Le comité de soutien lycéen appelle à l’arrêt des poursuites
« Au moment où Fillon tombe en disgrâce, où le dispositif qu’il avait mis en place pour imposer coûte que coûte sa loi, est au moins ajourné par son successeur, il serait inconvenant que les lycéens restent les otages de cet ex-ministre » de combat « . Après les lourdes condamnations en province et à Paris de lycéens arrêtés dans les manifestations contre la loi Fillon, le Collectif de soutien aux victimes de la répression du mouvement lycéen demande au gouvernement un « geste d’apaisement ».
Contact : comite.soutien@laposte.net
Lourde peine pour les lycéens
Cinq mois de prison. Samuel Morville, un des responsables de la Coordination lycéenne, a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 5 mois de prison avec sursis et à 500 euros de dommages pour avoir outragé un commissaire de police. Une décision « musclée » contestée par l’avocat du jeune homme qui estime que les droits de la défense n’ont pas été respectés. Le PS et Les Verts dénoncent « l’excessive sévérité » du jugement.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=300737
Deux ans de prison pour les manifestants
Deux lycéens majeurs ont été condamnés à 2 ans de prison avec sursis et 800 heures de TIG suite à l’occupation du lycée René Cassin. Les lycéens parisiens arrêtés lors des manifestations contre la loi Fillon devraient être jugés le 25 mai. Ils bénéficient du soutien de la Ligue des droits de l’Homme, la FCPE Ile-de-France, le Mrap, la Fsu, et d’autres organisations.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=297569
Procès contestés
Samuel Morville, leader de la Coordination lycéenne est passé en justice à Paris le 25 mai. On a requis contre lui 500 euros d’amende pour insulte envers la police. Il accuse celle-ci de l’avoir battu et humilié. Son procès sera suivi de celui de Pauline Salingue, autre animatrice de la Coordination. D’autres lycéens suivront à Paris et dans le Val d’Oise. La FCPE et la Ligue des droits de l’Homme dénoncent « une répression judiciaire inédite… Il y a la volonté de juguler un mouvement social par la répression ». Les accusés sont défendus par de grands noms du barreau qui jugent la répression policière « totalement disproportionnée ». A ces sanctions pénales, l’éducation nationale a jouté des menaces disciplinaires. Et ce n’est pas fini : à Rodez, l’inspecteur d’académie vient de porter plainte pour violation de dossier et attroupement illégal.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=298970
http://www.liberation.fr/page.php?Article=298918
http://www.liberation.fr/page.php?Article=298917
Soutien du Sgen et de la Fsu
« Le Sgen-Cfdt estime que les procès actuels s’inscrivent dans une politique répressive,… dénonce tout esprit de revanche de la part du gouvernement ». La Fsu » considère comme disproportionnée l’attitude des pouvoirs publics et dénonce leur volonté de présenter comme des délinquants des jeunes qui se sont avant tout opposés à la mise en place d’une réforme unanimement rejetée ».
http://www.sgen-cfdt.fr
http://actu.fsu.fr/article.php3?id_article=274
Discrimination positive sauce ESSEC
Libération rend compte du programme « une grande école pourquoi pas moi ? » lancé par l’ESSEC. L’école soutient, par un double tutorat, des jeunes de banlieue pour leur permettre d’intégrer. Cette année ils sont 19 à échapper à la ZEP. Une méthode différente de celle de Sciences-Po.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=300646
http://www.esseclive.com/groupe-essec/news-de-lessec/programmes/une-prepa-une-grande-ecole-pourquoi-pas-moi.htm
Hatier lance un coaching par SMS pour le bac
Nouvelle arme dans la ligne droite : le SMS. Prisé des ados, il leur livrera quotidiennement « la révision du jour » concoctée et personnalisée par Hatier. Chaque jour les abonnés au service reçoivent un SMS indiquant, en fonction du profil déclaré, un point de programme à revoir et un conseil de méthode. Le SMS délivre également un code donnant accès à des documents de révision (fiches de cours, exercices etc.). Le service est facturé 7 euros.
http://www.68bac.com/
Le prix de l’excellence
« Cela va de l’angoisse très envahissante à l’état dépressif en passant par les addictions à la drogue et à l’alcool, les troubles du comportement alimentaire ou encore les tentatives de suicide, explique-t-il, avec pour dénominateur commun le surinvestissement scolaire ». Pour le Dr Huerre, directeur de la clinique Georges Heuyer à Paris, de plus en plus d’élèves excellents souffrent de troubles psychiques. « Pour les causes, on retrouve souvent l’impérieuse nécessité de satisfaire l’exigence des parents ».
http://www.lefigaro.fr/france/20050526.FIG0122.html?180911
Insertion professionnelle et IUT
Que font les étudiants après l’obtention d’un DUT ? Selon une étude ministérielle, ils prolongent moins leurs études : en 2001 deux étudiants sur trois poursuivaient leurs études pendant 1 ou 2 ans. En 2003 ils ne sont plus que 40%, principalement des étudiants de famille aisée. Ceux qui ont arrêté leurs études ont dans 8 cas sur 10 un emploi stable, à temps plein, d’employé ou de technicien.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni/ni2005/ni0518.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html