Réforme de l'éducation prioritaire
Jean-Yves Rochex : Six questions sur la réforme de l'éducation prioritaire
Professeur émérite de sciences de l'éducation à l'université de Paris
8, fondateur du réseau Reseida, Jean-Yves Rochex est l'auteur d'ouvrages marquants sur les politiques d'éducation prioritaire. Il
analyse la réforme de l'éducation prioritaire porte par JM Blanquer et N Elimas. Pour lui la réforme de la politique d'éducation
prioritaire vise à éliminer la dimension sociale des politiques éducatives.
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Education prioritaire : Faibles lueurs sur les contrats locaux d'accompagnement
Les contrats locaux d'accompagnement (CLA) sont la pièce maitresse de la réforme de l'éducation prioritaire protée par N Elimas. Ils seront
expérimentés à la rentrée dans 3 académies. Jusque là , N Elimas a été très évasive, voire contradictoire, sur le financement ce ces CLA
et sur les critères d'attribution. La question, portée à l'ordre du jour du comité technique ministériel du 9 février, n'a pas vraiment
clarifié les choses.
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La FSU lance un appel pour l'éducation prioritaire
"Nous sommes dans la volonté de préserver une politique de
territoire". En présentant les résultats des Etats généraux de l'éducation prioritaire que la FSU a tenus dans les départements et, le 28 janvier, au niveau national, Benoît Teste, secrétaire général, marque l'opposition nette de sa fédération à la réforme de
l'éducation prioritaire lancée par JM Blanquer et N Elimas. La FSU dénonce "un abandon d'une partie de la jeunesse et un renoncement à la volonté politique d'une démocratisation des savoirs".
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Le flou reste sur le financement de la réforme de l'Education prioritaire
Après un cafouillage devant le Sénat en décembre dernier, Nathalie Elimas, secrétaire d'Etat à l'éducation prioritaire, devait apporter des précisions sur le financement de la réforme de l'éducation prioritaire. Intervenant le 20 janvier devant la Commission de l'éducation de l'Assemblée nationale, elle n'a pas levé toutes les ambiguïtés. Si elle assure que la réforme n'est pas financée sur les crédits dévolus aux Rep et Rep+ et qu'elle ne touchera pas à la rentrée aux cartes des Rep et Rep+, N Elimas n'est pas capable de fixer le coût de la réforme et de dire d'où vient l'argent. Elle annonce aussi une réforme des fonds sociaux et des bourses scolaires.
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Trois ministres et un enterrement
"Ce rapport est un début pas un aboutissement". Jean-Michel Blanquer présentait le 5 novembre, avec Gabriel Attal et Julien Denormandie, ministre de la Ville, le rapport réalisé par Pierre Mathiot et Ariane Azéma. Chargés d'une mission "Territoires et réussite", P Mathiot et A Azéma réduisent dans leur rapport l'éducation prioritaire aux seuls réseaux Rep+. Avec les Rep, la prime Rep disparaitrait. Les recteurs disposeraient de moyens qu'ils affecteraient à leur guise entre établissements défavorisés, ruraux ou isolés. Si JM Blanquer prend garde d'affirmer "qu'aucune décision n'est prise aujourd'hui", le rapport Mathiot Azéma, qui vient après plusieurs autres, pourrait être appliqué dès 2021. C'est la France défavorisée qui perd des moyens. C'est aussi la France des minorités qui est visée par celle des terroirs.
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Quels moyens pour la réforme de l''éducation prioritaire ?
Interrogée par la commission de l'éducation du Sénat le 2 décembre, Nathalie Elimas, secrétaire d'Etat à l'éducation prioritaire, entretient le flou sur les moyens donnés à la réforme des Rep. Rien n'est clair : ni le critères d'entrée dans la nouvelle éducation prioritaire, ni l'existence même de moyens supplémentaires pour les expérimentations. L'hypothèse d'économies réalisées sur le dos de l'éducation prioritaire sort renforcée de cette audition.
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La suppression des Rep est en marche...
Dans un entretien donné au Parisien, Nathalie Elimas, secrétaire d'Etat à l'éducation prioritaire, annonce une expérimentation dans 3 académies dès 2021 du remplacement des Rep par un contrat entre rectorat et établissements. Dès 2022 la carte des Rep pourrait être supprimée. Empêtré dans le scandale d'Avenir lycéen, le ministère accélère sa réforme de l'Education prioritaire. Avec deux enjeux : les crédits destinés aux Rep qui pourraient servir d'autres établissements et une autre politique de rémunération des enseignants et l'entrée de l'enseignement catholique dans un dispositif plus rémunérateur, comme le secrétaire général de l'enseignement catholique l'a annoncé en septembre 2020. Selon la Cour des Comptes, la politique d'éducation prioritaire est la seule politique nationale de lutte contre les inégalités sociales. C'est cet enjeu là aussi qui est visé.
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Marc Douaire : "Un escamotage plus qu'une politique d'éducation prioritaire"
Regroupant de nombreux acteurs de l'éducation prioritaire, l'association OZP est incontournable sur cette question. Au point d'être reçue le 5 octobre par N. Elimas. Marc Douaire, son président, réagit à l'annonce de suppression de la carte des Rep par la secrétaire d'Etat dans Le Parisien. Pour lui il s'agit d'un "escamotage" de la politique d'éducation prioritaire.
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L'enseignement catholique devrait bénéficier de la nouvelle éducation prioritaire
"Jean-Michel Blanquer m'a renouvelé son accord". A peine a t-il bénéficié, grâce à la loi Blanquer, de la prise en charge de ses maternelles, que l'enseignement catholique se positionne pour tirer parti de la réforme de l'éducation prioritaire. En présentant la rentrée de l'enseignement catholique, le 24 septembre, Philippe Delorme, secrétaire général de l'enseignement catholique, a axé son discours sur la solidarité. Sur un ton très ferme, il a annoncé l'entrée de l'enseignement catholique dans la nouvelle politique d'éducation prioritaire que JM Blanquer va mettre en place. L'enseignement catholique pâtit de la crise économique qui lui fait perdre des familles (- 9000 élèves). Alors que la loi Blanquer prévoit la prise en charge de ses maternelles, il demande de nouveaux soutiens. A l'Etat le bénéfice des financements de l'éducation prioritaire. Aux collectivités locales, celui des aides pour les frais de restauration.
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Le Se-Unsa contre l'ouverture au privé
" Les craintes sont fortes de voir se diluer les moyens de l'éducation prioritaire et disparaître la reconnaissance accordée aux personnels qui travaillent actuellement dans les Rep", estime le Se Unsa suite à l'annonce d'expérimentation des contrats locaux d'accompagnement dans 3 académies. " Le SE-Unsa rappelle qu'une carte nationale des Rep est compatible avec une gestion décentralisée des moyens et une allocation progressive. Elle permet une gestion de proximité adaptée aux réalités du terrain tout en fixant un cadre national qui assure un traitement équitable des personnels. Le SE-Unsa n'acceptera pas que les contrats locaux d'accompagnement soient pris sur l'enveloppe de l'éducation prioritaire. Il n'acceptera pas non plus que des établissements privés tentent de bénéficier de ces contrats aux dépens du Service public d'éducation". Lors de sa conférence de rentrée, le secrétaire général de l'enseignement catholique a souligné qu'il a l'accord de M Blanquer pour l'entrée d'établissements catholiques dans la nouvelle éducation prioritaire. Entrée que le flou des critères devrait permettre.
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Retrouvez toute l'enquête OZP
"Le temps de l'éducation prioritaire relève du temps long. Il repose sur la cohérence et la continuité du projet de réseau et des pratiques éducatives et pédagogiques engagées. Cela requiert à la fois une adhésion aux valeurs portées par le projet et une stabilité de l'ensemble des acteurs". L'OZP publie la fin de son évaluation de la refondation de l'éducation prioritaire. "L'éducation prioritaire repose sur le principe de l'éducabilité de tous et la volonté de conduire à la réussite l'ensemble des élèves. Ces principes sont mis en œuvre dans le cadre d'une démarche professionnelle collective qui se traduit par un projet de réseau. Ceci constitue donc une culture professionnelle partagée qui doit être requise pour pouvoir exercer dans le réseau". L'association souhaite une sanctuarisation des ressources de ces réseaux. "La réalisation du projet de réseau requiert la stabilité des ressources supplémentaires accordées à l'éducation prioritaire. Ces ressources concernent à la fois les taux d'encadrement plus favorables, un meilleur accueil des enfants de moins de trois ans, le maintien de tous les postes spécifiques du réseau : coordonnateur, enseignants supplémentaires, formateur REP+, remplaçants pour assurer les temps libérés pour le travail collectif, la formation et les relations avec les parents. L'éducation prioritaire doit occuper une place… prioritaire dans les choix de gestion des recteurs et des DASEN notamment en termes de dispositifs de formation, de nominations et d'octroi de personnels de remplacement." L'ensemble de l'enquête est maintenant disponible en un seul fichier.
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P Mathiot et A Azema réussissent leur audition à l'Assemblée nationale
Présentant le 29 janvier leur projet de réforme de l'éducation prioritaire, P Mathiot et A Azema ont rencontré peu de critiques de la part des députés de la commission de l'éducation de l'Assemblée , plutôt séduits par l'idée d'une distribution territoriale des moyens de l'éducation prioritaire. Les questions de l'opposition ont été noyées par le flot de louanges de la majorité. Cependant quelques faits émergent de cette rencontre
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Une politique contre les inégalités ?
Prenez les meilleurs spécialistes de la question et demandez à Marc
Bablet et Annie Tobaty de coordonner leurs participations. Cela donne
le numéro 164 c'Administration & éducation sur l'éducation
prioritaire. JY Rochex, B Lejeune, JP Delahaye,P Picard, L Heurdier,
S Cèbe, A Armand, E Bautier, C Ben Ayed, M Douaire, A Boissinot, pour
n'en citer que quelques uns, enrichissent ce numéro qui fait
événement. Il propose ainsi une vision complexe, diverse, un
kaléidoscope de l'éducation prioritaire, vue du moins au niveau des
experts et des responsables.
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4 questions à un coordonnateur Rep+
Qu'est-ce qui doit être amélioré dans l'éducation prioritaire ?
Didier Martin, coordonnateur d'un réseau Rep+ dans la banlieue d'une
grande agglomération, montre ce que donnent les changements de
politique sur le terrain et ce qu'il faudrait pour améliorer les
résultats. Il pointe notamment le turn over chez les pilotes de
réseau, souvent très ignorants de l'éducation prioritaire pour qui
elle n'est qu'un tremplin pour leur carrière.
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L'analyse du Snuipp Fsu
C'est une des impasses du numéro 164 d'Administration & éducation. La
revue ne donne pas la parole aux syndicats. Chacun a pourtant une
vision différente de la politique d'éducation prioritaire. Nous avons
choisi le Snuipp parce que l'école primaire est plus touchée par la
nouvelle politique menée par JM Blanquer que le second degré et parce
que c'est le premier syndicat de ce niveau. Nous lui avons demandé de
lire ce numéro et de réagir aux choix effectués dans Administration &
éducation.
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Un nouveau rapport sénatorial détricote l'éducation prioritaire
"La ruralité est absente des statistiques de l'éducation nationale. Le critère territorial n'est pas pris en compte dans la politique de priorisation de l'éducation nationale". Chargés d'une mission sur "les nouveaux territoires de l'éducation", les sénateurs Laurent Lafon (UDI) et Jean-Yves Roux (PS) publient le 16 octobre un rapport qui propose de nombreux changements dans le fonctionnement de l'Education nationale. On retiendra la fin de la politique de labellisation de l'éducation prioritaire, la disparition des anciennes académies au profit des régions académiques et l'augmentation des pouvoirs de gestion des recteurs et Dasen. Des idées qui circulent dans d'autres rapports : Brisson Laborde sur le métier enseignant, celui de la Cour des comptes sur l'éducation prioritaire et, d'après des indiscrétions, dans le rapport Mathiot Azéma sur l'éducation prioritaire que le ministère n'a pas encore publié. Tout semble converger vers un but et peut-être une annonce prochaine : la fin de la politique nationale d'éducation prioritaire.
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Les cités éducatives face aux enseignants de l'OZP
"Comment mobiliser les enseignants si le discours ministériel est évanescent ou s'il remet en cause l'éducation prioritaire ?" Le 16 octobre, Vincent Léna, coordinateur national des Cités éducatives, s'est prêté à un échange durant deux heures avec des enseignants réunis par l'Observatoire des zones prioritaires(OZP), une association d'acteurs de l'éducation prioritaire. L'échange a suivi une géométrie rigoureuse. Venu parler d'horizontalité et de projet partagé, Vincent Léna s'est heurté aux témoignages de verticalité dans les relations entre l'Education nationale, les principaux (coordonnateurs locaux des cités) et les enseignants. Le projet gouvernemental, venu de la politique de la Ville, souffre du management actuel de l'éducation nationale.
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France Stratégie veut revoir la labellisation
"Le débat sur la juste labellisation des écoles doit être réouvert". Alors que le ministre de l'éducation nationale doit décider cette année de l'avenir de l'éducation prioritaire, France Stratégie, un service du premier ministre, propose de revoir les critères d'affectation des moyens pour le premier degré. Dans une nouvelle étude, France Stratégie, évoquant notamment le cas des écoles "orphelines", estime qu'il faut revoir les critères d'affectation des moyens "pour mieux garantir que les écoles défavorisées bénéficient effectivement de moyens supplémentaires". Une étude qui vient après un rapport de la Cour des comptes allant dans ce sens.
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Éducation prioritaire : Quels objectifs poursuit le gouvernement ?
Le ministre de l'éducation nationale réunit le 3 octobre un séminaire sur les "Politiques éducatives et les territoires" qui fait suite à l'annonce , le 2 octobre, du gel de la carte de l'éducation prioritaire. C'est une nouvelle politique qui est lancée par JM Blanquer et dont le noyau dur est la politique d'éducation prioritaire. Pierre Mathiot, chargé de mission sur la réforme du lycée et du bac, est à nouveau en charge de ce rapport avec Ariane Azema, inspectrice générale. Ils remettront à la fin du 1er trimestre 2019 un rapport pour "dégager une vision globale de ce que doit être la politique territoriale de l'éducation nationale au service de la réussite de tous les élèves". Alors que le gouvernement a jusque là mis en avant sa politique d'éducation prioritaire, avec les dédoublements en Cp et Ce1, comme l'exemple même de sa politique sociale, voilà que tout est remis en question. [...]
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L'OZP dénonce la "liquidation" de l'Éducation prioritaire
"C'est une liquidation. Il faut arrêter cela". Marc Douaire, président de l'Observatoire des zones prioritaires (OZP), une association qui regroupe les acteurs de l'Éducation prioritaire, réagit vivement à l'annonce de la nouvelle politique d'éducation prioritaire lancée par JM Blanquer les 2 et 3 octobre. Dans un entretien donné au Café pédagogique, il marque l'importance du glissement qu'introduit JM Blanquer et annonce des actions pour mettre l'éducation prioritaire en débat.
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Education prioritaire : La Cour des comptes pour un autre mode d'affectation des moyens
"Un consensus se dégage en faveur du maintien d'une politique d'éducation prioritaire ambitieuse, visant à accorder un traitement différencié aux écoles et établissements qui concentrent les difficultés". Dans un nouveau rapport, la Cour des comptes ne remet pas en cause la nécessité d'une politique d'éducation prioritaire. Mais elle en bouleverse les règles. La Cour met fin à la labellisation en proposant un nouveau mode de distribution des moyens qui seront plus concentrés. Elle souhaite davantage d'autonomie pour les chefs d'établissement des réseaux qui deviendraient des écoles du socle, regroupant sous l'autorité du principal écoles et collège. Celui ci aurait une large autonomie dans l'usage des moyens et pourrait recruter sur profil ses enseignants. Le rapport vient finalement en appui à la politique impulsée par JM Blanquer à travers la mission Mathiot - Azema.
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Education prioritaire : Blanquer contre l'égalité selon Marc Bablet
"Alors que la refondation de l'éducation prioritaire a donné un cadre bien accepté par les acteurs et bien piloté nationalement, le nouveau gouvernement, pour des raisons purement politiques, au lieu de s'appuyer sur les acquis n'a de cesse de les discréditer pour faire advenir des procédures qu'il prétend plus efficaces mais qui sont surtout plus faciles à mettre en œuvre puisqu'elles ne portent que sur des moyens budgétaires et non sur un ensemble systémique cohérent qui donne une place décisive à la question de la qualité de l'enseignement, et donc au travail collectif et à la formation des personnels. En réduisant la question de l'éducation prioritaire à une territorialisation de l'éducation parmi d'autres, il contribue à remettre en question la notion de priorité. On en comprend les raisons politiques, la plupart des habitants de ces quartiers ne votent pas. On ne peut l'accepter au nom de la lutte pour l'égalité", écrit Marc Bablet, ancien responsable de l'éducation prioritaire, sur son blog. " On peut même craindre que le fait de retirer le label ait un effet d'invisibilité pour l'institution elle-même qui a déjà bien du mal à tenir véritablement une politique prioritaire dans la durée de manière sérieuse et durable."
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Inégalités territoriales : Toujours moins pour ceux qui ont moins ?
"Les ressources humaines sont allouées de façon très inégalitaires selon les territoires". Le Cnesco publie le 24 octobre deux études sur les inégalités territoriales qui ne vont pas rester inaperçues. Alors que le ministre vient de confier une mission sur ce sujet à A Azema et P Mathiot, le Cnesco publie deux synthèses qui apportent des éléments d'information totalement nouveaux. En descendant au niveau du canton (dans les communes urbaines on descend ainsi au niveau du quartier), l'étude du Cnesco met en évidence les inégalités territoriales à l'intérieur des départements et des académies. C'est finalement la politique d'affectation des moyens qui est interrogée et aussi le rapport entre ces moyens et les résultats obtenus.
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PISA : La ségrégation sociale clé des inégalités scolaires en France
Après le Japon, la France est le pays de l'OCDE où la composition sociale de l'école explique le plus l'inégalité de résultats scolaires en sciences. C'est une des informations apportées par Pisa 2015 qui sort le 23 octobre un nouveau volume sur l'équité en éducation. La France fait encore figure de mauvais élève en matière d'inégalités sociales à l'école, même si quelques progrès on eut lieu en 10 ans.
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Mixité sociale : Le projet toulousain repoussé faute de moyens
Le projet de mixité sociale au collège Bellefontaine est officiellement reporté d'un an, annonce le conseil départemental de Haute Garonne. Ce n'est pas le département qui traine des pieds. C'est le rectorat qui affirme ne pas avoir les moyens pour soutenir l'opération. Comme si la mixité sociale n'était plus une priorité pour le ministère...
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Uniforme et égalité sociale dans les écoles de Provins
Les écoliers de Provins porteront un uniforme dès octobre 2018. La mesure, souvent présentée comme un "retour" à la tradition est aussi mise en avant comme une mesure sociale, gommant les différences entre les familles. Deux affirmations complètement fausses.
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Les jeunes des quartiers populaires croient en l'école
"Un établissement marqué par de très fortes inégalités sociales et fréquenté majoritairement par des descendants d'immigrés ne comptera pas plus d'élèves éloignés des valeurs transmises par l'école qu'un lycée socialement et ethniquement plus mixte", affirme l'Injep à la suite d'une étude portant sur 7000 lycéens.
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OZP : Comment évaluer l'éducation prioritaire ?
Prévue par la circulaire qui a refondé l'éducation prioritaire en 2014, l'évaluation des projets des réseaux d'éducation prioritaire n'aura officiellement probablement pas lieu. L'OZP, une association qui réunit des acteurs de l'éducation prioritaire (EP) prend l'initiative d'une évaluation de ces projets avec l'objectif de publier le 26 mai de premier éléments sur le millier de réseaux d'éducation prioritaire. Mais qu'évaluer ? Comment mettre en évidence les résultats des réseaux aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif ? Réunie le 7 novembre, avec son conseil scientifique, l'OZP a commencé sa réflexion.
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Education prioritaire : Marc Bablet interroge les futures "cités éducatives"
Que penser du projet de "cités éducatives" qui serait en germe au ministère de l'éducation nationale ? Il s'agirait de labelliser une soixantaine de réseaux bénéficiant d'une action pédagogique renforcée, une sorte de "super rep+". Marc Bablet, ancien responsable de l'éducation prioritaire au ministère, analyse ce projet et en présente les risques. "Le premier problème qui va se poser est celui du choix des soixante quartiers concernés", écrit-il. "Le second problème va être celui de la conception du rapport aux milieux populaires et des valeurs qui présideront à l'approche des enfants et des parents". En effet l'approche semble être assez dépréciative, voire "civilisatrice" pour M Bablet. "Le troisième problème va être
dans les modes de pilotage local de l'action éducative. On peut craindre la manière dont l'organisation en réseau écoles collèges va être impactée par des principes pas encore stabilisés relatifs à une école du socle où le principal de collège dirigerait aussi les écoles sans que la place de l' IEN soit pensée avec respect".
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Pierre Merle : L'éducation prioritaire : un problème ou une solution ?
Le Café Pédagogique vient de publier plusieurs contributions sur l'éducation prioritaire, la première étant constituée par le rapport du Cnesco qui dresse un bilan globalement négatif de l'éducation prioritaire mise en France depuis 1982. Dans ces publications, il existe des points de convergences mais également des divergences liées au fait que ces contributions sont marquées par la position institutionnelle de leurs auteurs. Il en ressort des messages parfois brouillés où des précisions secondaires sont mises au même niveau que les questions centrales. Quelques éclaircissements sont possibles.
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François Dubet : La déségrégation face à la logique du système
Le sociologue François Dubet, spécialiste des questions d'éducation, revient sur le dernier rapport du CNESCO portant sur les inégalités scolaires et migratoires, ainsi que sur l'électrochoc qu'il a suscité. Il s'inquiète du climat autour de l'école avec notamment des candidats à la primaire de la droite qui défendent des visions passéistes et qui pourraient utiliser ce rapport pour appeler à revenir en arrière.
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C Ben Ayed : La mixité sociale à l'école : En finir avec la cacophonie ?
Il y a moins d'une dizaine d'années la question de la mixité sociale à l'école était un sujet confidentiel suscitant parfois l'indifférence y compris dans certains milieux scientifiques. Son " succès " médiatique, politique, scientifique soudain a quelque chose de déconcertant puisqu'il cohabite avec la dégradation des conditions de scolarisation dans les territoires les plus en difficulté et la souffrance des populations les plus exposées aux ségrégations avec leur lot de déconsidération et de disqualification sociale.
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Ségrégation sociale au collège : La Depp pointe le privé
Qui est responsable de la ségrégation sociale à l'Ecole ? Alors que la question des inégalités sociales dans le système éducatif français s'est enfin imposée dans le débat public depuis la publication du Cnesco, la Depp, division des études du ministère de l'Education nationale, publie une nouvelle étude, dans la revue Education et formations, qui pointe principalement le rôle de la ségrégation résidentielle et du privé dans la ségrégation sociale à l'Ecole. Plus d'un an après une conférence internationale tenue par le Cnesco sur ce sujet, l'étude de la Depp s'appuie sur un nouvel indicateur et atténue la responsabilité de l'école publique...
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Denis Meuret : Contre les inégalités sociales de performances, la régulation par les résultats
Le rapport du CNESCO sur les inégalités sociales de performances scolaires - et non, comme annoncé par son titre, sur l'effet de l'école sur les inégalités sociales – rappelle à juste titre que ces inégalités se sont accrues en France depuis une quinzaine d'années et sont aujourd'hui honteusement fortes. Je lis dans le Café pédagogique que le CNESCO propose, en réponse, de « dé-ségréguer les 100 collèges français les plus ségrégués ». Il y a là, à mon sens, une erreur de diagnostic et une erreur politique.
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Nathalie Mons : "On peut réussir à déségréguer l'école"
Y a-t-il un "choc Cnesco" ? Probablement. Alors que de nombreux travaux sur la ségrégation dans l'Ecole avaient eu peu d'échos, le rapport publié par le Cnesco le 26 septembre ne cesse de susciter des réactions. La ministre, les syndicats, des chercheurs , différents acteurs de l'éducation prioritaire, se sont déjà exprimés. Le Cnesco a réussi à faire tomber ce sujet dans le débat public. Nathalie Mons, présidente du Cnesco, revient sur cette publication, ses suites et l'avenir du rapport.
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Education prioritaire : Pour l'Inspection, le pilotage est à revoir
Fleuron de la nouvelle politique éducative lancée avec la Refondation, la réforme de l'éducation prioritaire doit lutter contre la hausse des inégalités dans le système éducatif et réduire l'échec scolaire. Impulsée en 2014, elle fait l'objet d'un rapport de l'Inspection générale sur sa mise en place généralisée en 2015-2016. Le rapport souligne un net fléchissement dans le pilotage de la réforme cette année là et de nombreuses incohérences. Il appelle à une remobilisation.
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Le CNESCO aux sources d'une école championne des inégalités
Comment l'école française est-elle devenue la plus inégalitaire des pays développés ? Le Conseil national d'évaluation du système scolaire (CNESCO) a publié le 26 septembre un passionnant rapport sur le sujet. Il en ressort que les premières responsables du creusement des inégalités sont les politiques scolaires elles-mêmes avec, notamment, une politique d'éducation prioritaire qui enfonce aujourd'hui plus qu'elle n'aide les élèves défavorisés. Le CNESCO lance aussi une hypothèse nouvelle : les enfants d'immigrés souffriraient de discrimination négative.
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Education prioritaire : Marc Douaire (OZP) : Cnesco, un rapport destructeur
Que pensent les acteurs de l'éducation prioritaire du rapport du Cnesco ? "L'éducation prioritaire dérange car à l'intérieur il y a des pratiques qui bousculent les partisans de l'enseignement traditionnel". C'est sur le terrain pédagogique que Marc Douaire, président de l'association Observatoire des zones prioritaires (OZP), critique le rapport du Cnesco. Pour lui, le rapport méconnait l'évolution récente de l'éducation prioritaire et est un cadeau à l'opposition de droite.
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La ministre répond au Cnesco
Le rapport publié par le Cnesco le 27 septembre a fait bouger la rue de Grenelle. Dans un long communiqué , la ministre maintient la ligne officielle : "L'éducation prioritaire est un levier efficace de lutte contre les inégalités". Même si elle est difficile à démontrer...
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Trois défis pour un retour aux sources de la refondation
La Refondation va-t-elle se clore avec les questions sur laquelle elle s'est ouverte en 2012 ? Le rapport publié par le Cnesco le 26 septembre adresse à l'Education nationale un triple défi. Trois questions fondamentales que le ministère a fui en 2012 et qui lui reviennent au moment où la Refondation se clôt. Trois questions pour un futur programme de la gauche ? |
| | Pour en finir avec certaines idées reçues sur l'éducation prioritaire : Les analyses de Choukri Ben Ayed | |
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| | SommaireQue penser de la réforme de l'éducation prioritaire lancée par Vincent Peillon ? Quel peut-être son avenir ? Dans une série de trois articles, publiés du 3 au 5 février 2014, Choukri Ben Ayed, université de Limoges, analyse le principe même d'éducation prioritaire, ses fondements juridiques, sa place réelle dans le système éducatif et les mesures annoncées par le ministère. | |
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| | | Eric Charbonnier (OCDE) : Le système éducatif français ne doit pas accepter la fatalité ! | |
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| | L'articleExpert auprès de la direction de l'éducation de l'OCDE, Eric Charbonnier suit depuis des années le système éducatif français et ses résultats dans PISA. Si la situation éducative de la France est difficile, pour lui le pays ne soit pas se résigner. Il doit suivre l'exemple d'autres pays de l'OCDE qui ont su améliorer rapidement leurs résultats. | |
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| | | Education prioritaire : Les propositions de Philippe Meirieu | |
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| | L'article"N'en doutons pas : notre modèle de service public n'est pas immuable et intangible : il peut être mis à mal, voire mis à mort". Alors, pour Philippe Meirieu, il faut réagir aux résultats de PISA et relancer l'éducation prioritaire. Excellent connaisseur du système éducatif, esprit libre, P. Meirieu fait des propositions : prime progressive pour stabiliser les équipes, universités d'été pour répondre au besoin de formation continue, ateliers d'écriture, dispositif plus de maitres que de classe étendu en collège, appel aux volontaires et équipes enseignantes réduites pour encadrer totalement un nombre limité de classes. Des propositions capables de changer les choses sur le terrain et qui peuvent être impulsées sans grever le budget. | |
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| | | Dans le 93, on attend une vraie réforme de l'enseignement prioritaire | |
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| | L'articleOù trouver réflexion plus aboutie qu'en Seine Saint-Denis. C'est le département métropolitain où l'enseignement prioritaire est le plus important avec la moitié des élèves en ZEP, soit plus du double de la moyenne nationale. Certaines communes sont entièrement en ZEP. Encore, de nombreux établissements ne font-ils toujours pas officiellement partie de l'enseignement prioritaire malgré leurs caractéristiques. Le conseil général ne mégotte pas son soutien aux collèges. En 2014, 8 millions seront destinés aux actions éducatives, 20 millions au dépenses de fonctionnement et 140 millions pour les investissements. Vice-président du Conseil général de la Seine Saint-Denis en charge de l'éducation, Mathieu Hanotin donne le point de vue de l'élu de terrain sur ce que devrait être la réforme des ZEP. | |
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| | | Marc Douaire (OZP) : Quatre exigences pour le prioritaire | |
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| | L'articleVéritable thinktank de l'éducation prioritaire, l'Observatoire des zones prioritaires (OZP) s'est imposé comme un endroit où se réfléchit la lutte contre les inégalités scolaires. Son président, Marc Douaire, travaille avec le ministère sur la nouvelle politique que va lancer V. Peillon en janvier. Voilà deux bonnes raisons pour l'interroger sur le devenir d'une politique vivement chahutée par les gouvernements précédents. | |
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| | | Pierre Merle : Il faut supprimer le label | |
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| | L'articleProfesseur de sociologie à l'Espe de Bretagne, Pierre Merle a notamment travaillé sur les discriminations sociales dans les collèges. Pour lui la labellisation "éducation prioritaire" a surtout des effets négatifs. Il propose de diminuer le nombre d'élèves par classe dans les établissements prioritaires, de stabiliser les équipes avec des primes, de privilégier la mixité résidentielle. Il avance une idée peu entendue jusque là : il faut aussi jouer sur l'offre éducative en surdotant en options les collèges prioritaires plutôt que ceux de centre ville. | |
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| | | Jacques Bernardin : Quel rapport à l'école des élèves de milieux populaires ? | |
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| | L'articleQuelques jours seulement après la publication du rapport PISA, l'opinion publique française est braquée sur les classes préparatoires. Elle semble avoir déjà oublié le principal enseignement de PISA : la forte montée des inégalités sociales de réussite scolaire. Cela augure mal de la mise en place de la nouvelle politique prioritaire que le gouvernement devrait annoncer en janvier. | |
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| | | Les élèves des ZUS et l'École : Je t'aime, moi non plus | |
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| | L'articleLes élèves des zones urbaines sensibles (ZUS) aiment bien l'école. Selon une enquête publiée dans l'édition 2013 de l'Observatoire national des ZUS, leur envie d'aller à l'école est normale. Par contre le taux de réussite scolaire est nettement inférieur à la moyenne nationale. | |
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| | | Animer un Réseau de Réussite Scolaire | |
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| | L'articleAlors qu'un certain consensus semble se faire pour renforcer les référents et coordinateurs de réseaux d'éducation prioritaire, quel est le rôle d'une coordinatrice de réseau ? Haud Lancien- Guignolet, coordinatrice du RRS Budé, dans le 19ème arrondissement parisien, éclaire pour nous cette fonction. | |
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| | | Stains : zone de créativité prioritaire ? | |
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| | L'articleDes élèves de 3ème du collège Joliot-Curie de Stains en Seine-Denis ont participé pendant un an à un atelier webdocumentaire. La production finale, « Stainsbeaupays », est désormais en ligne. Le projet est original par sa forme : une roue par laquelle on navigue de façon aléatoire à travers des sujets variés (reportages, fictions, parodies, portraits, abécédaires …). Le parti pris est celui de la brièveté et de la modernité : « La forme courte, c’est ce qu’ils connaissent le mieux, expliquent les réalisateurs, ils sont habitués à partager des vidéos sur leurs mobiles. | |
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| | | Quel avenir pour l'éducation prioritaire ? | |
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| | SommaireUn an après l'arrivée rue de Grenelle de Vincent Peillon, la nouvelle éducation prioritaire commence à prendre forme. Samedi 1er juin, l'Observatoire des zones prioritaires (OZP) et le Centre Alain Savary de l'IFé organisaient un colloque sur "les acteurs de l'éducation prioritaire". Centré sur les nouvelles professionnalités apparues dans l'éducation prioritaire, le colloque a donné la parole à Marc Bablet, chargé par le gouvernement du dossier de l'éducation prioritaire et à l'inspectrice générale Anne Armand. Une nouvelle cartographie de l'éducation prioritaire se dessine. Mais aucune décision n'entrera en application avant la rentrée 2014 ou 2015. | |
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| | | Concertation sur l'éducation prioritaire : "Tout ça pour ça ?" | |
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| | SommaireVoulue par le ministre, les réunions de concertation sur l'éducation prioritaire ont commencé. Elles doivent aider à la réforme de ce dispositif, un des principaux chantiers de l'année. Lundi 30 Septembre, près de 250 enseignants du Réseau de Réussite Scolaire (R.R.S) de Vénissieux (69) se sont réunis. Il s'agissait de récolter l'avis des différents partenaires du réseau afin de préparer les Assises qui auront lieu en Novembre. Un avis sur quoi ? Et pour quoi faire ? Les enseignants présents n'ont pas mâché leurs mots : qu'on leur rende déjà ce qu'on leur a enlevé dans les zones dites difficiles, qu'on leur donne vraiment les moyens de travailler en concertation et qu'on reconnaisse enfin la spécificité de leur travail... | |
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| | | Assises de l'Éducation prioritaire à Créteil : Changer l'indicateur | |
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| | Sommaire« Il n'y a pas de milieux défavorisés par nature ! » Les mots d'Henriette Zoughebi, vice présidente du Conseil régional en charge des lycées, ont clos les assises académiques de l'Éducation prioritaire qui se sont tenues à Créteil, mercredi 20 novembre. Avec 33 % d'élèves scolarisés en éducation prioritaire, l'académie de Créteil est la plus concernée par la réforme des ZEP. En présence de Florence Robine, rectrice, deux tables rondes concises mais denses, ont commenté et précisé la synthèse des contributions locales. Les acteurs de terrain ont largement participé à la consultation. Réinvestissement du collectif, formation et accompagnement des enseignants, prise en compte des temps de concertation, sont les points saillants de ce bilan. Un résultat représentatif, souligne Florence Robine, de la vitalité de dispositifs en permanente évolution. | |
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| | | Concentrer les moyens sur l'accompagnement pédagogique | |
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| | L'articleLe "rapport de diagnostic" sur l'éducation prioritaire produit, anonymement, par l'Education nationale et le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique, invite le ministère à investir dans l'accompagnement pédagogique des enseignants plutôt que réduire le nombre d'élèves par classe ou augmenter la rémunération des enseignants. Alors que l'éducation prioritaire devient un des trois grands dossiers de l'année pour le ministère (avec les programmes et le collège), les orientations de ce rapport devraient peser d'autant plus lourdement sur les décisions ministérielles que les rapporteurs affirment avoir identifié les bons leviers. | |
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| | | Préfet des études : « Il faut bien se lancer, puisqu'il n'y a rien » | |
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| | L'entretienJulien Destefabis, 32 ans, professeur de français, a choisi d'adjoindre la fonction de préfet des études à celle de professeur référent qu'il exerce depuis plusieurs années. Chargé du suivi de l'ensemble des élèves de Quatrième, au Collège Jules Romains à Nice, il voit cette évolution comme une plus grande ouverture d'action. Mais l'indétermination de la fonction et de sa durée pourraient devenir, pour lui, une source d'inquiétude et d'usure professionnelle. | |
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| | | La FSU et l'enseignement prioritaire : La mobilisation n'est pas la guerre | |
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| | L'articleA la veille de la publication des propositions ministérielles sur le métier enseignant, la FSU a choisi, le 11 décembre, de parler éducation prioritaire et formation des enseignants. Deux thèmes qui sont bien au programme des réformes à venir. Mais qui obligent apparemment à se décentrer des préoccupations du moment. Dit plus trivialement, on marche à coté de ses chaussures. Mais assez vite on revient aux préoccupations du moment : parler éducation prioritaire c'est bien poser la question de l'avenir du métier et de l'Ecole... | |
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| | | Quelle nouvelle géographie pour l'éducation prioritaire ? | |
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| | L'articleL'OZP recevait mercredi 12 décembre 2012 Claude Dilain, maire de Clichy-sous-Bois, sénateur et animateur d'un groupe de travail sur la réforme de la géographie prioritaire. Il a annoncé que la nouvelle carte des territoires serait applicable en 2014 et qu'une période de transition serait ouverte pour les établissements scolaires qui ne seraient plus reconnus dans le nouveau zonage. Dans un courrier adressé à Vincent Peillon le 12 décembre, l'Observatoire des zones prioritaires (OZP) demande une carte resserrée et des postes supplémentaires profilés pour ces territoires. L'OZP demande l'introduction d'un nouvel article dans la loi d'orientation. | |
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Par fjarraud , le dimanche 22 décembre 2013.
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