Par François Jarraud
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Le fait du jour
Les 10 propositions de la Ligue de l’enseignement« Le système éducatif doit définitivement changer d’optique en abandonnant les stratégies éducatives et les modes de fonctionnement et d’organisation d’hier, construits pour trier des élites, mêmes républicaines. Et pour que la République laïque, sociale et démocratique tienne ses promesses, en particulier envers celles et ceux qui doutent d’elle, nous devons refonder l’École pour qu’elle (re)trouve une pleine légitimité contemporaine. Cela suppose, pour elle et pour la Nation, une obligation de moyens que nous déclinons ici sous forme de dix propositions que nous jugeons clés pour un programme immédiat« . La Ligue de l’enseignement dresse en 10 propositions les chantiers qu’elle souhaite voir ouvrir dans l’Ecole.
Le document associe des exigences structurelles à des recommandations pédagogiques. Ainsi la Ligue demande le rétablissement de la scolarité jusqu’à 16 ans, mise à mal par l’apprentissage junior. Elle souhaite que les établissements gèrent des moyens attribués en fonction des caractéristiques sociales des élèves et que la carte scolaire assure la mixité sociale dans chaque établissement.
Le volet pédagogique prône l’implication des élèves. « Les résultats des travaux et recherches démontrent que la transmission des savoirs est tributaire de leur appropriation par l’activité des élèves. L’École ne peut ignorer cette réalité ou, à tout le moins, laisser la « liberté » à chaque praticien d’en tirer les conséquences ou non et à chaque établissement scolaire la possibilité de la traduire ou non dans ses modes d’organisation et de fonctionnement ». De même la Ligue demande » à ce qu’une attention soutenue soit portée sur (les périodes charnières entre niveau) en capitalisant les réalisations déjà effectives et, à partir de cela, en appelant à multiplier les initiatives et leur évaluation : cycles d’enseignement « à cheval » sur l’école et le collège, sur le collège et le lycée, sur le lycée et l’enseignement supérieur ; réduction du nombre de professeurs par classe au niveau de la 6e et de la 5e et renforcement de la coordination par le professeur principal ; travail en équipe piloté et reconnu ; tutorat ; établissements scolaires à taille humaine regroupant école primaire et collège ; enseignants des écoles exerçant dans les collèges, enseignants des collèges exerçant dans les écoles et application du même schéma entre collège et lycée et entre lycée et enseignement supérieur »…
La Ligue envisage également la création d’un accompagnement scolaire public, financé par l’argent dépensé dans les redoublements.Les 10 propositions
Editorial
Robien et les jeunesAlors que le ministre de l’éducation s’apprête à quitter ses fonctions, il est saisi d’une activité qui le pousse à multiplier les actions. Il n’y a pas un jour sans que les médias soient convoqués. Dernier exercice : le 21 mars G. de Robien signait la première convention « parcours de réussite ».
Le « parcours » est un accord passé entre un lycée de centre vile (ici Saint Louis à Paris) et des lycées de banlieue afin d’inciter une poignée d’élèves banlieusards à tenter d’intégrer les CPGE de l’établissement. « La convention « Parcours de Réussite » implique une collaboration renforcée entre les équipes pédagogiques des lycées parties prenantes », écrit le ministère, » pour faciliter l’accès des lycéens d’origine modeste aux classes préparatoires d’un établissement prestigieux. Elle prévoit notamment des dispositifs de tutorat et d’accompagnement de ces élèves de la classe de seconde jusqu’au terme de leur scolarité en lycée, classes préparatoires incluses ».
Cette opération est présentée comme un élément de lutte contre les discriminations et un renfort pour l’égalité des chances. Elle nous amène à esquisser un bilan de l’action de Robien en faveur de la jeunesse.
En commençant par « l’égalité des chances », formule, comme l’a remarqué Philippe Meirieu, qui est venue occulter un principe républicain : celui du droit à l’éducation. Car plusieurs décisions de Robien l’ont mis à mal. On peut citer d’abord la création de l’apprentissage junior. Elle a de fait supprimé la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans pour les enfants des milieux populaires.
Ce sont les mêmes qui sont touchés par la baisse des moyens des établissements Zep et la prochaine sortie du dispositif d’une partie des établissements. Doit-on rappeler qu’ils sont également victimes de la nouvelle procédure « d’orientation active » en lycée ? Dès la seconde, le conseil de classe en optant pour telle première plutôt que telle autre obére de façon durable l’avenir de l’élève puisque la nouvelle procédure d’orientation risque d’orienter systématiquement les uns en Bts, les autres en Cpge ou en université. En instaurant des procédures d’orientation précoce, le ministre frappe les enfants des milieux populaires.
Or la particularité de la France au sein des pays riches c’est d’être le pays de l’Ocde qui compte le plus de jeunes qui ne sont ni à l’école, ni en formation, ni au travail, soit 15%. Bref, des jeunes déjà exclus.
« Le niveau réel d’un pays se mesure à l’attention qu’il accorde à ses enfants, à leur santé et à leur sécurité, à leur situation matérielle, à leur éducation et à leur socialisation, ainsi qu’à leur sentiment d’être aimés, appréciés et intégrés dans les familles et les sociétés au sein desquelles ils sont nés » affirmait récemment une étude de l’Unicef sur le bien-être des jeunes. Elle accordait à la France la 16ème place sur 21. L’étude Unicef
Le système
Le recteur de Lyon « kärcherisé » » Je quitte cette académie le coeur lourd mais serein, et surtout la tête haute. Aujourd’hui, c’est une grande journée, pour le négationnisme, l’extrême-droite, l’antisémitisme et les adversaires de la laïcité. C’est surtout une grande journée pour moi (qui considère ma révocation) comme un honneur qui justifie les combats que j’ai menés ». Le recteur de Lyon, Alain Morvan, a été limogé par le conseil des ministres du 21 mars.
Il rend responsable de cette décision le ministre de l’intérieur mais souligne son lâchage par la rue de Grenelle. Le recteur s’était opposé à l’ouverture d’un lycée musulman à Decines (69) malgré les demandes du ministre de l’intérieur. Il avait aussi obtenu le départ de Bruno Gollnisch, dirigeant FN, de l’université de Lyon 3. Celui-ci « apprend avec satisfaction » le limogeage d’Alain Morvan.
Alain Morvan sera remplacé à Lyon par Roland Debbasch, actuel directeur de l’enseignement scolaire. L’inspecteur général Jean-Louis Nembrini le remplace à ce poste. A Créteil, le recteur Bernard Saint-Girons quitte l’académie pour la direction de l’enseignement supérieur au ministère. Il est remplacé par Jean-Michel Blanquer.Les nominationsDépêche AFP
Ségolène Royal écrit aux enseignants » Dès la rentrée de septembre prochain, je rétablirai les postes d’enseignants qui ont été supprimés« . Ségolène Royal s’adresse aux enseignants dans une lettre ouverte. « Depuis des années, l’école est attaquée : elle l’est dans ses moyens par des budgets insuffisants ; elle l’est dans ses missions par des ingérences pédagogiques inacceptables ; elle l’est dans son autorité et dans sa dignité par des procès d’intention et des mépris coupables. Cela doit cesser. Il faut donner à l’école de la République et à ceux qui la servent tous les moyens et toute la considération nécessaires pour lui permettre d’accomplir son œuvre nationale. Je m’y engage » assure la candidate socialiste.
Elle promet « un plan pluriannuel de prérecrutement, de recrutement et de création d’emplois » qui n’omet pas les personnels d’encadrement, infirmières, psychologues, assistants sociaux, conseillers d’orientation.La lettre
Un appel des anciens recteurs en faveur de S. Royal« La Droite a réduit les moyens de l’école, affaiblissant dangereusement la lutte contre les inégalités ; elle a traité par le dénigrement l’innovation pédagogique et exploité la nostalgie au service d’un conservatisme pédagogique qui aggrave les inégalités sociales devant le savoir ; elle a institutionnalisé la possibilité d’entrer en apprentissage dès l’âge de 14 ans (pour les enfants des autres ) ; elle a conduit les universités et la recherche scientifique dans des impasses . Est-ce à dire que la Gauche a réussi tout ce qu’elle a mis en chantier ? Certes non ! Elle n’a pas su, ce qui n’est pas seulement une question de moyens, aller au bout de la logique de ses propres décisions auxquelles il aurait fallu mieux associer enseignants et parents . Elle porte, nous en sommes conscients, sa part de responsabilité dans la montée des inégalités à l’école » . D’anciens recteurs comme N. Belloubet, P. Joutard, A. Frémont, d’anciens cadres de l’éducation nationale, comme G. Pouzard, appellent à voter pour S. Royal.
« La victoire de N.Sarkozy conduirait, inexorablement, à l’abaissement du service public d’éducation, soumis, y compris à l’intérieur de lui-même, à une concurrence sans freins. Est-ce encore l’Ecole de la République, cette Ecole qui ne serait plus un lieu essentiel de l’apprentissage du vivre ensemble ? Mais ce danger est évitable. Le pacte présidentiel de Ségolène Royal définit clairement l’éducation comme sa priorité, car elle constitue à ses yeux le socle de notre développement économique, social et culturel . Il témoigne de sa volonté d’adapter notre école aux enjeux de notre temps : la lutte intransigeante contre les inégalités et le franchissement d’une nouvelle étape dans la voie de la société de la connaissance, conditions d’une société solidaire et d’un développement durable .Il s’engage à rétablir les moyens supprimés par la Droite dans le budget 2007 et il donne l’assurance d’une consultation des acteurs de l’éducation sur les réformes à entreprendre . Fidèles à nos engagements à la cause de l’Education nationale et de son service public et à nos convictions d’hommes et de femmes de gauche, nous appelons à voter, dès le premier tour, pour Ségolène Royal « .La lettre est signée par M. Augé-Lafon, D. Bancel, N. Belloubet, G. Bianciotto, D. Bloch, J. Chapuisat, M. Debène, J. Ferrier, J.C. Fortier, A. Frémont, Ph. Joutard, M. Garden, M. Gayraud, C. Lambert, A. Legrand, A. Lespagnol, D. Levier, J. Losfeld, C. Mesliand, M.Morabito, C. Pair, J. Pantaloni, G. Pouzard, M. Sellier, M. Treuil.
L’Angleterre augmente de 5% son budget de l’éducationDe 2008 à 2010, le budget de l’éducation en Angleterre passera de 88 milliards à 109 milliards, soit 5% en plus chaque année. Le gouvernement tient à souligner ses efforts : depuis la victoire des travaillistes en 1997, les dépenses par élève ont triplé, passant de 2 500 à 6 600 livres.
Ces nouveaux crédits permettront de développer des leçons particulières pour 600 000 écoliers, d’augmenter le nombre d’étudiants et de développer des systèmes de rescolarisation pour les décrocheurs de 16 à 18 ans. Article du Guardian
L’Angleterre interdit le voile intégralPour des raisons de sécurité, et aussi parce que le voile empêche la communication entre professeur et élève, les écoles anglaises pourront interdire le voile intégral, annonce BBC News. La décision est prise après un procès gagné par une école et satisfait les chefs d’établissement.
Les responsables musulmans se sont divisés sur la réponse à apporter à cette décision. Le président de la Commission islamique des droits de l’homme se dit choqué. Mais le président du centre d’éducation musulman estime que « voiler la face déshumanise et crée un fossé » et se félicite de la décision. Reste à la faire appliquer dans un pays où les écoles ont l’habitude à la fois de gérer les uniformes et d’une grande tolérance religieuse.Dépêche BBC
L’élève
Face au racisme, un dossier des Clés de l’actualitéDiscrimination, racisme : ce nouveau numéro des Clés de l’actualité milite contre le fléau du racisme. Il rappelle l’histoire des migrations et analyse les principales discriminations. Les Clés
La classe
Soutien scolaire : un Dossier de L’Enseignant« Peut-on considérer que ces sociétés (d’accompagnement scolaire) apportent une aide efficace aux élèves ? Les entreprises privées exagèrent lorsqu’elles se prévalent de palmarès très flatteurs… Si l’on en croit les élèves, leur progression a été réelle. Pas forcément extraordinaire, mais réelle. Comment expliquer ces progrès ? Tout d’abord, la démarche volontaire de l’élève est déterminante. Ensuite, les conditions de prise en charge des élèves, individuelle ou en petits groupes de trois ou quatre, sont très différentes de ce qui se passe à l’École. On peut bénéficier d’un bilan de ses difficultés« . Les Dossiers de l’enseignant, n°104, consacrent un important dossier au soutien scolaire. Dominique Glasman, auteur d’un ouvrage sur l’accompagnement scolaire, analyse le succès des entreprises privées de soutien et invite à en tenir compte.
« Il serait particulièrement intéressant de bien analyser les causes de ces réussites, même si elles ne sont pas mirobolantes, et que l’on essaie ensuite d’adapter en conséquence la manière dont on organise le soutien, l’aide individualisée dans les établissements. Il s’agit de faire en sorte que l’École réponde mieux aux attentes des parents ». Un raisonnement suivi par le dossier qui montre les politiques ministérielles d’accompagnement scolaire. Le DossierRappel : Article de C. Glasman dans le Café.
Quoi de neuf pour les débutants ? » À la rentrée, j’ai eu l’impression d’être noyée dans le flot. Il y avait au lycée trente nouveaux profs et je me suis fondue dans la masse des arrivants. J’étais stressée à l’idée de devoir voler de mes propres ailes sans tutrice, j’avais l’impression d’avoir tout oublié. Les collègues m’ont beaucoup aidée mais j’ai eu l’impression de refaire une nouvelle année de stage. J’ai pu travailler mes progressions avec Anne, une collègue. Si le néotitulaire reste seul avec ses problèmes, il ne peut pas s’en sortir. Pour me loger, j’ai fait les hôtels et puis par miracle j’ai trouvé des amis qui ont pu me dépanner. Mais le plus difficile à vivre reste pour moi l’éloignement familial, les frais de transports sont colossaux (700 euros par mois !). Je voudrais savoir combien de temps je vais devoir tenir dans cette situation ». Régine fait partie des débutants interrogés dans « Quoi de neuf » le bulletin du Sgen Ile-de-France qui consacre son numéro 2 aux débutants. On découvre leurs besoins, leurs difficultés, leur isolement.
Ainsi Marie Brynildsen, professeur des écoles stagiaire, qui souhaite des initiatives pour les débutants : » apprendre à gérer l’affectif, le relationnel, dont on parle peu à l’IUFM. Remettre en cause la fameuse « liberté pédagogique » à laquelle on nous renvoie pour nous dire de nous débrouiller avec ces problèmes. On ne nous dit pas qu’il y a des actions qui marchent en Zep et on est contraint à une certaine part d’autoformation pour aller chercher, à travers des lectures, quelques repères pour débuter. Mais qu’on parle si peu du relationnel, c’est étrange« . D’autres pages reflètent les attentes des élèves… Le journal Quoi de neuf ?
Citoyenneté
Racisme et antisémitisme restent à un haut niveau en France« Les chiffres témoignent d’une certaine stabilité, voire d’une diminution des actes à caractère raciste, xénophobe et antisémite. Quant au sondage de la CNCDH sur les attitudes de l’opinion publique à l’égard du racisme, de la xénophobie et de l’antisémitisme, il révèle une relative décrispation dans le rapport à l’Autre, même si les préjugés xénophobes n’ont pas disparu et restent à un niveau élevé« . Après une année 2005 qui avait vu fleurir racisme et antisémitisme, le rapport 2006 de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) est plus optimiste. Cependant » certains éléments ne manquent pas de retenir son attention : le nombre global de violences et menaces à caractère raciste, xénophobe et antisémite reste élevé par rapport à celui de la période des années 1995-1999 ; l’antisémitisme connaît une hausse de 6 % ; les violences recensées ont un caractère de gravité accru et touchent de plus en plus les personnes physiques« . Et la CNCDH parle d’un « climat de xénophobie latente ».
Globalement l’année 2006 a vu la violence raciste diminuer de 10% : on dénombre 885 actions et menaces contre 974 en 2005. Mais les violences antisémites ont augmenté de 35%, le nombre d’agressions contre les personnes a doublé.
L’opinion publique semble largement pénétrée des idées racistes. Un tiers des Français se reconnaît raciste. Seuls 18% de la population pense que les races n’existent pas. 58% estime que « certains comportements peuvent justifier des réactions racistes ». 56% pensent qu’il y a trop d’étrangers. » Tout se passe comme si les personnes interrogées adhéraient aux valeurs républicaines de tolérance, de respect de l’autre et d’universalisme d’un point de vue formel, mais que d’un point de vue pratique certaines concessions doivent être faites à ce pacte républicain ».
Il y a pourtant deux bonnes nouvelles. C’est d’abord la baisse des violences et menaces dans les établissements scolaires. Les actes racistes seraient en chute de20% et les actes antisémites de 40%. Près de neuf actes raciste et antisémites sur dix ont pour auteur des élèves et six fois sur dix ce sont les élèves qui en sont victimes. Mais un quart des actes a eu pour victime un membre du personnel des établissements scolaires. Les salles de cours sont, à égalité avec la cour de récréation, les lieux privilégiés des actes racistes.
La seconde bonne nouvelle c’est l’impact de l’instruction sur le racisme. « le niveau de diplôme et l’orientation politique sont les deux critères les plus liés à ce type d’attitudes : 35 % des non-diplômés se déclarent racistes, contre 16 % des diplômés supérieur à bac plus 2, de même que 46 % des personnes proches d’un parti de droite gouvernementale, contre 15% des personnes proches d’un parti de gauche gouvernementale et 90 % des proches du Front national ».
Mais, pour Nonna Meyer et Guy Michelat (Cevipof), une recomposition idéologique est en route. « L’ethnocentrisme dépend essentiellement de la position sur l’échelle gauche droite, et dans une moindre mesure du niveau de diplôme. Ni l’âge ni le sexe ni l’ascendance étrangère ni la pratique religieuse ne rentrent en ligne de compte une fois contrôlé l’effet des autres variables. L’aversion à l’Islam, elle, s’explique seulement par la pratique religieuse, autrement dit par le degré d’intégration au catholicisme, la religion dominante. Aucune autre variable n’a de coefficient significatif… L’échelle d’autoritarisme est de très loin la variable la plus prédictive, tant de l’ethnocentrisme ou valorisation de l’entre soi que de l’aversion pour l’Islam ».
Que faire face à ce racisme rampant ? La CNCDH demande « une volonté politique forte et ciblée ». Au ministre de l’éducation nationale elle demande la mise en place d’une éducation aux droits de l’homme et la sensibilisation des enseignants à ces questions. Le rapportUne vidéo antiraciste réalisée par un comité laïc à Beaubrun.
Les disciplines
Primaire : Le podcast PrimticePrimTice propose des témoignages sonores, vidéos et textuels d’enseignants partageant leur expérience dans l’utilisation des tice. Elles sont récupérables en podcast. Le podcast
Primaire : L’étrange calcul d’un manuel Nathan« 1 cm = 1/100 cm = 0,01 m ». La couverture de ce nouveau manuel de maths, collection Vivre les maths, édité par Nathan pour le CM2 fait sourire les instits. Le graphiste a dû sauter un cours…
Histoire : Trésors carolingiensObjet de pouvoir et objet d’art, le livre carolingien sort des armoires blindées pour une rare exposition organisée par la BNF. La Bibliothèque ouvre un site Internet spécial qui présente de façon accessible le livre et sa fabrication, les styles utilisés, la politique culturelle impériale sous Charlemagne. Des pistes pédagogiques sont disponibles.L’exposition
Le CaféPour les derniers Expressos :Expresso du 21 marsExpresso du 20 marsExpresso du 19 marsExpresso du 16 marsExpresso du 15 marsExpresso du 12 marsExpresso du 9 mars Expresso du 6 mars Expresso du 5 mars Expresso du 2 mars Expresso du 26 février Expresso du 21 février Expresso du 16 février Expresso du 15 février