L’argent de poche ne concerne qu’un ado sur deux
Selon un sondage CSA, la moitié des 7-15 ans perçoit de l’argent de poche. Le montant moyen est de 23 euros par mois. Il augmente avec l’âge : 12 euros à 7 ans, 16 à 12 ans et 30 à 15 ans. Mais qui a pu commander cette étude ? Le Crédit lyonnais qui s’intéresse semble-t-il à l’argent des jeunes.
http://www.csa-fr.com/dataset/data2006/argentdepoche_dossierpresse200607.pdf
Les jeunes aiment-ils la politique ?
» Les jeunes ont une piètre image des hommes politiques et ont le sentiment de ne pas être suffisamment écoutés par ces derniers ». C’est ce qu’établit un sondage Ipsos, réalisé après des 18-25 ans pour l’association « Graines de citoyen », une association qui incite les jeunes à lire la presse quotidienne.
Selon cette étude, « 79% des jeunes âgés de 18 à 25 ans ont une mauvaise image des hommes et femmes politiques, contre seulement 21% qui en ont une bonne image. Ce sentiment est partagé par l’ensemble des jeunes, quel que soit leur sexe, leur âge, leur niveau d’étude ou leur origine sociale. Ce déficit d’image s’accompagne d’un manque de légitimité. En effet, les jeunes se révèlent également très critiques à l’égard du système représentatif actuel et considèrent largement (79%) que « les personnes qui sont élues pour représenter les Français ne sont pas à l’image de la société actuelle ». Jugés peu représentatifs de la société, les hommes et femmes politiques sont également massivement perçus (87%) par les 18-25 ans comme sourds à leurs préoccupations. Un jeune sur trois (32%) l’affirme avec certitude ».
Une petite majorité (57%) s’intéresse à la politique et 79% estiment que les partis sont indispensables dans une démocratie. Les jeunes sont pourtant convaincus à 75% que « les responsables économiques ont plus de pouvoir que les responsables politiques ».
Enfin l’étude confirme des sondages précédents : 56% des jeunes préfèrent Ségolène Royal contre 44% à Nicolas Sarkozy.
http://www.grainesdecitoyens.net/v4_1_0/interface/home.html
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schumaines/educationcivique/Pages/2006/78_accueil.aspx
Les générations Internet à Autrans
Du 10 au 13 janvier les 11èmes Rencontres de l’Internet se penchent sur « les générations Internet ». Isabelle Bréda (Clemi), Arielle Granon (Greco), Julien Rsanvallon (Médiamétrie) et Thierry de Smedt (Université de Louvain) feront le point sur ce qu’on sait d’elles. Il sera ensuite beaucoup question des jeux et de l’économie Internet.
http://autrans.net/2007/
Sénégal : les délégués élèves entre gouvernement et syndicats
Alors que la crise de l’école sénégalaise s’enlise, les élèves réagissent différemment. Selon Sud Quotidien, des élèves se déclarent en vacances. A Dakar, une délégation du collectif des lycées de la ville s’est invitée à la rencontre entre gouvernement et syndicats pour exiger une prochaine reprise des cours.
http://www.sudonline.sn/social3.php
http://www.sudonline.sn/social4.php
En Afrique, les filles sont la cible de violences et d’abus sexuels
« Il existe un lien direct entre le châtiment corporel et les abus sexuels: plus un enseignant est autoritaire, plus il punira ses élèves et plus il commettra d’abus sexuels sur les filles. Il ne s’agit pas de pauvreté, mais d’abus d’autorité ». Jean-Claude Legrand, conseiller régional de l’Unicef, cité par Irin News, n’en revient pas : selon une étude de l’Unicef les viols et les violences seraient très répandus dans les écoles de l’Afrique de l’ouest. Ainsi, au Ghana, 24% de écoliers auraient participé à des viols et 14% des écolières en auraient été victimes.
» En Afrique de l’Ouest et du Centre, les enseignants qui abusent sexuellement des élèves justifient leurs actes par le fait que les vêtements et les attitudes des jeunes filles sont provocateurs et qu’ils ont besoin d’assouvir leurs désirs sexuels car ils vivent loin de leur foyer » estime M. Legrand. Un comportement qui freine la scolarisation des filles, un enjeu important de l’éducation pour tous et du développement de ces pays.
Le problème est d’abord pédagogique. « Si l’on s’arrête aux sanctions, nous ne résolvons pas le problème. « Nous nous sommes rendu compte qu’avec l’autonomisation des enfants, les sévices disparaissaient d’eux-mêmes ».
http://www.irinnews.org/FrenchReport.asp?ReportID=7377&SelectRegion=Afrique_de_l’ouest&SelectCountry=Afrique_de_l_ouest