Le Monde s’intéresse à un jeune collègue
Le Monde publie un article sur notre collègue Augustin d’Humières. Ce jeune professeur, qui enseigne les langues anciennes en Seine-et-Marne, a fondé l’association Mêtis en 2003 ; cette association vise à promouvoir les langues anciennes, mais aussi à mettre en place des dispositifs de tutorat à destination d’élèves en difficulté. Les témoignages de ces anciens élèves valent la peine d’être entendus : « Nous sommes comme vous, et grâce aux langues anciennes, nous avons réussi à nous en sortir et vivre mieux que nos parents… » « En commençant le droit, j’avais compris grâce au grec les principes de la démocratie athénienne… » « En médecine, le grec m’a permis de mémoriser les mots compliqués… » « Le latin et le grec m’ont apporté le goût de la culture, et donc de la conversation. Quand vous débarquez à Paris, c’est un plus énorme… »
L’ensemble de l’article peut être lu sur le site du Monde.
Sur France culture
France culture a consacré aux langues anciennes une émission du soir (Surpris par la nuit, le 21 février). Des professeurs (passionnés !) de langues anciennes, mais aussi des collégiens, témoignent de leur étonnement au contact de ces langues qui «ne servent à rien», mais qui en même temps «servent à tout», et les fascinent; parmi les sources de cette fascination, figurent au premier rang la musique de la langue, le lexique et l’étymologie, la poésie, l’histoire ancienne… mais aussi la grammaire elle-même et le travail de compréhension, qui conduit du désordre à l’ordre, travail indissociable de l’écoute sensible du texte. Ces témoignages sont entrecoupés de musique antique et de citations diverses (Tocqueville, Bonnefoy, Quignard, …). Les enseignant indiquent quelques unes des pistes pédagogiques qu’ils empruntent. Par exemple, les langues anciennes permettent aux élèves, qu’ils soient ou non issus de l’immigration, de «relativiser leur propre système culturel», et de comprendre l’altérité. À propos d’une élève en grande difficulté : «C’est une élève d’origine asiatique. Elle est arrivée en France il y a trois ans. […] En français, elle a d’énormes problèmes. C’est terrible, pour elle, le français ! Mais je n’ai jamais vu une élèves aussi tenace. Je l’ai prise en grec : et elle fait partie des meilleurs ! Elle n’a aucun handicap en grec. Elle commence comme les autres… Elle est devant, elle est au premier rang, elle n’en perd pas une miette !» Il est possible de retrouver cette émission dans les archives.
France culture a également mené une enquête sur le rapport à l’histoire des candidats à l’élection présidentielle. On y trouve quelques références à l’Antiquité : Spartacus chez Arlette Laguiller, Philippe de Macédoine chez Jean-Marie Le Pen… Le Figaro reprend quelques éléments de cette enquête.