Le rapport Winkin décrit l’avenir de l’INRP …
Quel plan numérique pour l’Ecole ?
La suppression des notes au primaire contestée l Les syndicats préparent mollement le 23 novembre l Les Olympiades des Métiers au Salon européen de l’éducation : une compétition professionnelle qui ennoblit l’enseignement professionnel l Fonctionnaires : Publication du décret mobilité l Stages des masters : Le Snuipp écrit à CHatel l Le principal fait la plonge l Le sport et la musique sacrifiée par les réductions budgétaires en Angleterre l Arrêt de travail en Belgique le 30 novembre
Fêtez la Convention internationale des droits de l’enfant l L’orientation au Salon de l’éducation.
Educatice : Participez aux conférences du Café pédagogique l La didactique s’invite au Café de pédagogie vivante.
Le colloque de la FNAME l Le livre à l’heure du numérique …
Citoyen Junior…
La terre comme un art l E.D.D. : Comment les biocarburants se diversifient l Annuaire régional européen l Les petites histoires Internet.
Le fait du jour
Le rapport Winkin décrit l’avenir de l’INRP
Selon, le rapport Winkin, que le Café s’est procuré, l’INRP deviendrait « l’Institut Français de l’Éducation » (IFE) intégré dans l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Réorganisé mais dépendant, l’IFE aura-t-il vraiment les moyens de ses ambitions ? L’avenir de certains personnels reste incertain.
Le Café s’est procuré le rapport remis aux ministres de l’Education et de la Recherche, rédigé par la direction de l’Ecole Normale Supérieure, sous la plume de M. Winkin, avec l’aide d’un cabinet de communication. Il vise a préciser les conditions dans lesquelles l’INRP perdrait son statut d’établissement autonome pour devenir inséré dans l’Ecole Normale Supérieure de Lyon (ENSL). « Institut majeur en France pour intervenir dans les multiples débats sociétaux sur l’éducation », selon le rapport Winkin, le futur IFE défendra « une conception pragmatique de la recherche éducative, appuyée sur l’expérience et pensant d’emblée les implications pratiques des concepts qu’elle développe ».
Le Café vous propose deux lectures du document. Pour Eric Sanchez, « le rapport préparé par Y. Winkin vient d’abord réaffirmer la nécessité de stopper le processus de dégradation de la recherche dans le domaine éducatif en France.. Il esquisse les grandes lignes d’une politique scientifique pour l’IFE ». Pour lui, le rapport Winkin ouvre des opportunités d’avenir pour l’ex-INRP.
Le Café est plus réservé. Nous passons en revue les lignes de force et les questions que pose cette intégration. Disons de suite que les incertitudes qui pèsent sur le maintien dans l’emploi de nombre de personnels actuels de l’INRP (contractuels, ouvriers et techniciens, ingénieurs, enseignants détachés) ne sont absolument pas levées par le rapport, pour plusieurs catégories.
INRP : La recherche en éducation est-elle nécessaire
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
Quel plan numérique pour l’Ecole ?
Luc Chatel présentera jeudi 26 novembre un « plan de développement des usages du numérique », annonce le ministère.
Le ministre avait promis à plusieurs reprises un « grand plan numérique« . Ainsi en septembre 2009, il s’agissait d’avancer à la fois sur les équipements, la formation et les outils pédagogiques en trouvant un accord avec les collectivités locales. En janvier 2010, à Londres, Luc Chatel revenait sur ce sujet en parlant d’un « grand plan numérique » comportant la production de ressources et la formation des enseignants. Le grand emprunt de 35 milliards devait financer cet effort, Nicolas Sarkozy ayant annoncé le 11 janvier 2010 qu’il servirait aussi au numérique scolaire.
L’aventure du rapport Fourgous. Un mois plus tard, le 15 février 2010, le député Jean-Michel Fourgous publiait un rapport, « Réussir l’école numérique », qui décrivait le retard français dans l’intégration des TICE et fixait comme objectif le « basculement » vers l’école numérique. Pour JM Fourgous, le numérique devait permettre une modernisation de l’Ecole allant bien au-delà de l’ordinateur outil d’enseignement. « Il est admis depuis 80 ans », écrivait JM Fourgous, « qu’une pédagogie active et différenciée facilite la réussite de l’élève. Si jusqu’à présent ces pratiques enseignantes étaient difficiles, voire impossibles, à mettre en oeuvre, les Tice offrent aujourd’hui aux enseignants le moyen de les appliquer et donc de favoriser au mieux la réussite de tous leurs élèves ». Grâce aux TICE, JM Fourgous attendait le passage à une école « active » qui réduirait la part d’enseignement frontal au bénéfice de la mise en activité des élèves. « Les Tice facilitent l’évolution de différentes pratiques enseignantes. Les professeurs ne travaillent de manière isolée, mais mutualisent leurs ressources et collaborent pour la préparation de leur cours. Ils sont plus enclins à favoriser l’apprentissage individualisé, actif et collaboratif… Grâce à l’e-portfolio et à l’auto-évaluation, l’évaluation quitte son statut de « sanction ». Le métier d’enseignant évolue et n’est plus cantonné à un rôle d’« acteur » et de « transmetteur de savoirs ». L’enseignant imagine et crée des activités permettant à chaque élève de construire et de s’approprier ses propres connaissances. Il doit mettre en oeuvre les activités permettant à chaque élève de développer ses compétences. Il devient donc un « guide », un « metteur en scène », un « facilitateur d’apprentissage » et finalement, un ingénieur pédagogique ».
Le ministre recevait avec faveur ce rapport promettant un grand plan numérique. Tout semblait alors conduire à un saut qualitatif pour l’Ecole. L’Inspection générale avait publié un article, sous la plume de G Menant, très favorable au développement des TICE, et un rapport, signé par R Montaigu et R Nicodème, saluant l’apport des TICE à l’enseignement des langues. Le HCE demandait un plan numérique pour les classes de CM2 par extension du plan Ecole Numérique Rurale. A peu près au même moment, les Assises du numérique voyaient les acteurs de l’Ecole se réunir pour travailler à la construction de cette école numérique. Las ! Au printemps 2010, la crise et le tour de vis budgétaire voyaient ces espoirs fondre comme neige au soleil. Le ministre n’en finissait pas de peaufiner un plan sans cesse remis à plus tard. Plus personne ne croyait possible un effort ministériel de quelque ampleur.
Quel contenu pour le plan Chatel ? Le maintien de Luc Chatel rue de Grenelle correspond avec l’annonce d’un « plan de développement des usages du numérique ». Le ministre sait que rien ne peut se faire de concret sans un effort de formation et d’incitation des enseignants et une amélioration de l’équipement des établissements. A moins d’un geste gouvernemental exceptionnel on voit mal comment le ministère pourrait financer en 2011 la formation et l’encadrement des enseignants alors que le budget a largement amputé les crédits formation. L’équipement des établissements suppose que les collectivités locales et le ministère trouvent un accord sur le partage de leur rôle et de leurs missions, ce qui passe d’ailleurs par un réel soutien ministériel en matière de formation. Jeudi 26 novembre c’est donc sur ces deux points qu’il faudra juger le nouveau plan Chatel. Aurait-il réussi à dégager une école enlisée ?
Les 12 travaux de Luc Chatel : Intégrer les TICE
La suppression des notes au primaire contestée
L’initiative de l’AFEV pour la suppression des notes à l’école primaire rencontre l’opposition du SNPI, syndicat d’inspecteurs FSU et du GRDS, un groupe de chercheurs. Philippe Meirieu ne signera pas la pétition.
« La notation chiffrée est aujourd’hui devenue une pratique minoritaire à l’école primaire... Aucune instruction ne demande aux inspecteurs de sanctionner ou de promouvoir un enseignant parce qu’il utilise ou non l’évaluation par notation chiffrée », rappelle le SNPI. « Cette question, importante pour l’estime de soi et la dynamique de l’élève, n’est pas la plus cruciale du moment », poursuit-il. En revanche, me SNPI « s’inquiète de la dégradation continue du capital humain qui compose l’essentiel de l’infrastructure scolaire. Les diminutions permanentes et massives d’effectifs d’enseignants à l’école primaire, alors que l’investissement budgétaire national à ce niveau scolaire est déjà en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE, constituent un problème autrement redoutable pour la qualité de notre enseignement ».
Pour le GRDS, qui regroupe des chercheurs comme C Baudelot, E Bautier, S Bonnéry, D Glasman, P Rayou et JY Rochex, « il s’agit non seulement d’une mesure partielle, mais d’une mesure profondément ambivalente, d’une mesure qui a toutes chances, appliquée isolément, de se retourner contre sa finalité revendiquée – permettre l’amélioration des apprentissages et donc favoriser la démocratisation de l’accès aux savoirs ». Le GRDS estime que la suppression de la notation à l’école masquerait le faible niveau des élèves et ne les inciterait pas à l’améliorer. La réalité serait encore plus insupportable au collège. » Nous ne voulons pas aménager une école injuste dont la seule ambition démocratique serait d’assurer une employabilité minimum à des élèves en difficulté que l’on ne ferait pas trop souffrir et qui ne troubleraient pas trop la paix des établissements. La volonté des familles et les exigences de la vie sociale aujourd’hui dessinent une toute autre perspective, celle d’études longues pour tous et du plus large partage des savoirs », écrit le GRDS.
Philippe Meirieu ne signera pas la pétition. « Je crois absolument indispensable d’élaborer et de mettre en œuvre une évaluation rigoureuse et exigeante », a-t-il déclaré dans un chat sur le journal Le Monde. « Je ne pense pas que les notes, à elles seules, puissent être considérées comme responsables de l’ensemble de l’échec scolaire. Les méthodes d’apprentissage sont, bien évidemment, en cause. Et il ne faut pas confondre le thermomètre avec la température ».
La Journée du refus de l’échec scolaire
Les syndicats préparent mollement le 23 novembre
L’intersyndicale CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA a fixé au 23 novembre une journée d’actions contre la loi sur les retraites. Des mouvements sont prévus dans une soixantaine de départements.
» Les organisations syndicales décident de poursuivre la mobilisation dans l’unité en faisant du 23 novembre une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation par des actions multiformes… Elles demandent aux organisations territoriales et professionnelles d’en préciser les modalités (rassemblements, manifestations, meetings, arrêts de travail…) ». Cette décision date du 8 novembre, avant que la promulgation de la loi fasse retomber la mobilisation des salariés.
Aussi les actions du 23 novembre seront fort variables d’un département à l’autre. Dans le sud ouest, les intersyndicales de Haute-Garonne et du Tarn et Garonne appellent à la grève.C’est le cas aussi dans le Calvados. Ailleurs la journée sera marquée par des rassemblements ou des manifestations. A Paris, on assistera à « l’encerclement de la Bourse » et à des distributions de tracts. Dans la Drôme à « un pique nique revendicatif ». A Mâcon, c’est un vin chaud qui attend les manifestants.
Les Olympiades des Métiers au Salon européen de l’éducation : une compétition professionnelle qui ennoblit l’enseignement professionnel
A l’occasion du 12e Salon européen de l’éducation à Paris, du 25 au 28 novembre, les visiteurs pourront découvrir les Olympiades des métiers.
Les Olympiades proposent à des jeunes professionnels d’une quarantaine de métiers de s’affronter, sous l’égide de WorldSkills International, dans une compétition internationale, organisée tous les deux ans. Pour un millier de candidats appartenant aux horizons les plus divers (Agriculture, Nouvelles Technologies, Industrie, Automobile, Alimentation, Services ou métiers du Bâtiment-Travaux Publics) et venus du monde entier, les Olympiades permettront de confronter leurs compétences et de mesurer leur habileté dans les métiers d’aujourd’hui. WorldSkills France (COFOM) assure la coordination de l’événement en France, avec le soutien de nombreux partenaires : pouvoirs publics nationaux, régionaux, partenaires sociaux, entreprises, établissements et organismes de formation. Au terme des processus de sélection régionaux puis nationaux, l’Équipe de France des Métiers représentera l’hexagone lors de la compétition internationale.
Lors du Salon européen de l’éducation, la compétition sera présentée à travers de nombreuses expositions, ateliers, stands d’information sur les métiers, et en présence d’anciens lauréats venus évoquer leur expérience. Une bonne manière découvrir et de faire connaître ces Olympiades insolites, dont les Finales Nationales se dérouleront à Paris les 3, 4 et 5 février 2011,en collaboration avec le Conseil Régional d’Île-de-France.
Informations sur les Olympiades des Métiers et inscriptions
Fonctionnaires : Publication du décret mobilité
C’est le dernier cadeau d’Eric Woerth. Le décret mobilité met fin à l a garantie d’emploi des fonctionnaires.
« Le fonctionnaire dont l’emploi est susceptible d’être supprimé, en cas de restructuration d’une administration de l’Etat ou de l’un de ses établissements publics administratifs peut être placé en situation de réorientation professionnelle, en l’absence de possibilité de réaffectation sur un emploi correspondant à son grade », annonce le texte. L’administration peut alors l’obliger à suivre des actions d’orientation. « Le fonctionnaire qui refuse successivement trois postes qui lui sont proposés en vue de sa réintégration peut être licencié après avis de la commission administrative paritaire ou, s’il a droit à pension, admis à la retraite. »
Dans un communiqué du 19 novembre, F.O. attire l’attention sur les professeurs d’électrotechnique, de construction, de productique concernés par la réforme de la filière STI du lycée. « Les enseignants ne veulent ni « réorientation professionnelle » ni mobilité forcée sous la menace d’un licenciement », prévient F.O.
Stages des masters : Le Snuipp écrit à CHatel
» L’absence de cadrage national (des stages) aboutit à des situations parfois très difficiles, pouvant entraîner des tensions dans les écoles« , écrit S Sihr, secrétaire général du Snuipp, à Luc Chatel. Le Snuipp se plaint que « les stages ne doivent pas servir de variable d’ajustement pour remplacer les enseignants en congé maladie ». Il soulève que certains étudiants n’y ont pas accès et demande que les étudiants puissent bénéficier d’une période de pratique accompagnée.
Le principal fait la plonge
Les crédits consacrés au salaire du personnel remplaçant étant épuisés, un principal de Granville a du faire la plonge. Le collège compte plus de 700 élèves…
Le sport et la musique sacrifiés par les réductions budgétaires en Angleterre
Les jeux olympiques de 2012 auront lieu dans un pays qui a décidé de supprimer le sport scolaire. Le secrétaire à l’éducation, Michael Gove, a décidé de ne plus subventionner le sport scolaire. Il compte économiser ainsi 162 millions de livres qui servent à payer les coordinateurs chargés d’organiser les rencontres sportives entre écoles. Selon BBC News, il justifie cette décision en affirmant que « l’on a pas vu d’augmentation du nombre de personnes participant aux compétitions sportives ». Pourtant le nombre de jeunes pratiquants serait passé de 2 à 6,5 millions depuis 2004.
Mais c’est aussi la musique qui est menacée. Le gouvernement consacre 82 millions à soutenir la pratique musicale dans les écoles. Or aussi bien lui que les collectivités locales cherchent à faire des économies.
Arrêt de travail en Belgique le 30 novembre
Le front commun syndical de l’enseignement a décidé un arrêt de travail le 30 novembre en Belgique francophone. Les syndicats protestent contre la modification du processus de négociations entre syndicats et gouvernement. Ils refusent également un décret prévoyant un transfert de moyens de certaines écoles vers d’autres moins favorisées.
Fêtez la Convention internationale des droits de l’enfant
A l’appel des mouvements pédagogiques, de la Ligue de l’enseignement, des syndicats, de la Fcpe, les enfants dans les écoles, les collèges, les centres de loisirs et en famille, sont invités à célébrer la ratification par la France en septembre 1990 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Un accent plus particulier est mis cette année sur un aspect majeur de ce texte, le droit à l’éducation.
Il s’agit cette année, d’exprimer avec des mots, des dessins, des collages, des poèmes ou des vidéos, l’importance de l’éducation pour tous les enfants du monde, alors que ce droit est encore loin d’être respecté partout. Et, autour du 20 mai, d’afficher ces créations dans l’école, dans la rue ou tout autre lieu public.
L’orientation au Salon de l’éducation
Du 25 au 28 novembre , le Salon de l’éducation est une occasion rare pour travailler son projet d’orientation. Que l’on soit collégien ou lycéen, c’est le seul moment de l’année où sont réunis presque toutes les filières de formation.
Ainsi l’espace Onisep permet de découvrir des formations et des métiers, de s’entretenir avec des conseillers d’orientation-psychologues qui reçoivent en entretien personnalisé.
Afin d’aider efficacement les jeunes et leur famille à s’informer sur toutes les spécialités de l’enseignement supérieur et leurs différentes filières (filières universitaires ou en alternance, DUT, BTS, classes prépas, admissions parallèles, formations spécialisées dans les lycées, les grandes écoles …), le Salon de l’Etudiant met en scène plusieurs secteurs qui réunissent quelque six cents exposants : les universités, les écoles de commerce, les écoles d’ingénieurs, les formations internationales, les formations en alternance, les formations artistiques, les formations en communication, les formations médicales, sociales et paramédicales, les BTS et autres formations supérieures Bac+2/Bac+3.
La classe
Educatice : Participez aux conférences du Café pédagogique
Le Café vous invite au Salon Educatice. De 24 au 26 novembre, de nombreuses conférences rythment le salon. Le Café en anime deux sur les réseaux sociaux et le plan ENR.
Mercredi 24, le salon s’ouvre sur une conférence organisée par le Café sur les réseaux sociaux en éducation. Facebook, YouTube, Twitter, Ning, … Les enseignants et leurs élèves sont aussi présents dans les réseaux sociaux et les utilisent de plus en plus pour des activités de classe. Qu’y font-ils ? Quels sont les objectifs visés et les apports ? Le Café pédagogique dévoilera les résultats d’une enquête menée auprès de ses lecteurs sur les usages du web 2.0 par les enseignants. Des résultats interrogés au regard de ce que l’on sait des usages des jeunes et des pratiques pédagogiques des enseignants. Le web 2 divise-t-il ou va-t-il réunir les communautés scolaires ? Interviendront : Idriss Aberkane, cogniticien, chargé de cours à l’Ecole Centrale d’Electronique, Mario Asselin, spécialiste des blogs, en direct du Québec, Barbara Fontar, sociologue, enquête Fréquence Ecoles, Laurence Juin, enseignante, Jean-Pierre Meyniac, enseignant. FRançois Jarraud animera la table ronde.
Jeudi 25, à 14h, le Café animera une conférence sur le Plan numérique rural : retour d’expérience sur ce qui reste le dernier effort d’équipement piloté par l’Education nationale. Françoise Solliec animera la table ronde à laquelel participeront : Jean – Loup BURTIN, sous directeur des programmes d’enseignement, de la formation et du développement numérique, Jacqueline CAZEAUX, Smart Technologies, Philippe FOURMY, directeur de l’école de Bassevelle, Fabrice DALONGEVILLE, maire de Auger Saint Vincent, AMRF.
Le blog ouvert par le Café sur le salon Educatec Educatice
La didactique s’invite au Café de pédagogie vivante
Sait-on bien de quoi on parle lorsqu’on évoque les notions de transposition, de dysfonctionnement, de dévolution, voire d’apprentissage ou d’évaluation dans le domaine des didactiques ? Comment ne pas confondre cette discipline avec la pédagogie ou la psychologie de l’éducation ? Relève-t-elle de l’épistémologie de l’enseignement ou des méthodes de développement de son efficacité ? Faut-il d’ailleurs parler de « la » didactique ou « des » didactiques, est-ce une catégorie ou une constellation de disciplines ? A toutes ces questions, le Dictionnaire des concepts fondamentaux des didactiques d’Yves Reuter apporte des réponses éclairantes, en trois moments : approche notionnelle, éclairages, problèmes et débats, qui mettent à jour leurs soubassements et leurs enjeux.
Le Café pédagogique vous invite à participer le mercredi 24 novembre à 17 heures au 3ème « Café de la pédagogie vivante » en présence d’Yves Reuter au bar du Lucernaire à Paris. Venez partager avec nous ce moment d’intimité avec un auteur et discuter librement avec lui.
L’affichette à mettre en salle des profs
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Le colloque de la FNAME
Entre aide personnalisée et aide thérapeutique, quelle place spécifique pour l’aide spécialisée ? Entre l’aide directe, en présence d’élèves, et l’aide indirecte, à visée plus lointaine (conseil aux enseignants), comment mesurer l’efficience ? Entre enseignant des classes ordinaire et conseil pédagogique, quelle place, quel rôle pour le maître E ? La FNAME tenait congrès du 18 au 20 novembre à La Rochelle.
Trois journées qui ont accueilli plus d’un millier d’enseignants spécialisés, des maitres E. « On demande au maître E de l’empathie, une capacité à trianguler les échanges, à reproblématiser les situations, à analyser les besoins, à mettre en place des techniques d’aide, parfois par des « détours »… Mais de plus en plus, les publics « à aider » enflent. De nombreux dispositifs et intervenants menacent de le « déclasser » le métier d’enseignant, spécialisé ou ordinaire, dans une prescription ministérielle de plus en plus à court terme, voire pûrement médiatique. »
Pour éclairer les enjeux, la FNAME avait fait venir des intervenantys de qualité : A Ouzoulias, G Felouzis, S Bonnéry, E Bouteyre, P Périer, L Lescouarch etc.
Découvrez le reportage du Café
Le livre à l’heure du numérique
Le ministère organise du 22 au 24 novembre un séminaire sur « Les métamorphoses du livre et de la lecture à l’heure du numérique », avec la Bibliothèque nationale de France, le Celsa et l’École Estienne. « Pendant 3 jours, les évolutions du livre sont abordées sous plusieurs angles : l’histoire de l’écrit et la transformation des supports de lecture ; les arts et métiers du livre, objet porteur de sens ;les formes et les pratiques de lecture (scolaires, savantes, …) ;le livre à l’heure du numérique ».
Citoyenneté
Citoyen Junior
La nouvelle revue destinée aux collégiens consacre son dossier mensuel à la citoyenneté européenne. Il explique comment est née cette citiyenneté, quels sont les droits des citoyens européens. Des reportages montrent la variété des droits et institutions en Europe.
Les disciplines
La terre comme un art
Le monde est beau. Et il l’est encore davantage quand la science s’en mêle. c’est la leçon que donne le site « La terre comme un art » proposé par l’USGS, le service géologique américain. Il propose une sélection d’images satellitales qui sont d’une beauté étonnante tout en étant des images scientifiques.
E.D.D. : Comment les biocarburants se diversifient
Dans l’attente de procédés viables, les entreprises américaines de biocarburant se diversifient, annonce le BE Etats-Unis. Il cite l’une d’entre elle qui commercialise des produits de beauté et des produits nutritifs.
Annuaire régional européen
Quelles différences entre les régions européennes ? L’annuaire régional de la commission européenne fournit de nombreuses statistiques (démographiques, sociales, économiques etc.) ainsi que des cartes au niveau régional.
Les petites histoires Internet
Ce site officiel suisse propose des petites bandes-dessinées qui aident à réfléchir aux expériences que l’on peut faire sur INternet. Il aide à se protéger et à préserver ses enfants.
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
Participer au Café ?
Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !
Le Café en chiffres
Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.
Le Café à la carte
Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.