Concours : Les modalités d’inscription pour 2007
Le B.O. spécial concours vient de sortir (B.O. spécial n°6). Il reprend les arrêtés publiés au J.O. du 9 juillet que L’Expresso du 10 juillet avait présenté.
La note de service précise les dates et modalités d’inscription pour les concours du premier et second degré (du 14 septembre au 24 octobre). Elle indique les pièces justificatives à fournir et apporte des précisions sur les centres d’examen. Un document que tout candidat aux concours du premier ou du second degré doit lire.
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/special6/default.htm
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2006/07/index100706.aspx
Concours d’enseignement du secondaire : le calendrier
Les inscriptions à l’agrégation auront lieu du 14 septembre au 24 octobre. Les épreuves se dérouleront du 11 au 25 avril pour l’externe et du 30 janvier au 2 février pour l’interne.
Le Capes partage les dates d’inscription. Les épreuves sont prévues du 13 au 30 mars pour l’externe, le 7 février pour l’interne et du 13 au 30 mars pour le 3ème concours. Pour le Capet, l’externe est les 27 et 28 février, l’interne le 8 février.
Le Capeps externe aura lieu les 15 et 16 février ( http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0601607A) .
Pour le Caplp, les épreuves d’admissibilité au concours externe auront lieu les 15 et 16 février et les 1er et 2 mars; l’interne les 8 et 9 février; le 3èem concours les 15 et 16 février et les 1er et 2 mars.
Agrégation
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0601606A
Capes
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0601608A
Caplp
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0601609A
Les concours de professeurs des écoles
Les épreuves d’admissibilité aux concours externes, externes spéciaux, seconds concours internes, seconds concours internes spéciaux et 3èmes concours auront lieu les 3 et 4 mai 2007. Les inscriptions seront reçues du 14 septembre au 24 octobre comme pour les autres concours.
Les épreuves des premiers concours internes auront lieu le 7 mars. Les dates des épreuves du concours d’accès aux cycles préparatoires aux 2ds concours internes seront communiquées parles rectorats.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0601613A
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0601614A
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0601615A
Concours de CPE
Les épreuves d’admissibilité du concours externe de CPE auront lieu les 13 et 14 février. Inscriptions du 14 septembre au 24 octobre.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0601611A
Mention complémentaire
Un arrêté fixe les conditions d’organisation des mentions complémentaires introduites au Capes et Capeps pour encourager la bivalence.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0601541A
Concours de direction
Un arrêté publié au J.O. du 22 août fixe les modalités d’organisation et les épreuves des concours de recrutement des personnels de direction : épreuve écrite d’admissibilité et épreuve orale d’admission.
Une note fixe l’organisation des concours de personnels de direction. Inscription sur internet avant le 25 septembre.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENF0601956A
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/32/MEND0602228N.htm
Concours : Les présidents des jurys
Le B.O. n°30 publie la liste des présidents des jurys des concours d’enseignement.
Au B.O.
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/30/encart.htm
Formations pour l’intégration scolaire
EduScol met en ligne la liste des stages nationaux pour l’adaptation et l’intégration scolaire. Parmi les thèmes : modalités de scolarisation des enfants et adolescents instables, hyperactifs et présentant des troubles de l’attention, l’unité pédagogique d’intégration (UPI) pour élèves présentant des troubles importants des fonctions cognitives, modalités de scolarisation des adolescents présentant des troubles spécifiques du langage etc.
Programme
http://eduscol.education.fr/D0034/min.htm
Programme de formation des personnels d’encadrement
Le B.O. du 29 juin publie le programme national de pilotage de la formation continue des personnels d’encadrement.
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/26/MEND0601406N.htm
L’échec des remplacements Robien
« Des protocoles ont été mis au point et formalisés dans 95 % des établissements scolaires du second degré. Un million d’heures de cours ont été assurées au titre du remplacement des absences prévisibles de courte durée, soit deux fois plus que l’année scolaire précédente ». En juin dernier, G. de Robien présentait le remplacement des professeurs absents comme le « chantier numéro 1 » de son bilan annuel.
« Il est « bien difficile d’afficher un taux exact de couverture des absences ». Le Monde du 2 août relativise nettement ce « succès ». Le quotidien publie des extraits d’un rapport interne de l’Inspection générale. Selon lui, » les observations recueillies dans deux académies incitent à une certaine prudence quant à l’interprétation de ces chiffres ». De nombreux chefs d’établissement ne signaleraient pas toutes les absences. Une forte proportion des protocoles de remplacement serait purement formelle, les chefs d’établissement ayant à faire face à la résistance des enseignants. Pour l’Inspection, « tout se jouera sur des relations de confiance ». Et avec un autre ministre ?
Article du Monde
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-800379@51-787390,0.html
Communiqué ministériel (en pdf)
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/actu/2006/bilan/chantier1.pdf
Indemnités et travaux supplémentaires
Le B.O. du 31 août publie les taux des travaux supplémentaires effectués par les enseignants des écoles : étude surveillée, heure de surveillance etc. Le même B.O. publie également les taux des indemnités indexées sur le point fonction publique : professeur principal, ISO etc.
Le B.O. en pdf
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2006/31/31_v1.pdf
Les personnels de direction sont fatigués
« Le moral des directeurs d’école est pire que ce que l’on craignait. Il est au 36ème dessous ». Selon une dépêche AFP, une étude de la MGEN, réalisée par G. Fotinos, met en évidence leur surcharge de travail et une grande crise identitaire. 52% des directeurs sont satisfaits contre 74% des chefs d’établissement du secondaire.
Ceux-ci vont-ils mieux ? Leur principal syndicat, le Snpden, annonce une grève le 26 novembre. Les chefs d’établissement se plaignent de semaines de 48 à 50 heures, de réformes incohérentes et de n’être jamais consultés sur les textes alors qu’ils sont en première ligne pour les faire appliquer.
Ce malaise des chefs d’établissement rejoint celui des inspecteurs. En février 2006, le SIEN avait écrit au ministre » aider les enseignants à obtenir de meilleurs résultats en lecture est leur quotidien ; (les inspecteurs) continueront à s’engager dans cette démarche et rechercheront les moyens de progresser en ce domaine. Pour réussir, ils ont plus besoin de sentir votre confiance que d’entendre vos consignes. Vous leur avez récemment promis que leurs conditions de travail s’amélioreraient ; des évolutions significatives en ce domaine seraient d’un bon impact pour les mobiliser, mais à ce jour rien ne vient concrétiser vos propos ».
On aurait peut-être tort de ne voir dans ces manifestations que la traditionnelle défense d’avantages matériels. Dans l’atmosphère de guerre scolaire où baigne l’Ecole depuis deux ans, les corps intermédiaires, pris entre deux feux, se plaignent d’être mis à rude épreuve.
Mais on aurait tort aussi de réduire la crise de ces corps à un conflit aussi passager qu’un ministre. Le mal-être qu’ils éprouvent tient principalement à une évolution profonde du métier qui remet en cause sa légitimité et l’image de soi.
La crise qui affecte les directeurs d’école tient d’abord au fait qu’on leur demande de ne plus être seulement les premiers des maîtres sans pour autant les laisser devenir de véritables chefs d’établissement. Les difficultés de ces derniers font l’objet d’un ouvrage récent de Anne Barrère (Anne Barrère, Sociologie des chefs d’établissement, Puf).
Elle relève la profonde évolution du métier. « Diriger un établissement, ce n’est plus alors ni seulement faire ce que demande la hiérarchie ni se donner comme objectif une meilleure efficacité… Cela consiste toujours à le »faire tourner » mais c’est aussi et surtout le « faire bouger ». Les chefs d’établissement veulent encore réconcilier ce qui, pour d’autres, a définitivement divorcé : la modernisation et le projet républicain ». Ils incarnaient la République, on leur demande de représenter le management.
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/060907152008.m61ltyyk.html
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/060907151408.vssg4hyi.html
http://www.unsa-education.org/sien/dossiers/systeduc/premierdegre/MEN010206-PRdef.doc
Une étude ministérielle souligne des lacunes dans la formation des enseignants
« Le premier constat… est la critique fortement exprimée d’une formation jugée insuffisante pour exercer le métier. Si les enseignants en soulignent l’insuffisance, c’est que l’attente exprimée est forte notamment dans l’articulation théorie-pratique et les stages suivis pendant la formation, jugés insuffisamment préparés ou exploités ». L’étude sur « les enseignants des écoles publiques et la formation », publiée par le ministère au moment où le ministre va engager une réforme des IUFM, apporte pourtant peu de solutions.
Elle insiste sur » le malaise enseignant » et sur l’insatisfaction tout en reconnaissant que « les reproches adressés aux I.U.F.M sont récurrents depuis leur création ».
Soulignons pourtant quelques apports de cette étude. Elle montre que le principal apport reconnu aux formations est » un enrichissement des pratiques pédagogiques individuelles via les échanges d’expériences entre enseignants…. Le soutien des parents est souhaité en premier lieu, avant celui des inspecteurs et des autres collègues de l’école ».
C’est avouer que le « malaise enseignant » reflète l’extraordinaire isolement dans lequel sont tenus les professeurs et reconnaître l’impact des réseaux éducatifs. Un effet également souligné par une étude américaine sur les établissements performants. Peut-être parce que la formation d’un enseignant ne doit pas se penser acquise à la sortie d’un institut mais comme une construction humaine c’est à dire sociale.
L’étude (en pdf)
http://media.education.gouv.fr/file/25/6/2256.pdf
Etude américaine
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2006/07/index240706.aspx
Et si l’on inspectait autrement ?
« L’étude montre que presque tous les élèves ont accès aux lettres des inspecteurs et que la plupart les lisent. Dans les écoles primaires, certains parmi les plus jeunes ont des difficultés pour les comprendre. Mais la plupart des élèves trouvent que c’est une bonne idée ». L’Ofsted, une sorte d’inspection générale anglaise, publie une étude sur une pratique qui peut surprendre le lecteur français : le compte-rendu d’inspection rédigé pour les élèves.
Selon cette étude, cette pratique, qui est systématique, est perçue positivement aussi bien par les élèves que par 90% des chefs d’établissement. Du coté des élèves, affirme l’Ofsted, « certains y voient une preuve d’estime car leur contribution à l’inspection se retrouve dans la lettre ». Des établissements réunissent les élèves pour échanger sur ce rapport. Une minorité des écoles recueille officiellement les opinions des élèves. Ailleurs, et particulièrement dans le primaire, il est discuté en classe par exemple en éducation civique.
Voilà qui surprend le lecteur français habitué à des rapports d’inspection qui brossent en quelques minutes des caricatures de professeurs et dont très peu sont simplement publiables. Comment un rapport d’inspection peut-il devenir objet de débat et même de projet d’établissement ?
C’est que le rapport d’inspection anglais est une analyse collective portant sur une équipe d’établissement. Prenons, au hasard, celui du lycée et collège Selsdon de Croydon, près de Londres. Comme tous les rapports il est accessible très facilement sur Internet. En une quarantaine de pages c’est un véritable audit de l’établissement, rédigé par une équipe de 15 inspecteurs.
Il analyse les résultats obtenus par chaque catégorie d’élèves. Ainsi ce lycée est classé simplement comme « satisfaisant » car ses résultats sont en dessous des moyennes nationales et au niveau de celles des établissements comparables. Le rapport examine des éléments de la vie scolaire : absentéisme par exemple mais aussi qualité de la relation avec les parents ou fonctionnement du système d’élèves tuteurs (« Big Brother, Big Sister ») mis en place pour accompagner les nouveaux élèves. Les inspecteurs rendent compte de leurs observations en classe. « 91% des leçons sont satisfaisantes, 11% sont bonnes ». Un avis aussi précis est possible puisque l’équipe d’inspection a observé pas moins de 135 cours ! Cela leur permet de proposer une analyse fine des points forts et faibles dans chaque discipline. Ainsi on apprend que l’enseignement des TIC est satisfaisant, qu’il s’appuie sur des partenaires extérieurs mais que le niveau en 4ème et 3ème doit s’améliorer. Discuté avec les enseignants, la direction et les élèves, le rapport d’inspection est nuancé et traduit une réelle expertise. Il facilite une autre évolution intéressante : le lycée Selsdon développe une culture d’auto-évaluation. L’inspection contribue à créer un climat de confiance dans l’équipe éducative et au-delà entre profs, parents et élèves. Un ingrédient indispensable, lui aussi, au progrès de tous. Elle est un véritable instrument
L’inspection « à l’anglaise » est-elle un cas unique ? C’est plutôt le système français qui est singulier en Europe. Et il n’échappe pas à la critique au sein même de l’Education nationale. Ainsi, en 2003, un rapport réalisé pour le Haut conseil de l’évaluation de l’école par Yves Chassard et Christian Jeanbrau, dénonçait un système » injuste, incohérent et inefficace » et préconisait une inspection de l’équipe éducative. « Nous sommes parvenus à la conclusion qu’une réforme de l’appréciation des enseignants devrait chercher à satisfaire deux objectifs prioritaires : dépasser le cadre étroit de l’inspection individuelle pour les aider, par un conseil et un soutien pédagogique judicieux, dans l’exercice de leur métier, leur ménager davantage de possibilités de mobilité en cours de carrière; et n’y parviendrait qu’en en poursuivant un troisième : renforcer l’encadrement intermédiaire de l’école ». Plus récemment le rapport annuel 2005 de l’Inspection générale s’attachait à montrer l’intérêt d’une approche territoriale de l’évaluation. » Pour qui souhaite évaluer le fonctionnement du système, la prise en compte du niveau infra-académique et même infra-départemental apparaît comme une nécessité ».
Attachons nous alors à estimer ce que peuvent être les obstacles à une nouvelle forme d’évaluation. Il y a bien sûr la tradition administrative centralisée. Il y a la maigreur des corps d’inspection et des corps intermédiaires dans leur ensemble. Mais, plus fort que cela, il y a un changement de nature du métier d’enseignant qui ne se limiterait plus à un simple face à face disciplinaire avec les élèves mais qui situerait le professeur comme un acteur d’une communauté éducative ayant une mission d’éducation. Demander une autre forme d’inspection, ce n’est pas poser la seule question du rôle de l’Etat. C’est surtout formuler celle de la place de l’élève dans l’Ecole.
Etude Ofsted
http://www.ofsted.gov.uk/publications/index.cfm?fuseaction=pubs.summary&id=4236
Le rapport de l’IG 2005
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054004446/index.shtml
Le rapport Chassard Jeanbrau
http://cisad.adc.education.fr/hcee/documents/rapport_Chassard_Jeanbrau.doc
Un arrêté pour les professeurs « référents »
» L’enseignant référent est, au sein de l’éducation nationale, l’acteur central des actions conduites en direction des élèves handicapés. Il est l’interlocuteur privilégié des parents ». Un arrêté publié au Journal officiel du 20 août définit le rôle et le secteur d’intervention du professeur référent, cheville ouvrière de l’intégration des enfants handicapés dans les écoles.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENE0601976A
Candidatures à l’AEFE et à la mission laïque
Trois notes de service précisent les conditions de candidatures à un poste d’enseignement ou d’encadrement dans un établissement de l’AEFE et à un poste d’encadrement à la Mission laïque, deux structures de l’enseignement français à l’étranger.
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/32/MENH0602027N.htm
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/32/MEND0601905N.htm
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/32/MENH0602029N.htm
Les vacances en questions dans Profession éducation
« La durée du temps scolaire n’est pas adaptée à l’âge des élèves. Il me semble aberrant de faire passer autant de temps à l’école aux enfants de 6-7 ans qu’à ceux de 10-11 ans, voire même plus qu’aux collégiens ». Dans Profession éducation de juin-juillet, François Testu, université de Tours, répond à Karl Stoeckel, président de l’UNL, Faride Hamana, président de la FCPE et Raymonde Piecuch, secrétaire générale adjointe du Sgen Cfdt. Pour celle-ci « une meilleure organisation du temps scolaire, si elle est bénéfique aux élèves, se traduirait par de meilleures conditions de travail pour les personnels ».
Dans son dossier « vacances », le magazine revient sur l’histoire des vacances scolaires et sur leur marchandisation.
Sgen
http://www.sgen-cfdt.fr
Retraite des maîtres du privé
Le Journal officiel du 29 juillet publie deux décrets et un arrêté concernant le régime de retraite des enseignants du privé sous contrat. Le premier précise leurs conditions de cessation d’activité. Le second décret relève les taux. L’arrêté fixe les taux de cotisation du régime additionnel de retraite. La loi du 5 janvier 2005 a créé un régime additionnel visant à diminuer progressivement sur 30 ans l’écart entre les régimes de retraite du privé et du public.
Au J.O.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENX0600064D
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENF0601555D
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENF0601889A
La chronique juridique de l’Esen
Punitions, blogs, obligations professionnelles : la chronique juridique de l’Esen (Ecole supérieure de l’éducation nationale) éclaire bien des aspects peu connus du métier. Deux affaires récentes renvoient à l’utilisation des Tic. S’agissant d’un blog réalisé par un élève, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a estimé que » la diffusion de propos injurieux par un élève sur son blog visant des professeurs et des élèves de son établissement est de nature à justifier légalement le prononcé d’une sanction disciplinaire, alors même que ces propos ont été tenus à l’extérieur de l’enceinte scolaire. Par leur caractère diffamatoire et injurieux, ils étaient « de nature à perturber le bon fonctionnement du service public ». Cependant la sanction décidée par l’établissement et validée par le recteur a été annulée car jugée disproportionnée.
L’Esen se penche également sur un détournement de messagerie électronique commis par un inspecteur général pour rappeler que celui-ci est » astreint à un comportement professionnel irréprochable ».
La chronique Esen
http://www.esen.education.fr/documentation/liste.phtml?idRP=1&idR=331