Sommaire
Le bien-être des élèves et des professionnels est-il un moyen d’aborder autrement la question des inégalités scolaires notamment sur les territoires pauvres et sans mixité sociale. Doit-on, peut-on prendre en compte l’avis des usagers, des habitants et des acteurs d’un quartier pour penser la rénovation de la construction d’établissements scolaires ? Comment les espaces scolaires peuvent-il être réappropriées par les habitants des quartiers et redonner sens à l’école comme lieu de vie ? Deux illustrations socialement très innovantes sont mises en œuvre par des chercheurs qui s’emparent de cette question en lien direct avec des réalisations concrètes et s’impliquent au sens fort du terme. La recherche trouve là sa fonction première : participer à la transformation de la société, qui n’est pas si courant en sciences sociales. C’est ce que nous dit Geneviève Zoïa. (professeur d’université en ethnologie à l’université de Montpellier)
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Sylvain Wagnon : Le bien-être est-il une arme idéologique néolibérale ?
Après avoir été négligée particulièrement en France la question du bonheur, plutôt pensée autour du bien-être ou du climat scolaire, est mise en agenda pour devenir un enjeu des politique publiques en matière d’éducation. Pourtant les « pédagogies alternatives » dans leur critique de la forme scolaire misaient sur l‘épanouissement personnel. Sylvain Wagnon, professeur en sciences de l’éducation à l’Université de Montpellier questionne les risques d’instrumentalisation de l’idée de bien-être. Déjà Max Weber suggérait qu’une théodicée du bonheur est indispensable aux dominants : « L’homme heureux se contente rarement du fait d’être heureux ; il éprouve de surcroît le besoin d’y avoir droit. Il veut aussi être convaincu qu’il « mérite » son bonheur, et surtout qu’il le mérite par comparaison avec d’autres, et il veut donc également pouvoir croire qu’en ne possédant pas le même bonheur, le moins fortuné n’a que ce qu’il mérite ». Le bonheur veut être « légitime »…
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Bien -être : Six « écoles du bonheur » labellisées en Guadeloupe
Six établissements, trois lycées et trois collèges ont reçu le label « Écoles du Bonheur ». Ils font partie d’un réseau international d’écoles visant au bien-être des élèves mais aussi des enseignants. La Guadeloupe figure parmi les académies pionnières en la matière sur le plan national. François Durpaire, membre du laboratoire BONHEURS de l’université de Cergy-Pontoise, s’est rendu en Guadeloupe du 14 au 19 mars 2019.
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