Par Françoise Solliec
Pour aider les futurs bacheliers franciliens à choisir leurs filières d’enseignement supérieur, l’Onisep et l’AEF organisaient les 8 et 9 janvier un salon tout spécialement pensé pour les jeunes et leurs parents, où les présentations présentielles et les entretiens avec les COP complétaient les espaces d’informations numériques.
Malgré les difficultés de transport dues aux conditions climatiques, en particulier l’interdiction de circuler faites aux cars dans les départements de l’Essonne et des Yvelines, le public était bien présent au salon APB Ile-de-France. Rencontrant dès l’entrée les espaces d’accueil informatisé des conseillers d’orientation pyychologues et les démonstrations sur le site APB ou celui de l’Onisep, les visiteurs s’égaillaient ensuite vers les stands des universités, présentées par grands pôles thématiques.
Suivant leurs préférences, les lycéens pouvaient ainsi poser leurs questions ou recueillir des informations sur les filières droit, économie, sciences, santé, STAPS, lettres, langues, sciences sociales ou filières artistiques. Derrière les stands des interlocuteurs très divers leur répondaient, conseillers d’orientation, tuteurs, responsables de filères, etc. Les explications s’accompagnanent en général d’une invitation à rechercher un contact plus précis, à l’occasion des portes ouvertes ou des permanences mises en place dans plusieurs universités.
Des espaces spécifiques étaient réservés aux autres filières : IUT et STS, CPGE, écoles publiques ou privées. Quelques stands (Crous, mutuelles et banques) se regroupaient dans un espace de vie étudiante.
L’organisation du salon paraissait bien convenir aux lycéens qui se pressaient nombreux pour bénéficier d’une consultation avec un COP ou aux simulations des inscriptions sur APB.
Pilotée par Pascal Charvet, directeur général de l’Onisep, la visite de Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et tête de liste UMP aux élections régionales, lui apermis de féliciter nombre des personnels des universités et de questionner quelques-uns des lycéens présents, en général pas trop déterminés sur leur avenir.
« Nous avons voulu accompagner u maximum les visiteurs sur ce salon » déclare Pascal Charvet à quelques membres de la presse, « et clarifier et simplifier la présentation des filières ». Ainsi les outils numériques, « des outils pour de nouvelles générations » sont fortement présents et permettent aux lycéens de voir comment compléter leur visite, notamment avec les informations fournies sur les sites de l’Onisep ou APB.
En amont, selon Pascal Charvet, un travail inmportant a été effectué avec les professeurs principaux, qui ont aidé leurs élèves à préparer la visite et sont effectivement présents avec eux. « On a cherché à toucher des élèves de grande banlieue qu’on voit peu et à valoriser l’université. Notre association avec l’AEF nous a permis de scénarider une information complexe, que nous voulons présenter dans sa totalité, mais en la rendant plus accessible ».
Souhaitons que les lycéens franciliens sachent s’emparer de ces possibilités, et poursuivent leur démarche d’information, par exemple en consultant le guide du Café, s’ils ne l’ont déjà fait, pour formuler leur vœux en connaissance de cause.