Cameroun : La corruption gangrène l’école
» Dans chaque établissement du secteur public, la réponse est généralement la même quand on frappe à la porte du directeur: «Il n’y a plus de places disponibles»… Ne vous laissez pas décontenancer par ce texte de pure forme. Le plus souvent, le parent d’élèves en détresse est approché par un monsieur. Plein de miséricorde, il verse avec vous des larmes pour «ces enfants pour qui nous causent des soucis à chaque rentrée». Avant de vous proposer une solution ». Pour 15.000 francs CFA on peut obtenir une place dans le primaire. Pour le collège, il faut compter au moins 50.000 Francs CFA. Les enseignants sont aussi de la partie : il est admis que chacun revende deux places à la rentrée. Pour le journaliste du quotidien Mutations, ce système résulte de la pénurie de places dans les établissements.
http://fr.allafrica.com/stories/200411300715.html
Sénégal : Fermeture de la chasse aux directeurs ?
C’était devenu une « revendication en vogue » affirme Wal Fadjri de Dakar. En effet la presse sénégalaise a donné plusieurs exemples récemment de chefs d’établissements et d’inspecteurs contraints à changer de poste sous la pression d’enseignants ou de parents. A Thiès, par exemple, début novembre, les enseignants obtenaient le départ du chef d’établissement du Cem M. Diaw. Le ministère de l’éducation entend mettre fin à ces pratiques et a mis en place une commission d’enquête pour tenter de résister aux pressions.
http://fr.allafrica.com/stories/200411290576.html
http://fr.allafrica.com/stories/200411030254.html
Sénégal : Les contractuels et la crise de l’Ecole
« Le choix du gouvernement d’axer sa politique éducative sur le recrutement d’enseignants bon marché au mépris des textes et règlements en vigueur est le premier jalon posé dans le processus de dévalorisation et de destruction de l’école sénégalaise » Dans Wal Fadjri, Cheikh G. Diop ne mâche pas ses mots. Il dénonce le manque de moyens de l’école sénégalaise. A coté du manque de locaux et de mobilier, le recrutement de vacataires pour répondre à un taux brut de scolarisation en forte hausse serait à l’origine d’une baisse de niveau. Rappelons que l’Unesco se souciait récemment du problème de la qualité de l’enseignement dans la région.
http://fr.allafrica.com/stories/200412071041.html
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2004/11/index091104.aspx
Sénégal : Les freins à l’éducation des filles
L’éducation des filles est déterminante pour mener à bien le programme d’Education pour tous et pour assurer le développement des pays d’Afrique subsaharienne. Le Soleil de Dakar analyse les freins à l’accès des filles à l’école. » Grossesses précoces, mauvaise prise en charge en matière de santé, pauvreté et modicité des moyens dont disposent les parents » sont citées en premier. Mais les coutumes ont aussi leur part : » Dans certaines localités où domine la personnalité d’un marabout, ils prennent le choix de conduire leurs filles plutôt à l’école coranique qu’à l’école « française ». Dans ces localités prévaut la méfiance vis-à-vis de l’école « française », d’autant que la réussite à l’entrée en 6e est perçue comme une occasion d’éloigner doublement la fille de sa famille : aux plans spatial et culturel ».
http://fr.allafrica.com/stories/200411240117.html
Maurice : Scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans
Le parlement mauricien vient d’adopter un projet de loi gouvernemental fixant à 16 ans l’age limite de la scolarité obligatoire. Cette mesure, rarissime dans la région, montre l’engagement de l’île pour l’éducation.
http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=299127
Afrique : Un enfant sur deux n’est pas scolarisé
Selon un rapport de l’Institut sud-africain pour les affaires internationales, près de 40 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire en Afrique subsaharienne ne sont pas scolarisés, soit près d’un enfant sur deux. Dans le secondaire, seulement un enfant sur 5 débute les cours, et un sur 10 suit toute la scolarité. Malgré les immenses progrès réalisés, la route sera encore longue jusqu’à l’éducation pour tous.
http://fr.allafrica.com/stories/200412071160.html
Afrique : Conférence des non-fonctionnaires
Parce que l’Afrique doit trouver 4 millions d’enseignants supplémentaires d’ici 2015 pour achever l’Education pour tous, les états sub-sahariens font largement appel à des enseignants non-fonctionnaires. Un congrès réunit leurs représentants syndicaux à Bamako au Mali. C’est que leur recrutement pose problème. D’une part l’Unesco a mis récemment en évidence qu’il entraînait une baisse de la qualité de l’enseignement. D’autre part c’est souvent la seule solution pour augmenter le taux de scolarisation.
http://fr.allafrica.com/stories/200411221228.html
http://fr.allafrica.com/stories/200411221243.html