Les métiers du médical et du paramédical
On manque de médecins, de sages-femmes, de dentistes, mais aussi d’infirmières, et d’aides-soignants. Deux nouveaux numéros de « Parcours », la revue de l’Onisep, présentent l’évolution des emplois et font connaître la cinquantaine de métiers qui gravitent autour de la santé. Ils présentent les filières de formation, les études, les coûts de formation pour les différentes branches. Chaque numéro contient un cédérom qui récapitule l’ensemble des établissements de formation.
http://www.onisep.fr/national/librairie/html/consultation/detailtitre.asp?Reference=9782273002998&action=rien&menu=tout_catalogue&code_domaine=&libelle_domaine=
http://www.onisep.fr/national/librairie/html/consultation/detailtitre.asp?Reference=9782273003353&action=rien&menu=tout_catalogue&code_domaine=&libelle_domaine=
Le Dico des métiers
« J’sais pas quoi faire… » La très grande majorité des jeunes arrivent au lycée ou en 3ème sans avoir une idée construite de métier et c’est d’ailleurs peut-être préférable. Le « Dico des métiers » publié par l’Onisep peut les aider à se fabriquer une orientation. Bien sur on y trouve un classique dictionnaire où les métiers, proposés en ordre alphabétique, d’accessoiriste à zoologiste, sont présentés brièvement avec la voie scolaire adéquate après la 3ème. Mais le principal intérêt de l’ouvrage c’est d’offrir une sélection par goût. « Je me sens proche de la nature », « le sport est ma passion », « j’ai le sens du contact, « je suis fort en langue ». Chaque affirmation renvoie à une sélection de métiers et de formations. On peut ainsi progresser sur le chemin ardu de l’orientation. A noter que l’ouvrage est disponible gratuitement en ligne, sous une forme interactive, sur le site de France 5 éducation.
http://education.france5.fr/dicodesmetiers/
http://www.onisep.fr/national/librairie/html/consultation/detailtitre.asp?Reference=9782273003025&action=rien&menu=accueil
Etudiants : la santé pas les sciences
Selon une étude ministérielle, le nombre d’étudiants qui ont choisi l’université a augmenté en 2004. Mais cette hausse masque des évolutions divergentes : ils sont plus nombreux en 3ème cycle (+4%) mais en baisse en premier cycle (0,1%). Surtout, on constate de forts écarts entre les filières. C’est la santé (médecine, odontologie, pharmacie) qui attire avec un taux de progression qui atteint 13%. Inversement, les sciences, l’administration (AES), le sport (Staps) sont délaissés. La démocratisation des universités reste à faire : 30% des étudiants viennent d’un milieu cadre et seulement 10% de familles ouvrières.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni/ni2005/ni0524.pdf