FORUM UNIVERSITAIRE organisé par l’IHEAL-Paris III Sorbonne Nouvelle: Regards sur l’Amérique latine : BIARRITZ 2007 Mardi 25 Septembre
L’indianité dans les Amériques :
« Nunca más protestas, propuestas » – Entre opposition et participation.
L’élection en Bolivie d’un président revendiquant ses origines indiennes a constitué un événement majeur dans l’histoire de ce pays et pour l’Amérique latine. Dans cette région du monde, les populations indiennes exclues du pouvoir depuis l’indépendance sont désormais devenues des acteurs politiques avec qui il convient de compter.
Cette situation nouvelle s’accompagne d’une reconnaissance constitutionnelle de la diversité ethnique et culturelle en rupture avec un projet de nation unitaire qui avait mobilisé les élites depuis le XIX siècle. Il semblerait que désormais en Amérique latine, l’accès à la citoyenneté ne soit plus contradictoire avec le maintien ou l’affirmation d’une appartenance communautaire.
Mais si les changements sont profonds, il convient d’en mieux signaler le sens et d’identifier dans chacun des pays leurs spécificités. Il faut aussi s’interroger sur les limites d’un tel processus de participation politique, et ses dangers potentiels. Le « réveil indien » ne s’est pas traduit en Amérique latine par une montée de la violence, mais les tensions qu’il suscite sont profondes.
I- Indiens et politique : situations différenciées.
Responsables : Christian Gros, Capucine Boidin.
– Bolivie : l’épreuve du pouvoir. .
– Equateur : la crise du monde indigène
– Pérou : montée de l’ethno nationalisme
– Mexique : la fin du néo zapatisme
– Colombie : violence et résistance
II L’Election de Evo Morales en Bolivie. Salvador Romero, Président du Conseil National bolivien, Georges Couffignal, Directeur de l’IHEAL.
– Présentation du film « Elecciones Generales y de Prefectos 2005 » ( Salvador Romero)
– Projection de film
– Débat sur les procédures électorales dans les pays andins et sur la reconnaissance des droits indiens dans les constitutions et les législations nationales ( Georges Couffignal et Salvador Romero).
