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Par Martine Lemoine Une publication qui nous parle d’un monde en mutation dont les évolutions s’inscrivent dans quatre registres : – « les besoins et problématiques sociales d’individus et de groupes en situation de fragilité ; – les politiques sociales ; – les structures et des organisations ; – les contextes et des territoires. » et qui rappelle que l’usager doit être considéré à la fois comme: – « citoyen dont les droits et devoirs sont pris en compte tant par le professionnel que par la structure ; – co-producteur de la réponse apportée, l’intervenant étant attentif à la fois à ses difficultés, ses capacités, ses attentes et souhaits ; – être social dont les liens et appartenances doivent être considérés ; – sujet dont l’intimité doit être reconnue et respectée ; – utilisateur d’un service dont l’avis doit être recherché et pris en compte. » n’est pas forcément un nouveau manuel de sciences et techniques sanitaires et sociales… Et pourtant, il y a beaucoup de proximité entre la représentation de l’intervention sociale distillée dans ce texte et celle que dessinent nos programmes.
Ces extraits proviennent d’une publication de la Direction Générale de l’Action Sociale précisant les orientations de l’état en matière de formation sociale. Les régions qui, depuis 2004, ont en charge la définition et la mise en œuvre de la politique de formation des travailleurs sociaux, devront inscrire leur projet dans ce cadre. Il a été élaboré par la DGAS avec l’ensemble des partenaires. Le document permet de bien situer le rôle des différents acteurs et l’importance du partenariat. Le rôle des DRASS y est précisé : – Enregistrer les déclarations préalables des établissements souhaitant dispenser des formations préparant aux diplômes de travail social ; – Vérifier la conformité du dossier aux exigences définies par la réglementation sans se prononcer sur l’opportunité de cette création. – Réaliser l’évaluation des projets pédagogiques mis en oeuvre au regard des exigences des référentiels de compétences et des indications données par les référentiels de formation. – Assurer le contrôle de la qualification des formateurs et directeurs.
Ce texte est d’actualité pour nos collègues qui interviennent en diplôme de Conseiller en ESF : comme toutes les formations sociales, la formation de CESF doit être enregistrée et évaluée par la DRASS.
La proximité de ce texte avec notre programme permet de pointer l’existence d’une culture commune. Reste à engager à nos élèves dans son appropriation.
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