Rêves et cauchemars des écoliers
Quand je serai grand, je veux faire tous les numéros du cirque. Si j’avais une baguette magique, je changerais l’école en mettant des maîtres et des maîtresses plus gentils qui ne feraient pas beaucoup travailler ». » J’ai peur que les personnes sortent de la télé et m’attaquent » Le Point nous offre une belle enquête sur les enfants de 6 à 10 ans. Elle les interroge sur leurs rêves et leurs craintes. On découvre que nos enfants.. sont des enfants, admirateurs de leurs parents et des stars du moment. Mais il semblent plus angoissés que leurs aînés. « Je suis très étonné par la précocité des angoisses et des phobies sociales dont souffrent aujourd’hui les jeunes enfants, alors qu’avant elles ne concernaient que les adolescents. Prenez par exemple ce qui se passe à l’école. Aujourd’hui, les enfants disent qu’ils sont nuls, et les professeurs affirment souvent que certains sont » mauvais à l’école « . Lorsque j’étais moi-même écolier, on ne disait jamais des choses comme cela. On disait qu’un tel » n’aimait pas l’école « … Des travaux récents, menés notamment en Belgique par Jean-Pierre Pourtois, montrent qu’un pourcentage très élevé d’enfants pensent à la mort simplement parce qu’ils sont nuls à l’école ». Ce commentaire de Boris Cyrulnik nourrit la réflexion de cette étude.
http://www.lepoint.fr/dossiers_societe/document.html?did=140169
Les jeunes boivent moins
La consommation d’alcool continue son déclin chez les jeunes : la proportion de consommateurs est passée de 67 à 55% chez les 13-20 ans de 1996 à 2001. Cependant un jeune sur cinq est un « consommateur fréquent », un taux qui monte à 30% chez les garçons. A 19 ans, un jeune sur 10 boit trois verres par jour en moyenne.
http://www.credes.fr/Publications/Bulletins/QuestEco/pdf/qesnum79.pdf
Handicap : une loi insuffisante pour la FCPE
Tout en reconnaissant des avancées, la FCPE souligne les insuffisances du projet de loi pour l’égalité des handicapés. « La FCPE déplore que la condition des parents d’enfants en situation de handicap ne soit pas reconnue dans le monde du travail. … Enfin, les conséquences et situations matérielles, économiques, sociales, culturelles du handicap ne sont pas suffisamment prises en compte par la loi. Il est donc indispensable qu’une politique au plus près des besoins des personnes, de leurs attentes, permettant de mieux vivre au quotidien, soit élaborée. »
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=339
Internet est bon pour les ados
» Certains adultes s’inquiètent de voir leurs enfants pris dans la Toile, alors qu’une majorité de nos concitoyens reprochent déjà aux adolescents de passer trop de temps devant la télévision. Les jeunes ne risquent-ils pas de se renfermer sur eux-mêmes, piégés par ces nouveaux médias ? L’enquête du CRÉDOC révèle au contraire que les 12-17 ans utilisent ces nouveaux outils afin de communiquer avec leurs amis ou leur famille, voire pour faire de nouvelles rencontres. Les jeunes internautes sont par ailleurs bien insérés dans les multiples réseaux de sociabilité (amis, famille, associations, etc.) ». Pour le sociologue Michel Fize, cité par Le Parisien du 30 janvier, « l’apparition des nouvelles technologies renforce indéniablement les liens de la tribu.. Toutefois.. il y a un risque : que les ados s’éloignent encore plus de ceux qui ne font pas partie de leur groupe, qu’ils négligent leurs parents et les autres générations ». L’enquête du Credoc établit que pratiquement tous les ados sont familiers avec les nouvelles technologies : 96% des enfants de cadres, 91% des enfants d’ouvriers.
http://www.credoc.asso.fr/4p/4172.htm
http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/article.htm?articleid=235895270
Deux chercheurs appellent à une réforme de l’enseignement supérieur
« La France d’aujourd’hui n’a aucun avenir. Nicolas Baverez a raison ». C’est par cette affirmation péremptoire qu’Elie Cohen, co-auteur avec Philippe Aghion, d’un rapport sur Education et croissance pour le Conseil d’analyse économique, sonne l’alarme dans un article du Monde. Pour les deux économistes, la France a privilégié le secondaire et n’a pas assez investi dans son enseignement supérieur : les dépenses d’éducation pour le supérieur représentent 1,1% du PIB contre 2,3% aux Etats-Unis. Résultat : la France n’innove plus assez et devient « un pays d’imitation » dont la croissance dépend de technologies étrangères. A terme il faut craindre pour l’université « difficultés de recrutement ; désertion de l’université française par les meilleurs chercheurs ; attirés par le secteur privé ou l’étranger, suivis de près par leurs meilleurs étudiants ; baisse continue du niveau. L’université, non sélective, ne serait plus alors qu’une voie de garage où ne s’agglutineraient plus que les mauvais bacheliers ». Que faire pour y remédier : il faut accorder des moyens supplémentaires à de nouvelles petites structures innovantes dans l’enseignement supérieur.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-349781,0.html
Les sectes sont toujours là
« Nous constatons l’existence de menaces mais le phénomène sectaire nous semble maîtrisé ». La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires a présenté son rapport annuel lundi 26 janvier. Elle propose 10 nouvelles mesures pour lutter contre les sectes comme une obligation de signalement pour le personnel de santé. Elle signale un nouveau groupe, « Kryeon », qui attirerait des parents d’enfants hyperactifs ou précoces.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_040126183034.nidbureo.html
Moins d’actes racistes en 2003
Ce sont quand même 153 personnes qui ont été présentées en 2003 à la justice pour un acte raciste, dont 93 au titre de l’antisémitisme. Néanmoins, selon le ministère de l’intérieur, le nombre d’actes racistes a diminué en 2003 : 817 faits contre 1312 en 202. Dans ces totaux, les actes antisémites seraient descendus de 932 à 588. On saisit quand même l’importance de ces actes. L’actualité nous en rappelle régulièrement la croissante gravité.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_040127190906.g65b5rbp.html
Le genre : nature et culture
« On y prête rarement attention dans la vie de tous les jours, mais le poids de la pression sociale sur le développement de l’enfant est énorme. Et vous n’imaginez pas à quel point l’attitude des parents et de l’entourage est différente face à un bébé fille et à un bébé garçon ». Gaïd Le Maner-Idrissi, psychologue, interrogée par Le Monde, l’atteste : les différences de comportement entre les sexes dépendent pour une bonne part du comportement, conscient ou inconscient, de l’entourage. Le Monde fait le point sur les travaux de ces dernières années.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-350691,0.html
Une nouvelle politique de la jeunesse
Le rapport de Michaël Bullara vient d’être publié. Réalisé pour le ministère de l’éducation nationale, il émet 21 propositions pour favoriser les pratiques citoyennes des jeunes ainsi que leurs pratiques sportives ou de loisir. Parmi celles-ci la création d’un label « association de jeunesse », d’un centre de formation des dirigeants d’association.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/044000037.shtml