« Les jeunes d’origine maghrébine rencontrent plus de difficultés d’insertion professionnelle que les autres jeunes. Ils sont, par exemple, plus souvent et plus longtemps au chômage. Ces difficultés proviennent pour partie de leur faible niveau de qualification, mais ils pâtissent également d’un environnement socioéconomique peu propice. Les filles, pourtant plus diplômées dans l’ensemble, connaissent encore plus le chômage. La poursuite des études, souhaitée par les familles maghrébines, apparaît ainsi comme une stratégie de défense face au chômage et à la discrimination dont elles semblent être l’objet. L’école représente aussi un moyen d’émancipation pour les filles maghrébines ». L’étude de Yaël Brinbaum (IREDU) et Patrick Werquin (OCDE) confirme les études précédentes comme celles de l’Ined ou du Cereq. « La discrimination à l’encontre des jeunes d’origine maghrébine amplifie encore la frustration et la déception ».
http://www.u-bourgogne.fr/upload/site_120/publications/2004/04095.pdf
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2005/11/index241105.aspx
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schumaines/educationcivique/Pages/2006/70_accueil.aspx
