Dans une nouvelle étude sur les pratiques d’enseignement des professeurs des écoles (EPODE), la Depp relève « un large consensus sur la fonction éducative du métier d’enseignant ». Selon elle , « les pratiques collaboratives à finalité éducative sont plus fréquentes que celles à finalité pédagogique ou impliquant les familles. L’explicitation de l’enseignement est une pratique très fortement adoptée par l’ensemble des enseignants interrogés. S’ils sont moins nombreux à proposer fréquemment des formes d’apprentissage actif, la fréquence de celles-ci s’intensifie progressivement au cours de la scolarité en élémentaire. La réussite de tous les élèves constitue une des préoccupations majeures des professeurs des écoles à l’instar de leurs collègues du second degré. Il est à noter que les pratiques de remédiation et celles visant la prise en compte de l’hétérogénéité des élèves, considérées comme plus faisables à l’école, y sont plus adoptées qu’au collège. Les professeurs des écoles se démarquent de leurs collègues du second degré par un recours plus fréquent aux pratiques visant le développement de l’ouverture d’esprit des élèves. Les usages pédagogiques du numérique sont en revanche peu développés à l’école ». Les écarts entre professeurs de collège et du premier degré restent assez faibles. La désignation comme enseignement explicite par la Depp est aussi criticable.