations pour laisser les entreprises prendre en charge la formation spécifique de leurs salariés pose en revanche de réels problèmes. Elle supposerait la mise à l’écart de nombreuses organisations professionnelles en donnant à certaines fédérations déjà très puissantes une influence encore plus grande, conduirait à faire passer l’enseignement professionnel sous le contrôle de quelques grands groupes professionnels ».
S’agissant de l’annualisation du service des enseignants, le ministre remarque que « les deux scénarios proposés par le rapport méritent de ce point de vue d’être analysés, sans préjuger à ce stade des économies qui peuvent aussi être générées et en rappelant la sensibilité extrême de la question de l’annualisation du service des enseignants. Il importe de souligner que la préconisation du rapport qui vise à améliorer le soutien des élèves par redéploiement des moyens ainsi économisés ne peut que rencontrer l’approbation du MENESR ».
On pourra comparer ce rapport avec les rapports précédents. En 2002 le rapport Gauron, en 2004 et 2005, les rapports du HCEEE et Séré – Doriath avaient envisagé de modifier sensiblement cette filière. Mais l’approche était complètement différente. Ces rapports posaient la question de l’avenir des BEP tertiaire, jugés trop développés par rapport à leur débouché professionnel. Ils demandaient leur reprofessionnalisation pour en faire à nouveau des diplômes recherchés sur le marché de l’emploi. On mesure le changement d’angle…
Après leurs collègues des collèges et les lycées, les enseignants des lycées professionnels vont être une cible budgétaire. Avec cette particularité : s’attaquer à l’enseignement professionnel c’est faire des économies aux dépens des jeunes des milieux les plus défavorisés. Or on ne sache pas que des économies soient programmées pour les filières d’élite…
L’audit
http://www.audits.performance-publique.gouv.fr/bib_res/428.pdf