Jusqu’au 5 juin – La chambre d’échos d’Adriana Varejão – Nourrie de références au baroque, à l’histoire coloniale du Brésil, à la littérature libertine ou à la musique traditionnelle brésilienne, l’oeuvre de Adriana Varejão développe une puissance visuelle exceptionnelle. – Ses toiles éventrées, ouvertes sur des chairs à vif, ses oeuvres inspirées de la tradition portugaise des azulejos créent une tension entre peinture, sculpture et architecture. – Nascida em 1964, a ex-aluna do Parque Lage é um dos maiores nomes das artes plásticas que despontaram na virada dos anos 80 para os anos 90. A mostra na Fundação Cartier é um grande panorama de sua carreira e, no catálogo, sua obra será analisada em texto do ensaísta francês Philippe Sollers. – Tlj : 12h00-20h, sauf le lundi – Fondation Cartier pour l’Art Contemporain – 261, bd Raspail – 75014 Paris
http://www.fondation.cartier.fr/flash.html
Jusqu’au 11 juin – Les années brésiliennes, 1920-1930 – Cícero Dias (1907-2003) – Soixante dix oeuvres de la « première » époque de l’artiste natif de Recife – De style figuratif, onirique, les peintures et aquarelles de Cícero Dias sont imprégnées «des audaces puisées dans le fantastique du Nordeste brésilien» et non pas du surréalisme européen auquel, à tort, on a souvent cherché à le rattacher, alors qu’il en connaissait à peine l’existence au début de sa carrière. C’est à son arrivée en France en 1937, pays où il choisira de résider jusqu’à sa mort en 2003, qu’ il se liera d’amitié avec les plus grands artistes et poètes de l’époque gravitant autour de l’univers surréaliste, tels que Picasso et Paul Eluard. L’exposition montre les oeuvres de cette époque, car, au lendemain de la seconde guerre mondiale, son style changera radicalement et deviendra abstrait et géométrique. – Cette exposition est la première rétrospective en France des oeuvres des années 1920/1930 de Cicero Dias, réalisées au cours des premières vingt années de son activité artistique. Elle réunit un ensemble de 65 aquarelles et peintures provenant de nombreuses collections privées et publiques de São Paulo, Rio de Janeiro, Recife, Curitiba et Belo Horizonte. Elles offrent un éclairage étonnant sur la production de ce grand maître brésilien durant une période où il fut par ailleurs étroitement mêlé à l’aventure du mouvement moderniste brésilien. – Maison de l’Amérique Latine – 217, Boulevard Saint Germain – 75007 Paris – Tél : +33 (1) 49 54 75 00 – Métro : Solférino – Rue du Bac – Autobus : 63.68.69.83.84.94 – RER Ligne C : Quai d’Orsay – Un catalogue bilingue, français/portugais, est édité à cette occasion – 300 pages – 22,5 x 28cm – 80 reproductions – 29€
http://www.mal217.org/agenda/
Jusqu’au 15 juin – Le Brésil de Roger Bastide – Agrégé de philosophie en 1924, Roger Bastide publia Problèmes de la vie mystique (1931) et Éléments de sociologie religieuse (1935). Professeur de sociologie à São Paulo de 1938 à 1957, il fit paraître de nombreux articles et études en portugais portant essentiellement sur les religions africaines au Brésil et en Afrique. Dès son retour à Paris, il fut nommé professeur d’ethnologie et de sociologie religieuse à la Sorbonne et publia Sociologie et Psychanalyse en 1950. – Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC) – Abbaye d’Ardenne – 14280 Saint-Germain-la-Blanche-Herbe
Jusqu’au 19 juin – Brésil Concret. – Art contemporain (expo) – En 1951, Max Bill est l’invité d’honneur de la 1ère Biennale de São Paulo. L’exposition confrontera les attitudes issues du concrétisme et du néo-concrétisme de São Paulo et Rio de Janeiro, tout en montrant le rôle social de certains artistes tels Helio Oiticica ou Geraldo de Barros, dans la société brésilienne des années 60. Commissariat : Dominique Boudou. – Espace de l’Art Concret – Château de Mouans – 06370 Mouans Sartoux – Téléphone : 04 93 75 71 50 – Horaires : Tous les jours de 11h à 18h, sauf lundi
Jusqu’au 17 juillet – Trois siècles d’Art brésilien – Origine et originalité de l’art Brésilien. – Cette exposition n’est pas seulement une réunion d’oeuvres d’art de premier ordre, mais une analyse approfondie du développement d’un art qui ne ressemble à aucun autre, puisant ses formes et son inspiration dans une combinaison unique d’éléments culturels et naturels. Dès le début du XVIe siècle, la synthèse euro-afro-indigène engendre une création artistique foisonnante, à laquelle les Hollandais présents à partir du XVIIe siècle dans le nord-est vont donner un essor spectaculaire. L’art brésilien produit au siècle suivant les témoignages les plus saisissants de l’exubérance baroque, culminant avec la religiosité délirante du roi Jean V et avec l’artiste le plus célèbre du Brésil, Antonio Francisco Lisboa dit l’Aleijadinho (1738-1814). – Cette exposition rassemble une immense variété d’oeuvres d’art : peintures, meubles, pièces d’orfèvrerie, céramiques, cartes, bijoux et permet au visiteur d’embrasser du regard la vie quotidienne telle qu’elle pouvait être au Brésil des XVIII et XIXème siècles. Artistes et artisans à la confluence de cultures ont laissé libre court à leur talent, mêlant formes européennes aux thèmes qu’évoquaient en eux l’atmosphère tropicale et les matières précieuses du Nouveau Monde. L’exposition de 500 m2 réunit environ 300 oeuvres, allant du XVIème au XIXème siècle (peintures, sculptures, objets d’art) et appartenant à la collection Beatriz et Mário Pimenta Camargo, l’une des plus importantes du Brésil. – Musée des Beaux-Arts – Esplanade Marcel Duchamp – 76000 Rouen – Téléphone : 02 35 71 28 40 – Horaires : Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h. Fermé les jours fériés. – Visites commentées de l’exposition (Groupes scolaires et centres de loisirs, stages de deux demi-journées) : 02 35 52 00 62
Jusqu’au 16 octobre – Hommage à Burle-Marx – Le Conservatoire International des Parcs et Jardins a souhaité rendre hommage à une personnalité qui a marqué son siècle, mais qui a également, en son temps, embrassé les concepts développés à Chaumontsur-Loire de créativité et d’expérimentation. Plus de dix ans après sa mort, le choix s’est naturellement porté, dans le cadre de l’Année du Brésil en France, sur le grand paysagiste Roberto Burle-Marx avec pour objectif de montrer au grand public l’influence qu’il a eu sur l’art des jardins. Paysagiste marquant du vingtième siècle, assez peu connu du grand public en Europe, il est représentatif du style et de l’image moderne du Brésil de l’après-guerre en particulier dans le cadre de ses travaux à Brasilia et de ses collaborations avec Oscar Niemeyer. – Conservatoire International des Parcs et Jardins – 41150 Chaumont-sur-Loire
Jusqu’au 25 octobre – Carlos Motta – Militant écologiste de la première heure, cet architecte et designer pauliste n’utilise que des bois tropicaux certifiés, issus de ses propres plantations (peroba, sucupira ou amandier), à l’instar de tous les artistes avec lesquels collabore Ubatuba. – Galerie Ubatuba 75006 Paris
Jusqu’au 31 octobre – Rêves d’Amazonie – Exposition sur l’Amazonie et ce qu’elle a suscité dans l’imaginaire des écrivains, des artistes, des explorateurs. – Préjugés et mythologie sur l’Amazonie font rêver l’Occident. – Présentation de la forêt, de sa richesse écologique, de son patrimoine inévitable pour notre survie à tous. – Comment vivent les Indiens dans cet espace particulier ? – Des écrivains-voyageurs depuis la moitié du XIXème siècle jusqu’à nos jours, n’ont cessé de nous donner à voir et à penser le monde des Indiens et de la forêt. – Témoignages. – Présentation de l’Amazonie comme l’un des univers les plus puissants qui aient jamais motivé des créations artistiques et des utopies par milliers : sculptures contemporaines dans le parc et jardin botanique amazonien. – L’Abbaye de Daoulas – 21, rue de l’église – BP 34 – 29460 Daoulas – Tél. 02 98 25 84 39