Le continent doit dépenser plus pour l’Ecole
« Près de 50 millions d’enfants africains sont privés d’école en raison notamment d’un manque de volonté politique des gouvernements et de l abaisse des dépenses consacrées à l’éducation » annonce Le Soleil, un quotidien sénégalais. Le Soleil se base sur un rapport de l’Union Africaine qui établit que les dépenses moyennes consacrées à l’éducation sur le continent sont passées de 45 dollars par habitant en 1990 à 20-25 dollars en 2002.
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=6688
RCA : Réouverture des écoles
Après deux mois de grève, les écoles de la République centrafricaine rouvrent annonce l’agence Inrin. Le gouvernement a promis de payer les salaires impayés depuis 3 mois. Les élèves ont déjà perdu un trimestre entier de cours. La question de la revalorisation salariale n’est toujours pas résolue. Les salaires des enseignants n’ont pas été augmentés depuis 1985…
http://fr.allafrica.com/stories/200601060225.html
Sénégal : L’eau à l’école, un noeud de problèmes
« Se soulager ou trouver de l’eau pour étancher sa soif demeure encore un parcours du combattant chez les petits de l’élémentaire qui sont contraints d’assaillir les maisons avoisinantes pour satisfaire leurs besoins. Pendant les récréations, il est quasiment impossible pour le maître de service de veiller à ce que les élèves ne s’éloignent de l’établissement faute de mur d’enceinte. Et après la récréation, c’est une autre paire de manches : les cours sont souvent perturbés par les va-et-vient des élèves ». Le Quotidien du 29 décembre nous fait partager les difficultés des écoles de Kaolack, une ville d’environ 300 000 habitants située au centre du Sénégal.
Simple problème d’argent ? Sans doute. Et un programme, co-financé par la mairie et les associations locales, les Affaires étrangères françaises, la Ville de Paris, celle d’Aoste et la Fondation Ensemble, à hauteur d’environ 340 000 euros, devrait apporter l’eau et des latrines dans 56 écoles de la vile d’ici 2007.
Mais le journaliste du Quotidien montre également que le problème est plus complexe. Un tiers des écoles de la ville sont dans des « quartiers irréguliers », fruits spontanés d’une forte croissance urbaine. La commune « légale » rechigne donc à financer. Autre écart entre le légal et le réel : l’entretien des écoles est théoriquement effectué par du personnel municipal qui semble invisible. Il est pris en charge en fait par les parents d’élèves.
http://www.lequotidien.sn/articles/article.CFM?article_id=31093
http://www.planete-senegal.com/visites/kaolack.php
Sénégal : L’alphabétisation a besoin d’édition
» Il nous faut favoriser la production de livres et d’ouvrages de lecture, pour permettre à nos apprenants de maintenir et de renforcer les compétences acquises dans les classes d’alphabétisation » explique le ministre de l’alphabétisation sénégalais, selon Le Soleil. Avec le soutien de l’Unesco, le pays s’est engagé dans l’alphabétisation en langues nationales. Un projet qui n’a de sens que s’il se dote de publications dans ces langues. Sinon, « le risque est grand de voir nos néo-alphabètes retourner à l’analphabétisme ». Une remarque qu’il n’est pas inutile de lire à Paris…
http://fr.allafrica.com/stories/200512140176.html