Niveaux de vie et inégalités sociales
« Comment mettre en place un système cohérent d’informations annuelles sur les inégalités sociales, les revenus et la pauvreté ? Comment faire en sorte qu’il soit facilement accessible au grand public comme aux initiés ? Quels indicateurs proposer ? Quel niveau de désagrégation ? Quelles améliorations apporter au dispositif actuel ?
Autant de questions auxquelles le groupe essaye d’apporter des réponses sous la forme d’une soixantaine de propositions. Certaines sont plus stratégiques, et conditionnent la création même d’un système cohérent d’informations sur les inégalités sociales. D’autres concernent des opérations en cours ; leur réalisation permettrait des progrès majeurs dans certains domaines. »
Rapport du groupe de travail sur les niveaux de vie et les inégalités sociales du centre National pour l’Information Statistique, mars 2007.
http://www.cnis.fr/doc/rapports/RAP_0070.HTM
Statistiques ethniques
« Comment améliorer la connaissance des parcours d’intégration des immigrés et de leurs descendants, mesurer plus finement les phénomènes de ségrégation résidentielle ou scolaire, ou encore identifier les discriminations dans l’accès à l’emploi ou au logement ? Faut-il, comme le recommandent certains chercheurs, prendre en compte de façon plus directe et plus systématique des variables « ethniques » dans l’appareil statistique français ?
La façon dont les enquêtes scientifiques et les fichiers administratifs publics et privés intègrent ou n’intègrent pas les variables « ethniques » limite-t-elle réellement la connaissance des faits sociaux ? Peut-on montrer qu’il y a là un obstacle au déploiement de politiques publiques efficaces ? Quels problèmes politiques, juridiques et techniques soulèveraient la construction et la collecte de telles données ? »
Ce colloque organisé par le centre d’analyse stratégique analyse pose la question de l’influence des statistiques sur la société qui les produit : « La statistique n’est pas simple enregistrement de données qui seraient inscrites dans la réalité, elle contribue à créer la vie sociale en donnant une forme à la conscience que les sociétés prennent d’elles-mêmes. En d’autres termes, les données élaborées par les statisticiens, comme toute politique et toute connaissance, deviennent une part de la réalité elle-même.», Dominique Schnapper, directrice d’études à l’EHESS,
Colloque indispensable construit autour de quatre tables rondes sur lesquelles méditer :
-
Première table ronde, première vérité d’évidence : tout ce qui fait progresser la connaissance n’est pas nécessairement bon à prendre ;
-
Deuxième table ronde, deuxième vérité d’évidence : ce n’est pas parce qu’on peut, qu’on doit ;
-
Troisième table ronde, troisième vérité d’évidence : tout ce que font les autres ne demande pas nécessairement à être imité.
-
Quatrième table ronde, quatrième vérité d’évidence : le fait ne dicte pas le droit.
Du matériel pour accompagner les activités interdisciplinaires où des questions telles que celle-ci ne manqueront pas de se poser.
http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=193
http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/ActesStatistiquesethniquesvers13-11.pdf
Observatoire des territoires
L’observatoire des territoires présente une sélection d’indicateurs cartographiés, régulièrement actualisés, caractérisant les dynamiques et les disparités territoriales en France et en Europe.
Des statistiques plus ou moins fines, une mise en forme graphique intéressante,