Les femmes en éducation
« Les rapports sociaux de sexe en éducation et en formation nuisent-ils toujours au développement des filles et des femmes? Est-il suffisant d’avoir recours à l’analyse quantitative pour expliquer la place des filles et des femmes dans les études postsecondaires?.. Qu’en est-il de la dynamique de la réussite scolaire des filles ?.. Les stéréotypes et la ségrégation sexuelle limitent-ils l’accès des femmes aux savoirs théoriques et pratiques dans des champs d’études autrefois réservés aux hommes? Quels rapports les filles entretiennent-elles avec les sciences et avec la technologie?.. Quel est l’état des lieux de la discipline « sciences de l’éducation » et les études féministes? Comment se manifeste l’iniquité en éducation et en formation pour les filles et les femmes? « Voici quelques unes des questions auxquelles tente de répondre le numéro de printemps 2005 de la revue de l’Acelf Education et francophonie.
Au Canada comme en France, les succès scolaires des filles interrogent les chercheurs. P. Bouchard et J.-C. Saint-Amand font le point sur les facteurs explicatifs d’une question qui renvoie à des enjeux majeurs de société. « depuis une dizaine d’années est apparu dans les médias un contre-discours masculiniste centré sur les « difficultés scolaires des garçons » dont s’inspire une large variété de projets dans les écoles. L’analyse montre que ces interventions sont conçues à partir de conceptions essentialistes et innéistes de l’identité masculine. De plus, leur inefficacité sur le plan de la réussite scolaire pointe vers un tout autre agenda : celui de récupérer des privilèges masculins perdus. » Ainsi pour les chercheurs, « La réussite scolaire comparée selon le sexe constitue un catalyseur des discours masculinistes, c’est-à-dire la porte d’entrée privilégiée par laquelle des groupes d’hommes « préconise[ent] un retour aux valeurs traditionnelles ainsi qu’à la famille nucléaire… Les enjeux du discours masculiniste sont à la fois de récupérer des privilèges perdus et d’arrêter la démarche d’émancipation des femmes ». L’éducation a constitué à cet effet un outil central. Sous le couvert de nouvelles problématiques, elle est redevenue un enjeu des rapports sociaux entre les sexes où se joue la place des femmes dans la société de demain ».
Les autres articles abordent la question des acquis scolaires des filles dans les enquêtes internationales, des relations éducatives en EPS, de la construction sexuée du rapport au savoir et de la place des femmes en formation. Tous les articles de cette importante contribution sont intégralement accessibles en ligne.
Les femmes en éducation et en formation, Éducation et francophonie, Volume XXXIII, numéro 1, printemps 2005.
http://www.acelf.ca/c/revue/sommaire.php?id=17
Le soutien scolaire : industrie à risque
Au moment du dernier effort vers le bac, Libération publie un article d’analyse du soutien scolaire. Il s’appuie sur une étude à paraître réalisée par D. Glasman pour le Haut conseil de l’évaluation de l’école. Le soutien scolaire connaîtrait une croissance rapide, creusant l’inégalité sociale face à l’Ecole. Celle-ci est mise en accusation : » Le principal carburant de la demande demeure l’incapacité du service public à assurer ses missions : l’insuffisance des dispositifs de soutien gratuits et le manque d’attention porté aux élèves au fur et à mesure qu’ils progressent dans le cursus… Se faire réexpliquer ce que l’on n’a pas compris n’est pas possible dans les conditions normales de fonctionnement de la classe, ça l’est dans le cours particulier ».
http://www.liberation.fr/page.php?Article=292561
http://www.liberation.fr/page.php?Article=292564
http://cafepedagogique.net/lemensuel/larecherche/Pages/2005/analyses_60_accueil.aspx
Le B2i reste en marge du collège
« Le brevet informatique et internet fait désormais partie du paysage éducatif du collège. Pourtant, bien que le dispositif donne globalement satisfaction à ceux qui le font fonctionner, il est important de noter qu’il ne concerne encore que le quart seulement des enseignants et ne semble pas actuellement jouer le rôle de levier que d’aucuns lui avaient assigné pour développer l’usage des TIC dans les pratiques enseignantes disciplinaires ». Selon une étude ministérielle, deux collèges sur trois auraient mis en place le B2i, un dispositif lancé en 2001. L’enquête montre la place déterminante des chefs d’établissement pour assurer sa diffusion. Mais les validations demandées par le B2i restent le fait « d’un petit nombre d’enseignants parmi lesquels le professeur de technologie est très impliqué ».
Ce rapport confirme sur ce point l’enquête du Café pédagogique qui avait mis en évidence le rôle des chefs d’établissement et des profs de technologie mais par contre estimé en 2004 à seulement 40% la proportion de collèges préparant le B2i. Elle avait également mis en évidence » la dispersion des pratiques » d’évaluation, un point assez préoccupant qui n’est pas analysée dans l’étude officielle.
Celle-ci estime que le B2i échoue à faciliter une évolution des pratiques enseignantes. « Le développement du B2i passe d’abord par l’intégration toujours plus grande de l’usage des TIC dans les pratiques des enseignants puis par une meilleure information de ces derniers, qui peuvent utiliser les TIC avec les élèves sans toujours savoir qu’ils mettent régulièrement en oeuvre des compétences constitutives du B2i qu’ils pourraient valider. À cet égard l’amélioration de la circulation des feuilles de position des élèves paraît indispensable ».
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/noteeval/ne2005/eva0504.pdf
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/b2i2004_index.aspx
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
L’Europe école d’échanges
« L’enseignant dans sa classe est de plus en plus amené à se servir de l’interaction des disciplines car la réalité ne peut se laisser enfermée dans une discipline quelle qu’elle soit, les T.P.E. en sont un exemple!… Il en est de même pour l’Europe qui paradoxalement se construit sur la prise en compte de l’interaction des pays et donc de leur interdépendance… Enfin l’Europe est une occasion d’échanges pour les enseignants et les élèves. Ces échanges peuvent ouvrir les esprits à la tolérance, à l’écoute de l’autre différent. Ils peuvent également conduire à une interrogation sur les diverses cultures ». Pour Jacques Nimier la construction européenne est l’occasion d’évoquer la construction des cultures et des identités collectives. Il s’appuie notamment sur les ouvrages de J. Demorgon.
http://perso.wanadoo.fr/jacques.nimier/
Les attentes des enfants d’immigrés
Libération du 3 mai cite une étude réalisée pour le Haut Conseil à l’évaluation de l’école sur les représentations scolaires des enfants d’immigrés. « Encouragés par des parents qui n’ont quasiment pas connu l’école dans leur pays d’origine, les enfants d’immigrés nourrissent de grands rêves pour leur scolarité. Comparés à ceux des enfants nés de deux parents français, leurs souhaits de formation sont nettement plus ambitieux : tous veulent faire des études supérieures. Mais en appartenant dans le même temps aux milieux sociaux les plus défavorisés, ils sont davantage vulnérables à l’échec scolaire. Un décalage qui nourrit un sentiment d’injustice ainsi qu’une désillusion plus grande à l’égard de l’école ».
http://www.liberation.fr/page.php?Article=293828
Portrait des enseignants
Neuf enseignants sur dix perçoivent un « malaise » dans la profession et 60% se sentent personnellement concernés. C’est là un des résultats d’une intéressante enquête menée par le ministère auprès d’un échantillon de 1000 enseignants, publiée intégralement dans le numéro 163 des Dossiers Evaluation et statistiques. A l’origine de ce malaise : les difficultés du métier, la dégradation de l’image des enseignants, le sentiment d’impuissance face à l’idéal de réussite des élèves. Certes 81% des professeurs sont « satisfaits » du métier. Mais, affirme cette étude, « la perception de la difficulté grandit avec le vieillissement ». Parmi les motifs qui rendent ce travail difficile sont évoqués le comportement des élèves, la difficulté de les faire progresser et la « complexité des missions demandées à l’enseignant ». En conséquence, ils sont généralement favorables à une prise en compte de la difficulté d’exercer dans des contextes difficiles sous forme de points pour une mutation ou d’avancement plus rapide. L’étude établit 4 profils types d’enseignants qui partagent le corps en parts quasi égales. Les « évolutifs » seraient prêts à se reconvertir et à une seconde carrière et pour l’avancement au mérite. Les « satisfaits » ne connaîtraient pas le malaise enseignant. Les « statiques » sont en fait mécontents et déçus par le métier. Enfin les « réservés » sont assez satisfaits mais réservés face à l’avancement eu mérite…
http://www.education.gouv.fr/stateval/dossiers/listedossiers2005b.html
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2005/02/index280205.aspx
La France record du mal-être à l’école
« La France détient le record du mal-être à l’école avec 45% seulement des élèves se sentant à leur place en classe, contre 81% en moyenne dans les pays de l’OCDE. Un score qui en dit long sur le chemin qui reste à parcourir pour rendre notre école efficace, performante et plus juste ». Commentant l’enquête PISA pour le Nouvel Observateur, Bernard Hugonnier, directeur adjoint de l’éducation de l’OCDE, plaide pour une école d’accompagnement et le collège unique et contre le redoublement. « Nous constatons que l’égalité des chances passe par un vrai brassage social, y compris géographique. Le problème est comment l’organiser alors que les évolutions sociologiques poussent au contraire. Mais si on veut une éducation républicaine, on ne peut se satisfaire d’une situation où les résultats de nos enfants dépendent pour beaucoup de l’école où ils vont ».
http://www.nouvelobs.com/articles/p2109/a266102.html
Faire participer les élèves contre la violence scolaire
« Les programmes les plus appréciés en France sont aussi les plus inefficaces. Malgré cela, l’argent public continue d’y être investi largement. On confond souvent l’évaluation des effets avec la satisfaction des familles ou des professeurs. (Par exemple) on prétend sensibiliser les enfants à la loi en leur présentant une exposition itinérante ou bien un policier en uniforme. Si les élèves posent des questions, si les enseignants sont satisfaits, on est content. Et après? » Le sociologue Sébastian Roché, CNRS, ne mâche pas ses mots. Mais il propose aussi des solutions. « Il faut encourager les actions pilotées par chaque établissement, mais surtout pas promouvoir de politique nationale de lutte contre la violence. L’approche doit viser simultanément trois niveaux – l’établissement, la classe, l’élève. Les programmes qui développent les compétences des élèves (savoir résoudre un problème sans violence), ou ceux qui les sensibilisent aux règles en les faisant participer, sont efficaces ».
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/violencecole/dossier.asp?ida=432594
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/violence_index.aspx
Comment mesurer l’équité des systèmes éducatifs ?
Sophie Morlaix, IREDU, montre l’application de l’indice de Sen au champ scolaire à travers le calcul de « l’indice de faiblesse scolaire » et de « l’indice d’excellence scolaire ». Le premier prend en compte le pourcentage d’élèves faibles, la distance qui les sépare de la moyenne et la dispersion des résultats des élèves faibles. Il met en évidence des systèmes éducatifs se situant au dessus de la moyenne de faiblesse scolaire européenne (Grèce, Allemagne, Luxembourg, Portugal) c’est-à-dire ceux où il y a un fort pourcentage d’élèves faibles ou une forte dispersion. La France se situe un peu au dessus de la moyenne européenne, mais loin derrière les systèmes scolaires les plus égalitaires : Finlande, Suède, Angleterre, Irlande, Pays-Bas.
http://www.u-bourgogne.fr/upload/site_120/publications/2005/05007.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Comment expliquer le mauvais score des élèves immigrés ?
Les résultats de l’enquête internationale PISA sont impitoyables. En Allemagne ils ont mis en évidence un fossé entre les résultats des élèves allemands et des élèves immigrés, correspondant à environ une année d’étude. Pour Andreas Ammermüller, du Centre for European Economic Research, « la principale raison est à trouver dans une scolarisation plus tardive et un environnement familial moins favorable ». Le nombre de livres à la maison et la langue parlée dans la famille sont des freins sur lesquels les familles peuvent agir.
ftp://ftp.zew.de/pub/zew-docs/dp/dp0518.pdf
Le pilotage par les résultats
L’ESEN, école supérieure de l’éducation nationale, publie une sélection webographique sur le pilotage par les résultats.
http://www.esen.education.fr/documentation/liste.phtml?idRP=2&idR=304
L’innovation à l’Ecole et dans la Ville
» Les prescriptions pour un retour aux bons vieux usages d’antan ou les ratiocinations sur l’innovation invitent parfois au sourire, agacent ou font carrément grincer les dents des enseignants. Pour la plupart d’entre eux, immergés dans leurs soucis quotidiens et méfiants face aux revirements intempestifs, la mission de transmission ne consiste pas à rompre avec la tradition mais à la rendre accessible… Ils savent aussi que les élèves sont pressés, vont trop vite pour eux.., développent des curiosités exigeantes sans révérence a priori.. La synchronisation entre les différents temps qui se télescopent dans l’heure de cours, ce temps si particulier de l’apprentissage, ne va pas de soi, et les enseignants, face à un pari aussi difficile, deviennent des passeurs toujours plus anxieux. L’innovation en matière d’éducation est en ce sens une question majeure… Comment peut-on imaginer des pratiques professionnelles qui sécurisent à la fois enseignants, parents et élèves, sécurité éducative sans laquelle rien ne peut germer de l’ordre de la culture? Comment éviter les facilités de retours en arrière faussement protecteurs et surtout stériles, ou les va-et-vient de réformes inadaptées aux situations pédagogiques concrètes? ». Dans le numéro 140 de VEI Diversité, Marie Raynal situe d’emblée l’innovation dans ces tensions entre Ville et Ecole, entre passéisme et agitation.
Ce nouveau numéro, croise, à travers une trentaine d’articles, trois éclairages sur l’innovation : une réflexion sur la notion elle-même, des exemples de pédagogies innovantes, des pratiques innovantes dans la ville. Il revient à Françoise Cros de démythifier l’innovation. Pour elle « finalement l’innovation traduit les incertitudes, les ambivalences, les mobilités et les contradictions de nos sociétés modernes où le temps passé semble nié au profit d’un avenir que l’on veut radieux… Depuis que l’innovation à l’école existe de manière officielle, elle a perdu de son brio pour se confondre dans la masse des incertitudes et du foisonnement de quêtes et des manifestations de sens ». A son tour, l’analyse des « écoles différentes » proposée par Marie-Laure Viaud est guère optimiste : « Permettre l’ouverture de quelques écoles différentes, mais dans des conditions matérielles si pénibles qu’elles absorbent en grande partie l’énergie de l’équipe éducative, n’est ce pas un moyen d’occuper et de canaliser des militants pédagogiques ? En outre les établissements différents permettent de mettre au point des innovations ponctuelles… qui peuvent être reprises par le système et permettre à l’institution de tenir… Les établissements expérimentaux ne seraient autorisés que dans la mesure où leur existence peut servir les besoins de l’institution, c’est-à-dire à la marge ».
Alors faut-il enterrer l’innovation ? Non bien sur. Anne-Marie Vaillé rappelle ce que fut le projet du Conseil national de l’innovation, avant que le ministre ne le supprime. Cécile Carra et Daniel Faggianelli rendent compte du fonctionnement d’une école expérimentale Freinet, Jean-François Marcel des projets d’un collège toulousain : deux expériences qui attestent de la nécessité d’innover dans des contextes scolaire difficiles. Alain Vantrois, directeur de l’éducation de la ville de Roubaix, montre que les acteurs locaux peuvent soutenir des pratiques nouvelles.
Ce numéro éveille chez le lecteur des sentiments contrastés. Une réflexion plus éclairée sur la nature même de l’innovation, qui pourra aller jusqu’au désenchantement chez certains. Des pistes pour réfléchir à ses pratiques. Un intérêt et des curiosités vers les champs extérieurs à l’Ecole. Aussi quelques regrets de voir les TICE absentes d’un numéro sur l’innovation.
VEI Diversité, Du neuf sur l’innovation ?, numéro 140, mars 2005
http://www.cndp.fr/revueVEI/som140.htm
http://cafepedagogique.net/lemensuel/larecherche/Pages/2005/2004/analyses_55_accueil.aspx
http://cafepedagogique.net/lemensuel/larecherche/Pages/2005/205/analyses_59_accueil.aspx
La Lettre de Prisme
La Lettre de l’association Prisme fourmille d’annonces et d’informations concernant les politiques éducatives locales, la laïcité, l’éthnicité, les initiatives sociales en milieux éducatifs. Prisme prépare son université d’été qui aura lieu du 6 au 8 juillet à La Ferté sous Jouarre.
http://www.prisme-asso.org/article.php3?id_article=245
Bac S : que de déceptions !
En baisse constante depuis 1995, la série S reçoit la moitié des bacheliers généraux, principalement des enfants de familles favorisées (40% d’enfants de cadres) et une majorité de garçons (55%). Cette série des élites accueille aussi bien des déceptions. Selon une étude ministérielle, seulement 44% des jeunes y entrent par goût des matières scientifiques. Pour un tiers des lycéens, l’orientation en S répond au désir de laisser le plus de portes ouvertes. C’est sans doute pourquoi les inscriptions en Deug scientifiques baissent : « l’intérêt pour le contenu des études dans lesquelles ils s’engagent est souvent moins marqué chez les bacheliers S inscrits dans une filière scientifique que chez ceux qui poursuivent dans d’autres filières » . 60% des bacheliers S s’inscrivent en université, 20% en Cpge et 20% en Iut ou STS.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni/ni2005/ni0515.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Faut-il évaluer en interne ou en externe ?
Quelle méthode privilégier pour évaluer un établissement ? La question se pose particulièrement en Belgique où, pour des raisons historiques et politiques, une totale autonomie pédagogique est laissée aux établissements. Comment s’étonner alors que la récente enquête internationale PISA ait révélé dans ce pays de fortes inégalités entre établissements ? C’est dans ce contexte que Michel Bonami, Université catholique de Louvain, étudie les effets des deux systèmes d’évaluation. Sont-ils concurrents ou complémentaires ? Pour l’auteur, « il est préférable de situer les démarches d’évaluation… dans un rapport de complémentarité… Il n’est pas exceptionnel que des acteurs internes soient intéressés par des dispositifs d’évaluation externes ». Une réflexion qui fait sens également en France au moment où l’Etat change son mode de régulation et décentralise. Comment alors articuler le spécificité de l’établissement et la mission de service public ? Michel Bonami croit trouver la solution dans la mise en place d’un organisateur à l’échelon régional.
http://www.girsef.ucl.ac.be/Cahiers_CREF/038cahier.pdf