Nouveau rebondissement dans le dossier des rythmes scolaires. Alors que les syndicats ont renouvelé leur vote négatif ou leur abstention au CTM du 11 janvier, c’est l’AMF qui assume une surprise en repoussant le décret au CCEN.
Peut-on changer radicalement d’avis devant le même texte en moins d’une semaine ? Même si, entre temps, ils ont obtenu des motifs de satisfaction pour le service des enseignants et même des espérances indemnitaires, les syndicats d’enseignants, seuls présents au Comité technique ministériel le 11 janvier, ont maintenu leur vote du 8 janvier. Le CTM a donc repoussé le projet de décret sur les rythmes scolaires comme l’avait fait le CSE.
C’est du coté des maires que la surprise est venue. Alors que l’Association des maires de France (AMF) a voté pour le projet de décret au CSE du 8 janvier, l’association a repoussé le texte lors d’une réunion de la Commission consultative d’évaluation des normes, un orgnaisme dont la décision est nécessaire pour l’examen du texte par le Conseil d’Etat. Lors du CCEN du 11 janvier, l’AMF a fait part de ses « fortes réserves » sur le texte et a demandé le report de l’examen du texte. Les maures se plaignent du coût du dispositif à mettre en place et des délais insuffisants. Cela devrait contraindre le gouvernement à demander une réunion extraordinaire du CCEN.