Deux regards sur la catastrophe asiatique. Dans Le Monde, Paul Tapponnier, Institut de physique du globe, montre l’importance de l’éducation et des investissements dans la recherche fondamentale. « Lorsque le raz de marée surprend, les stratégies de survie sont donc bien minces. Il n’empêche. Comme dans toutes les situations d’urgence, connaissance et éducation sont vitales. C’est une telle éducation qu’ont intégrée les Japonais, qui vivent depuis des siècles avec les tsunamis les plus fréquents du monde… Il faut chercher à mieux connaître et mieux comprendre le fonctionnement des failles terrestres. Il est vital de continuer à développer l’observation de notre planète à la frontière des techniques existantes. Il n’est guère de domaine où l’investissement dans la recherche fondamentale doive être plus grand et plus soutenu sur le long terme ». Sur le site des Cafés de géographie, le géographe Pierre Gentelle a une vision plus pessimiste. « La misère insupportable en Palestine nous appelle, et aussi au Darfour. Et au Rwanda. Et en mille autres lieux sur notre si belle planète. Nous la croyions bien loin des cocotiers et du sable à coraux, la misère, et pourtant elle était là, à portée d’arc, juste derrière la haie de la piscine de l’hôtel. Quelle surprise ! Et comme ils sont charmants, et doux, et polis, et généreux, ces Thaïs, ces Sri Lankais, tous ces indigènes que nous n’avions pas vus jusque-là et qui soudain, au coeur même de leur deuil, nous donnent qui un fruit, qui une couverture, avec de si jolis sourires que d’habitude on n’apercevait qu’au cours des marchandages. Il faudra penser à leur envoyer une carte postale l’an prochain ».
Tribune du Monde
Article des Café de géographie
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