Education Economie Emploi
« Aider un adolescent à s’orienter, c’est certes l’aider à s’interroger sur soi et sur les parcours de formation,mais c’est aussi le guider et l’accompagner dans ses questionnements sur les environnements de travail, lui proposer des expériences vécues et des démarches précises où il tiendra des rôles sociaux significatifs. Informer un adolescent, ce n’est pas d’abord le documenter, c’est l’aider à se situer ». Cette intention éclaire le nouveau dossier réalisé par l’inspection académique de la Sarthe sur les liens « Education, économie, emploi ».
Il brosse 15 années de partenariat entre ces trois mondes. Une première partie rappelle les projets académiques et l’action de l’Etat. Une seconde montre comment s’informer, par exemple à travers les stages de découverte d’entreprises, l’option découverte professionnelle de 3ème et les forums. Un dernier chapitre est totalement dédié à l’alternance et aux structures qui l’encadrent.
Ainsi en une cinquantaine de pages, l’enseignant découvre de très nombreuses sources d’information et d’action pour mieux accompagner les élèves. C’est facilité par un « index des dispositifs », qui en propose les adresses. Cette réalisation facilite le rapprochement entre éducation nationale et économie dans la Sarthe. Au-delà du département, elle permet à tous les enseignants de mieux comprendre cette articulation et ses enjeux. Elle ouvre aussi de nombreuses pistes de réflexion sur ce sujet.
http://www.ac-nantes.fr:8080/ia72/commun/telechargements/EduSarthe/references/ecoedemp2005.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Le portfolio numérique
Le portfolio numérique a séduit de nombreux pays. Quels sont ses enjeux ? Ses apports ? Ses limites ? Quels seront ses usages ? Un dossier documentaire particulièrement riche proposé sur Educnet aborde ces différents aspects
http://www.educnet.education.fr/dossier/portfolio/default.htm
Les TIC et les compétences des adultes
« La vie d’aujourd’hui est caractérisée par le changement… Le changement est inévitable. Il oblige les personnes, les familles, les écoles, les entreprises et les nations à s’adapter. Les gens et les institutions qui ont la capacité de s’adapter sont « résilients », c’est-à-dire qu’ils survivent et ont une chance de s’épanouir. En revanche, ceux qui sont incapables de s’adapter deviennent vulnérables et dépendants. La capacité de s’adapter au changement dépend, dans une grande mesure, du réservoir de compétences auxquelles les personnes, les institutions et les nations peuvent avoir recours ». C’est ce qui motive l’étude internationale « ELCA » menée par l’OCDE sur la littératie et les compétences des adultes. Elle porte sur la compréhension de textes, la numératie et la résolution de problèmes. L’OCDE publie les premiers résultats. Ils confirment que « beaucoup d’adultes ont du mal à composer avec les exigences liées aux capacités de littératie et de numératie qui sont courantes dans la vie et le travail d’aujourd’hui… Les adultes possédant des compétences faibles sont très nombreux dans tous les pays qui ont participé à l’enquête ». Entre le tiers et les deux tiers des adultes n’atteignent pas le niveau de compétence 3 que les spécialistes considèrent comme nécessaire pour faire face aux exigences de la société de l’information. Un taux qui varie selon les pays, par exemple la Norvège se classe bien, et à l’intérieur des pays,par exemple aux Etats-Unis. Le genre a aussi sa place : les hommes ont un avantage en numératie, les femmes en compréhension de textes. Mais les différences ont aussi à voir avec les TIC : « Dans certains pays, les répondants ayant des compétences moyennes ou élevées en littératie étaient de deux à trois fois plus portés à être des utilisateurs intenses des TIC, ce qui peut engendrer dans l’avenir des inégalités de salaires étant donné le lien étroit entre littératie, utilisation intensive des TIC et revenus ».
http://www.oecd.org/dataoecd/44/6/34867466.pdf
Face au haschich
« Nous assistons à un fait culturel nouveau et insidieux. De jeunes adolescents choisissent de prévenir les malaises de leur âge en s’autoprescrivant la molécule de cannabis… Les jeunes captifs de nouveaux idéaux, de nouveaux plaisirs, sont pris dans des réseaux de discours qui leur donnent de nouveaux droits… Pour un certain nombre de jeunes, ce pari conduira à l’impuissance à engager une vie d’adulte ». On sait que près de 40% des jeunes garçons sont des consommateurs réguliers de cannabis (enquête OFDT). Pour Gisèle Bastrenta, psychologue clinicienne et analyste, le haschich est d’abord un phénomène culturel qui renvoie à une évolution globale de la société.
« Lorsque des parents, des professeurs affirment que si un jeune consomme, c’est parce qu’il a un malaise et qu’il souffre, ils inversent la problématique.. Cette affirmation indique que le malaise et la souffrance liés à l’adolescence ne sont plus une évidence. L’intolérance à la souffrance est un fait nouveau : on ne supporte plus de voir souffrir les gens qu’on aime. La normalité implique qu’il faille aller bien, les malaises n’ont plus droit de cité. Dans cette optique, l’adolescence est interprétée comme un symptôme à faire taire ». C’est pour vouloir oublier que la souffrance est liée à l’état adolescent et à la vie, que notre société prépare la jeunesse à la consommation cannabique.
Aussi que faire dans les établissements ? Certainement pas faire débarquer la police et ses maîtres chiens : pour G. Bastrenta c’est signer l’impuissance de l’institution. Elle plaide pour le rétablissement des liens humains entre adultes dans les établissements et pour une prise en charge ouverte. « Ces actions ne visent pas l’abstinence. Ce serait un leurre que d’y songer. En revanche il est possible de faire entendre, et d’imposer des coupures entre le temps pour travailler et celui de la fête ». Il s’agit d’abord d’amener à la vie des ados qui se murent dans un nuage protecteur.
L’ouvrage est accompagné d’entretiens avec les différents acteurs dans les établissements : infirmière, CPE, proviseur, prof, inspecteur etc.
Gisèle Bastrenta, Face au haschich en collège et en lycée, Comprendre, repérer, agir, CRDP de Grenoble, 205 p., 2005.
http://www.crdp.ac-grenoble.fr/scripts/vel/vel.dll/voir?CHOIX=2&CLE=380VL009
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2005/04/index210405.aspx
Ecole, famille et grande pauvreté
« Quand un couple divorce, les enfants sont perturbés et ont des difficultés à l’école. Eh bien, pour les exclus c’est pareil : ils ont divorcé avec la société ». Claude Pair évoque lors de la Journée académique « Education prioritaire » franc-comtoise, les difficiles relations entre l’Ecole et les familles pauvres. Celles-ci ne se sentent ni comprises ni respectées par l’institution scolaire. « Nos vies si difficiles tourmentent nos enfants et les empêchent d’être attentifs à leur scolarité et de croire qu’ils peuvent réussir. Les problèmes familiaux comme l’absence d’argent et toute la violence que cela peut faire naître dans les familles, cela les perturbe. Dans nos familles, les problèmes sont davantage partagés avec les enfants : c’est un tort car cela va les atteindre, mais on ne peut pas faire autrement car cela les concerne. C’est trop dur pour eux à porter, ce qui fait qu’ils n’ont plus l’esprit libre pour apprendre », témoigne cette mère de famille.
Sans la connaissance de ces situations de grande pauvreté les enseignants réagissent souvent mal. Anne Mansuy, prof de technologie, explique très concrètement quels moyens favorisent la nécessaire motivation de l’élève. Ainsi il est essentiel de travailler l’accueil des familles et des enfants.
La journée est aussi l’occasion de découvrir l’action des travailleurs sociaux. Ils arrivent à décrypter bien des comportements. Enfin les dispositifs mis en place dans l’académie sont présentés, comme « Courte Echelle CP ».
http://crdp.ac-besancon.fr/carep/6avril2005/accueil.htm
Enseigner les sciences et la technologie
« On veut donner la possibilité à l’élève d’expliquer et de comprendre des phénomènes d’un point de vue scientifique et technologique, tout en enrichissant sa culture générale. Il y a là une occasion, pour l’élève, de saisir les répercussions de ce champ de la connaissance sur l’individu qu’il est, la société qu’il habite et l’environnement qui l’influence ». Le numéro d’avril – mai de Vie pédagogique, une revue québécoise, est dédié à l’enseignement des sciences et de la technologie. Un enseignement lui aussi touché par la réforme qui initie une approche vivante et expérimentale. Le numéro donne de nombreux exemples de démarches pédagogiques en ce sens : approche historique, expérimentation pour apprendre à réfléchir au primaire etc. Le statut de l’erreur et la quête de sens sont à l’honneur dans le dossier. On ne sera donc pas surpris que ce numéro s’ouvre par un bel article de Bernard Charlot. « Les recherches que nous avons menées en milieux populaires parisiens… montrent qu’il y a des logiques d’interprétation de la situation scolaire qui reviennent régulièrement. À titre d’exemples, j’indiquerai trois points : 1) le fait que, pour les élèves, on va à l’école pour « passer » et non plus pour apprendre. Voilà une première difficulté. Qu’en est-il alors du savoir à l’école, du sens, du plaisir? … 2) l’idée partagée par beaucoup d’élèves des milieux populaires, à savoir que, dans l’acte d’enseignement-apprentissage, celui qui est actif c’est l’enseignant et non l’élève. Ce dernier doit venir à l’école, se tenir tranquille et écouter le professeur. S’il fait cela, il a fait ce qu’il avait à faire… 3) ce que j’appelle le « rapport binaire au savoir … : on sait ou on ne sait pas. Il n’y a rien entre les deux. Si je sais, je peux lire; si je ne sais pas, je ne peux pas lire. Les élèves qui réussissent en classe ou les élèves moyens, eux, sont dans une logique de progressivité du savoir. On peut savoir tous les jours un peu plus… Il faut pouvoir faire participer nos élèves à des activités qui leur donnent du plaisir en même temps qu’elles donnent du sens à leurs apprentissages ».
http://www.viepedagogique.gouv.qc.ca/numeros/135/numero135.asp
Assemblée générale de WebLettres
» Si l’année 2004 a été marquée par une restriction budgétaire générale dans le domaine de l’éducation, ainsi que par une politique moins favorable au secteur non marchand de sorte que WebLettres n’a pas eu droit à la subvention de fonctionnement dont ont bénéficié d’autres associations de la part du ministère, il faut néanmoins reconnaître que durant cette période, et paradoxalement, les associations d’enseignants ont été de mieux en mieux perçues dans les milieux institutionnels qui dans l’ensemble reconnaissent désormais leur valeur et les considèrent comme des partenaires sur lesquels ils peuvent et doivent s’appuyer ». La troisième assemblée générale de Weblettres, une des plus importantes communautés éducatives virtuelles, a eu lieu dimanche 22 mai. Le Café rend compte de cet événement qui apporte des éclairages sur un nouveau type d’acteur du monde éducatif.
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/WL05_index.aspx
Le redoublement est inefficace
« En règle générale, à l’école et au collège, le redoublement s’avère peu équitable et inefficace du point de vue des progrès individuels des élèves. Il affecte négativement la motivation, le sentiment de performance et les comportements d’apprentissage de ceux-ci et les stigmatise : à niveau égal en fin de troisième, les élèves « en retard » obtiennent de moins bonnes notes que les élèves « à l’heure », sont moins ambitieux que ceux-ci et sont plus souvent orientés en filière professionnelle. En outre, les comparaisons internationales montrent que le redoublement est inefficace du point de vue des résultats d’ensemble des systèmes éducatifs ». Confirme et signe. Cette analyse que le Café vous a déjà fait partager résulte des travaux des sociologues de l’éducation. Les dossiers d’Evaluation et statistiques, n°166, en publient les résultats. La loi Fillon les ignore.
http://www.education.gouv.fr/stateval/dossiers/listedossiers2005c.html
Les effets bénéfiques de l’école obligatoire
« Il existe des lois de l’école obligatoire depuis plus de 100 ans et, aujourd’hui encore, on discute de politiques d’imposition d’un surcroît de scolarisation… Les données que nous présentons font voir que de telles politiques ont fort bien réussi par le passé à accroître le bien-être des intéressés au cours de la vie ». Philip Oreopoulos étudie l’effet de la législation canadienne de l’école obligatoire sur le futur revenu du travail des élèves. Il montre que « les gens touchés (par l’allongement de la durée des études) ont vu par la suite leur revenu annuel s’accroître d’environ 14 %. En imposant des années de fréquentation de plus à ceux qui auraient autrement décrochés, on diminue aussi les risques de chômage, rend moins probable le travail manuel et augmente la fraction de la population qui déclare parler et français et anglais ».
http://www.statcan.ca/francais/research/11F0019MIF/11F0019MIF2005251.pdf
Conseil et vie de classe
Venu de la pédagogie institutionnelle, le « conseil coopératif » est une instance qui fixe les lois du groupe classe. C’est aussi le lieu où les conflits et les transgressions sont traités. « Le nouvel éducateur », une revue du mouvement Freinet, lui consacre un dossier qui alterne réflexion théorique et récits de pratiques. Des expériences appliquées au primaire mais où on puisera aussi des idées pour les heures de vie de classe du secondaire.
http://www.freinet.org/icem/editions/educat/
Le Respel, une banque pédagogique
Initié par le site éducatif de la communauté française de Belgique, le Respel (Ressources pédagogiques en ligne) est une vaste base de données de ressources accessibles sur Internet par mot-clef ou par classification. Respel permet par exemple de sortir immédiatement 5 ou 6 documents sur le décrochage qui mêlent recherches et textes administratifs. Respel propose dès maintenant 500 fiches, principalement des ressources belges. Mais la banque annonce l’arrivée de ressources québécoises.
http://www.enseignement.be/respel/
Je blogue, tu blogues, nous bloguons
» Les blogs ne sont-ils que des abus ? Que se passe-t-il vraiment dans cette blogosphère ? À quoi ressemblent les blogs des jeunes ? Qu’est-ce qui les caractérise ? « Le Clémi publie une étude d’Anne-Claire Orban sur les blogs des jeunes. Pour elle, » Plus qu’un moyen d’expression, le blogging est une pratique. Pratique qui se situe à la croisée de l’expression personnelle et de l’expression publique, entre l’espace public du site et l’espace privé ». Elle permet au jeune de s’intégrer dans une communauté, dans une « tribu ».
« L’école doit-elle s’approprier les blogs avec des visées pédagogiques » s’interroge A.-C. Orban ? Pour elle, « la liberté des jeunes de bloguer, leur possibilité d’exister en dehors des adultes est un argument majeur contre une « pédagogie du blogging ». Où est la dimension de liberté du blog si ce dernier est encadré ? »
Pour autant le Clémi entend informer les jeunes des limites légales. Educnet nous apprend la préparation d’une plaquette, réalisée avec l’académie de Versailles.
http://www.clemi.org/medias_scolaires/outils/article_blog_ACO.rtf
http://www.educnet.education.fr/aef/articles/html/aef-53256.htm
Inégalités géographiques du système éducatif
National, le système éducatif français connaît de sensibles disparités d’un département ou d’une région à une autre. L’édition 2005 de « La géographie de l’école » met en évidence des inégalités dans le système éducatif. Ainsi une enquête réalisée en mai 2003 montre que 11 académies (Dijon, Paris, Nantes, Rennes, Grenoble, Poitiers, Limoges, Clermont, Lyon, Nancy-Metz, Besançon et Bordeaux) obtiennent de meilleurs résultats en fin de collège sans que les variables socio – professionnelles puissent totalement l’expliquer. Autre inégalité : celle des moyens. Le nombre d’élèves par enseignant est plus élevé en Ile-de-France et dans el sud-est que dans le nord et l’est dans le secondaire.
http://www.education.gouv.fr/stateval/geo/geo.htm
L’avenir de l’école
« Loin d’un effondrement, il se joue une recomposition – ayant parfois les accents d’une crise qui peut aussi s’interpréter comme une rupture fondatrice d’une nouvelle ère pour le métier – des identités traditionnelles engendrées par les chocs successifs de la massification scolaire et le poids croissant des attentes sociales à l’égard de l’école ». Pierre Périer analyse dans le n°310 de « Regards sur l’actualité » l’évolution du métier d’enseignant. Il met en évidence, par exemple, un écart important entre conception et réalité du métier. Le numéro analyse, sous la plume de Bruno Suchaut, les difficultés des dispositifs de lutte contre l’échec scolaire. Pour lui, « trop souvent, l’échec des dispositifs de lutte contre l’échec scolaire est la conséquence d’une faiblesse de pilotage qui se traduit par des écarts importants entre les prescriptions officielles et les pratiques. C’est donc sur ce point qu’il est nécessaire d’insister en donnant, par exemple, un rôle plus important au chef d’établissement ».
http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/revues/ra/index.shtml
Le bac et ses homologues européens
« Dans le contexte d’harmonisation des diplômes universitaires européens que nous connaissons actuellement, il est plus que jamais utile de comparer les certifications de fin d’études secondaires de plusieurs pays d’Europe ». Bon raisonnement ! Cette brochure nous fait découvrir les particularités des diplômes de fin de scolarité secondaire anglais, allemand et espagnol. Le bac français s’y distingue par sa complexité et le nombre d’épreuves.
http://eduscol.education.fr/index.php?./D0039/bacenEurope.htm
Les cartes heuristiques
« La carte heuristique est une manière de pouvoir représenter un travail, une idée, un résumé de texte… en utilisant une représentation dans l’espace et non uniquement linéaire. Elle permet d’organiser ses idées spatialement… Le fait de réaliser une carte de son projet en se mettant devant une feuille blanche et en essayant à la fois de coucher ses idées sur papier, mais aussi d’en faire une représentation graphique agréable à défaut d’artistique permet de faire émerger plus d’idées, de mieux concevoir le travail à effectuer. C’est en coloriant, en embellissant sa carte qu’à certains moments des idées fondamentales pour le travail apparaissent ». A. Bueckenhoudt sur le site belge de la communauté française montre l’intérêt des cartes heuristiques pour l’enseignement.
http://www.enseignement.be/prof/espaces/fondam/instit/doc/peda/carte_heuristique.pdf
http://www.petillant.com/
Belgique : Un nouveau Contrat pour l’école
Annoncé en février dernier, le « Contrat pour l’Ecole » a été dévoilé mardi 31 mai par la ministre de l’éducation de la Communauté française. Cette réforme vise, elle aussi, à lutter contre l’échec scolaire. Mais deux particularités méritent qu’on la détaille. D’une part, pour améliorer l’Ecole elle mobilise les enseignants en revalorisant leur fonction. D’autre part, à la différence de la loi Fillon, elle annonce sa volonté de lutter contre la ségrégation scolaire.
Pour lutter contre l’échec scolaire, le Contrat pour l’Ecole annonce des moyens assez traditionnels. De nouveaux enseignants de la maternelle au secondaire seront embauchés, l’objectif étant, par exemple, de limiter à 20 le nombre d’élèves au primaire. Parallèlement une 28ème heure de cours hebdomadaire sera crée. Le Contrat annonce plusieurs dispositifs de remédiation, une mesure dont l’efficacité ne sera pas forcément importante. Il mise aussi sur la formation des enseignants et sur un retour des manuels scolaires. Ceux-ci ont souvent disparu des écoles. Le contrat prévoit des formations à leur utilisation, une centrale de prêts et la création d’une commission officielle d’agréments. Des mesures qui risquent d’être mal accueillies des éditeurs…
Le Contrat souhaite aussi lutter contre la ségrégation scolaire. Elle annonce peu de mesures si ce n’est la création de listes d’attente officielles dans chaque établissement de façon à assurer une parfaite transparence dans le choix des élèves.
Signalons également le soutien accordé aux chefs d’établissement par le Contrat : ceux-ci bénéficieront d’une aide équivalent à un emploi par tranche de 500 élèves. Le coût total de ces mesures est évalué à 600 millions d’euros.
http://www.contrateducation.be/index.asp