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Comment assurer la mixité en EPS ? Les participants à cette réunion de l’observatoire académique des pratiques EPS de Créteil (inspecteurs généraux, IPR, chercheurs, professeurs, etc.) montrent la complexité de la situation. Ainsi Valérie Debuchy (IPR) met en évidence une notation académique qui est favorable aux garçons. Par exemple, les enseignants discriminent moins bien les filles. Pour Michel Volondat (IG) et Annick Davisse (IPR) la mixité pose problème à la discipline elle-même. D’une part « l’identité disciplinaire est sur le pôle masculin… Il faudrait lutter contre les stéréotypes sociaux (A Davisse). D’autre part, « il faut s’interroger sur l’offre de formation que l’on propose aux garçons et aux filles.. Fait-on actuellement vivre aux garçons les activités classiquement dites de l’autre sexe ? » (M Volondat). Michel Leblanc (IG) déplace la balle plus loin : « le débat sur l’eps des filles est difficile… dans un contexte où la tendance est à rattraper les garçons qui réussissent moins bien que les filles ». Laurence Burg a recherché les formes de groupement et d’enseignement le plus favorables aux filles et offre quelques voies de sortie. Un document à découvrir ! |
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