La FCPE devant la Commission Thélot
Avec 27 propositions pour l’école, la FCPE a défendu sa vision de l’école devant la Commission nationale sur l’avenir de l’école mercredi 3 mars. L’association de parents d’élèves a bien sur défendu la place des parents dans les établissements et l’orientation des jeunes : » les parents doivent non seulement trouver leur place, mais les raisons et les moyens d’apporter leur contribution originale, complémentaire et incontournable au fonctionnement de l’école ». Mais la FCPE va au-delà et souhaite « une redéfinition de la mission des enseignants ». La FCPE défend l’idée d’un temps de service des enseignants articulé entre 15 heures d’enseignement par semaine et « 4 heures d’activités pédagogiques dans l’établissement ; (aide personnalisée, *intervention en doublon dans une classe, aide au travail des élèves au CDI ou en informatique, encadrement des projets pédagogiques, aide à l’élaboration d’un travail collectif, etc.
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=346
La PEEP demande des réformes concrètes à la commission Thélot
Reçue par la Commission Thélot, sur l’avenir de l’école, le 3 mars, la P.E.E.P. est intervenue sur plusieurs points du débat. S’agissant des savoirs à acquérir à l’école primaire, l’association de parents d’élèves souhaite ajouter, à coté du « lire écrire compter », « l’apprentissage d’une langue étrangère et celui des nouvelles technologies ». La PEEP se soucie également de la diffusion de la culture scientifique et de l’éducation artistique. Au collège, elle verrait bien éclater la notion de classe, les élèves pouvant à leur rythme acquérir des unités de valeur pour valider leur cycle. Elle soutient également la diffusion des IDD. Mais la PEEP n’hésite pas à poser des « questions qui fâchent » : « Pourquoi ne pas revoir le service des enseignants ? Pourquoi est-ce l’une des seules catégories à qui l’on ne demande pas de résultats ?.. Quand l’école sera-t-elle enfin faite pour les enfants ? «
http://www.peep.asso.fr/Flash03/audition040303.pdf
La PEEP soutient l’enseignement artistique
« La PEEP demande que la loi de 1988 soit appliquée en totalité. L’article 1 de cette loi rappelle que les enseignements artistiques portent sur la diversité des disciplines : histoire de l’art, théorie et pratique des disciplines artistiques, musique instrumentale et vocale, arts plastiques, architecture, théâtre, cinéma, expression audiovisuelle, arts du cirque ». L’association de parents d’élèves insiste également sur la nécessité de la continuité dans le parcours du jeune élève.
http://www.peep.asso.fr/Flash04/flash06.htm
La FCPE Paris contre la loi sur les handicaps
« Le projet de loi d’égalité des droits des personnes handicapées ne répond ni aux espoirs, ni aux besoins d’intégration des enfants handicapés ». La FCPE de Paris craint que le projet pérennise la situation actuelle qui sépare les enfants handicapés des valides.
http://www.fcpe75.org/
La FCPE se mobilise contre les suppressions de postes
L’association de parents d’élèves appelle ses membres à agir contre les suppressions de postes dans les établissements ainsi que contre la disparition des dispositifs innovants (TPE, IDD, PPCP etc.).
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=340
Un décret organise la lutte contre l’absentéisme
« Le contrôle de l’assiduité scolaire s’appuie sur un dialogue suivi entre les personnes responsables de l’enfant et celles qui sont chargées de ce contrôle ». Aider et convaincre plutôt que sanctionner. C’est la philosophie du décret, paru au J.O. du 20 février, qui organise dans chaque département la lutte contre l’absentéisme. Elle s’oppose nettement à l’esprit des récentes initiatives en ce domaine du ministre de l’intérieur, qui n’est d’ailleurs pas signataire du texte. Le décret prévoit trois niveaux de dialogue. D’abord entre les parents et le chef d’établissement, tenu d’enregistrer les absences et de convoquer les parents en cas de répétitions. En cas d’échec, l’inspecteur d’académie tente le contact avec la famille et peut leur proposer un « module de soutien à la responsabilité parentale ». Si l’assiduité scolaire ne s’améliore pas, il peut saisir le procureur de la République. Les parents pourraient alors être sanctionnés d’une amende.
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=20042201256
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENE0400161D
La PEEP contre les « correspondants absentéisme » de Sarkozy
Après la FCPE, les syndicats et le ministre, la PEEP « s’interroge » sur la décision du ministre de l’intérieur de nommer des « correspondants absentéisme » dans les collèges difficiles. « L’absentéisme est un problème complexe qui peut avoir des causes diverses, des situations personnelles, familiales ou scolaires difficiles pouvant être à l’origine de la détresse de l’élève. Le dispositif mis en place à la rentrée est axé sur la prévention et le soutien à la responsabilité parentale des familles en difficulté. L’objectif est d’aboutir à une solution à l’intérieur des établissements scolaires, le rôle de l’équipe éducative et des CPE étant essentiel. En tout état de cause, la PEEP pense qu’un bilan des ces mesures doit être fait avant de mettre en oeuvre une autre politique de lutte contre les manquements à l’obligation scolaire ».
http://www.peep.asso.fr/Flash04/flash05.htm
L’école efficace c’est l’école égalitaire et unique affirme M. Duru-Bellat
« L’école peut quelque chose face aux inégalités entre élèves ». C’est la première découverte d’une étude réalisée pour l’IREDU (Université de Bourgogne) par Marie Duru-Bellat, Nathalie Mons et Bruno Suchaut. Ils ont étudié les résultats de l’enquête internationale PISA et cherché les corrélations qui permettraient d’expliquer les performances variables des élèves. Ce travail mérite d’être connu car il affirme l’efficacité des bonnes politiques scolaires et rompt avec bien des préjugés. M. Duru-Bellat et ses collègues mettent en avant deux points : « le fait que les acquis des élèves et les inégalités qui les marquent varient sensiblement selon les pays montre qu’ils relèvent de l’action politique.. D’autre part, il apparaît assez clairement que le mode d’organisation globale des systèmes est corrélé avec leur degré d’équité : toute limitation de la scolarisation ou mise à part précoces de certains élèves, tout groupement par niveau ou filières distinctes, ou encore des phénomènes de ségrégation entre établissements tendent à accroître l’inégalité sociale des performances sans améliorer pour autant le niveau moyen ou même le niveau de l’élite ». . Les pays qui sélectionnent rapidement ou qui ont des systèmes scolaires socialement différenciés ont de moins bons résultats. L’analyse de M. Duru-Bellat établit également qu’il n’y a pas de lien entre le niveau moyen des élèves et les écarts entre eux : un bon niveau moyen n’implique pas une inégalité plus forte. Autre fait mis en évidence : l’absence de lien entre les dépenses éducatives ou le nombre d’heures de cours et l’efficacité du système éducatif. La pratique du redoublement ne semble pas plus efficace, particulièrement pour les élèves faibles. Absence de filières, de redoublements, système unique, orientation tardive semblent les conditions nécessaires à de bonnes performances éducatives. Il semble pourtant que la France aille dans une direction opposée.
http://www.u-bourgogne.fr/IREDU/sem1624.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Pour une charte de déontologie à l’école
S’exprimant sur le site d’Education & Devenir, le médiateur de l’éducation nationale, Jackie Simon, revient sur une proposition de son dernier rapport : la rédaction d’une charte déontologique pour le monde enseignant. » Pendant très longtemps et cela, en cohérence avec notre conception de l’Etat, on a considéré que ceux qui avaient un pouvoir n’avaient pas à prendre de précautions inutiles vis à vis des usagers considérés comme des assujettis. L’école n’a pas échappé à ce phénomène et un certain nombre de personnes pensent encore que les changements intervenus (respect de l’autre -nécessaire explication- droit des enfants…) sont largement la cause de nos maux qui s’appellent irrespect et perte de l’autorité notamment. Il ne s’agit pas de nier l’influence de certaines évolutions mais ceci ne doit pas conduire à occulter la nécessité de renforcer certains comportements de la part d’enseignants qui soucieux du bien commun aspirent à une reconnaissance légitime. Ainsi comment peut on être un enseignant au sens noble, non réduit à un rôle de distributeur de connaissances, si on n’a pas une haute conception de sa mission et de la valeur de son vis à vis ? C’est pourquoi je pense qu’il faut affirmer (en discuter si on n’est pas d’accord et dire sur quoi on se fonde…) que l’enseignant appréhende l’élève comme un être en devenir et tend à une mise en valeur de toutes ses potentialités ».
http://education.devenir.free.fr/JSdeontologie.htm
L’école enfermée dans son sanctuaire
« L’école a peur de la société qui l’entoure. Convaincu d’être victime d’une multitude d’agressions – voile islamique, mais aussi violence scolaire, invasion des marques commerciales, intrusion des entreprises, concurrence de la télévision -, le monde éducatif est tenté par le modèle d’une « école sanctuaire » protégée du monde extérieur ». Dans une tribune du Monde, Luc Bronner pointe les difficultés liées à cette sanctuarisation de l’école. « L’espoir placé dans cette exigence de « sanctuarisation » paraît pourtant bien illusoire. Deux facteurs limitent considérablement les effets attendus d’une telle politique. Le premier tient à l’évolution du public scolaire : la notion d' »école sanctuaire » n’a tenu, dans le passé, que parce que l’éducation nationale se gardait bien d’accueillir tous les élèves ensemble – et notamment ceux des « classes dangereuses », relégués à l’école primaire et empêchés, de fait, de poursuivre leurs études au lycée. Il en va ainsi de l’émergence du « communautarisme » dans les écoles : constitue-t-elle une véritable surprise quand on connaît l’ampleur de la ségrégation sociale, voire ethnique, dans les quartiers ? Qui en est le plus responsable, des individus ou de la République, qui permet de telles inégalités ? En quoi, enfin, la fermeture de l’école résoudra-t-elle ces tensions ? La tentation du repli se heurte à une seconde limite : la focalisation sur les maux extérieurs de l’école tend à réduire au strict minimum la réflexion sur les facteurs internes de dysfonctionnement… Dans ce contexte, l’idée de « sanctuarisation » peut paraître séduisante, mais elle risque de ne constituer qu’un leurre.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-353008,0.html
Une brochure contre l’homophobie
« Toujours les mêmes remarques sans arrêt…On me dit que je suis efféminé. Je suis moralement fatigué…Je ne sais plus où j’en suis… C’est marrant, mes études me plaisent, mais si c’est pour être rejeté et vivre caché ! ». Un fait divers récent montre qu’il y a encore fort à faire pour lutter contre l’homophobie. La Ligue Azur a réalisé, avec le soutien du ministère et d’organisations (SNES, FCPE, etc.), une brochure d’information destinée aux enseignants. Partant de cas précis elle montre comment réagir face aux insultes et aux détresses.
http://www.ligneazur.org/rubrique.php3?id_rubrique=3
La FCPE craint la privatisation des établissements français à l’étranger
« Lorsque la FCPE revendique la gratuité de l’enseignement pour les enfants français résidant à l’étranger, lorsqu’elle demande que le réseau des établissements scolaires relevant de l’AEFE soit partie intégrante du service public d’Education ; ses propos sont souvent jugés utopiques… sauf pour les parents qui acquittent chaque année des frais de scolarité en croissance régulière ». Pour la FCPE, la mission du sénateur Ferrand, chargé d’une étude sur le financement des établissements français à l’étranger, pourrait aboutir à diminuer la prise en charge de ces établissements par l’Etat.
http://www.fcpe.asso.fr/themes.aspx?idT=13
Le C.E.S. souhaite plus de place pour les femmes dans l’histoire enseignée
» L’Histoire, dans notre pays, a été longtemps celle de la Nation et de sa construction, une histoire où seuls les évènements, les guerres, les grands hommes structurent le récit, qui, par définition, laisse peu de place aux femmes. Cette occultation des femmes dans l’histoire enseignée se trouve confortée par le fait que l’école de la République est fondée sur un universel qui tend à ignorer les différences, y compris celles des sexes ». C’est ce pan « oublié » de l’histoire que le Conseil économique et social souhaite voir réintégré dans l’enseignement de l’histoire. L’historienne Annette Wieviorka a réalisé pour le CES qui montre l’importance de l’histoire des genres, révèle que » d’anciens stéréotypes ont plus ou moins disparu des manuels scolaires, mais que les femmes y restent absentes, sauf dans l’iconographie, ou dans des dossiers annexes sur le travail ou la parité » et propose de revoir la façon d’enseigner l’histoire.
http://www.ces.fr/fr/presse/presse_conviee/conferences_detail.asp?id=1345
http://www.ces.fr/rapport/doclon/04022705.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Les TICE pour la parité
Les TICE sont-elles efficaces ? Cette vieille question, Colette Desgent et Céline Forcier, du Cegep de l’Outaouais au Québec, ont cherché à y apporter une réponse en enquêtant sur un échantillon de près de 2000 étudiants. L’enquête apporte une réponse : « les résultats montrent que les TIC ont contribué à augmenter significativement la proportion de filles qui réussissent le cours, plus spécifiquement les filles ayant eu les résultats les plus faibles au secondaire. Pour les garçons, la présence des TIC n’augmente pas la réussite dans une proportion significative ». L’enquête mesure uniquement le taux de succès à l’examen classique et les autres questions posées par les auteurs, particulièrement l’effet des TICE sur la persévérance, n’ont pu être évaluées. Ils estiment que « le point de vue des élèves serait un autre élément à explorer. Quelles sont les stratégies utilisées par les élèves lorsqu’ils sont placés devant des tâches d’apprentissage reliées au TIC? Comment traitent-ils l’information en provenance des TIC? Comment les TIC facilitent-elles l’apprentissage? « La question des habiletés spécifiques qui reste en suspens.
http://www.cdc.qc.ca/parea/desgent_outaouais_2004_rapport_PAREA.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Les repas sans porc reviennent à Marignane
Selon une dépêche AFP, le tribunal administratif a annulé la délibération du conseil municipal de Marignane (Bouches-du-Rhône) qui avait supprimé les repas sans porc dans les cantines scolaires.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_040206210629.0xh644lq.html
Opération musclée dans un lycée d’Angers
Descente de police, fouilles, chiens policiers : selon Le Monde, les lycéens du lycée horticole de Sainte-Gemmes sur Loire ont été victimes d’une opération assez traumatisante montée avec la complicité du substitut du procureur de la République. Nous avions rendu compte en novembre 2001 d’une opération similaire dans un lycée privé de Chaumont. Elle avait été dénoncée par des membres de l’équipe éducative déçus de voir le travail de prévention mené dans l’établissement ruiné. Pour eux, sans respect, la prévention est vaine.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-352148,0.html
Recul de la violence scolaire en 2003
Selon les chiffres de l’enquête officielle Signa, 72.000 incidents ont eu lieu en 2002-2003. La plupart sont des insultes et des violences sans arme. Les chefs d’établissement sont particulièrement visés. Les enseignants sont victimes d’un acte sur dix.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0404.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html