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À l’occasion du colloque de Paris, les chercheurs français publient leurs contributions aux travaux du GIEC. Ils présentent leurs simulations dans un document richement illustré.
Outre les travaux sur les températures, ils ont étudié l’évolution des précipitations. « Les simulations montrent une évolution importante du régime des précipitations. Dans leur ensemble, les modèles climatiques prévoient – mais avec une forte dispersion – une augmentation du total des précipitations avec la température. Pour le scénario SRES-A2, le modèle du CNRM simule un accroissement moyen de 5% en 2100 et celui de l’IPSL de 8%, mais ces changements des précipitations sont accompagnés d’une très forte variabilité interannuelle (Dufresne et al., 2006). La réponse des précipitations est beaucoup plus complexe et variable que la réponse des températures et n’est pas homogène dans l’espace : certaines régions voient leur précipitations augmenter, d’autres diminuer. Une augmentation de précipitation est simulée dans la zone de convergence intertropicale au voisinage de l’équateur, et dans les zones de dépression des moyennes et hautes latitudes, tandis qu’une diminution est prévue dans les zones subtropicales, en particulier autour de la Méditerranée. Dans la région européenne, les deux modèles simulent une augmentation des précipitations dans le Nord et par contre un assèchement autour du bassin méditerranéen. »
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