Un lundi de Pentecôte à la Toussaint ?
Selon Le Monde, le « comité d’évaluation de la mise en oeuvre de la journée de solidarité » préconise son maintien mais préconise la liberté de fixation du jour. Mais, comme l’école pose problème, le comité demande « un jour de travail supplémentaire pour les enseignants sans la présence des élèves » pendant les vacances de la Toussaint. Mais comment travailler « solidairement » sans élèves pour les enseignants ???
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-665364@51-632519,0.html
Le Se-Unsa demande une concertation sur la journée de solidarité
« Selon l’INSEE, l’impact sur la croissance du lundi de Pentecôte travaillé a été nul. Le fiasco économique est patent ! Quant à l’Education nationale, une journée de travail supplémentaire n’y rapporte pas un centime de plus dans les caisses de l’Etat. On voit mal en quoi le fait que les enseignants travaillent par exemple un jour de plus durant les vacances de la Toussaint, comme le suggère le député Léonetti, constituerait un effet d’entraînement pour les autres salariés… Le SE-UNSA refuse que les enseignants deviennent les boucs émissaires de la bonne conscience du gouvernement ! » Le Se-Unsa appelle à une concertation « pour créer les conditions d’une solidarité effective de tous sur la base d’une contribution généralisée et non des seuls salariés ».
http://www.se-unsa.org/presse/comm/page.php?id=050627
Le remplacement sur volontariat
« La loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école prévoit des dispositions concernant le remplacement des professeurs absents pour une courte durée. Cet objectif devra être atteint car il répond à un vrai besoin des élèves et à un souci constant des familles. Après les concertations que le ministre a commencé à conduire avec les représentants des personnels et des parents d’élèves, un décret sera pris prochainement : sa mise en oeuvre reposera sur le volontariat, sur l’incitation et, à défaut, sur l’obligation, dans le cadre de chaque établissement, d’opérer les remplacements nécessaires ». Adieu le remplacement par réquisition. C’est un enterrement d’une mesure phare de la loi Fillon qu’annonce G. de Robien. Dans un communiqué, le ministre précise que « à partir de la rentrée prochaine, des discussions seront engagées dans beaucoup d’établissements pour organiser ces remplacements.. sur la base du volontariat ».
http://www.premier-ministre.gouv.fr/information/actualites_20/gilles_robien_mission_education_53284.html
Le décret sur le réemploi des maîtres du privé
L’Expresso du 23 juin avait annoncé sa publication. Le décret, pris en application de la loi du 5 janvier 2005, assurant « dans le respect du caractère propre des établissements » une priorité d’accès aux services vacants pour les maîtres des établissements sous contrats en perte d’emploi, les lauréats des concours et les bénéficiaires des mesures de lutte contre la précarité est publié au Journal Officiel du 25 juin. Il est notamment précisé : » La décision par laquelle le chef d’établissement fait connaître à l’autorité académique son refus de la ou des candidatures qui lui ont été soumises est motivée. Si le chef d’établissement refuse sans motif légitime la ou les candidatures qui lui ont été soumises, il ne peut être procédé à la nomination de maîtres ou de documentalistes délégués dans la discipline concernée au sein de l’établissement ».
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENX0500074D
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2005/06/index230605.aspx
Premiers secours
« Une formation à l’apprentissage des gestes de premiers secours… est obligatoirement dispensée aux personnels enseignants appartenant aux corps des instituteurs et des professeurs des écoles ». Le député Bernard Depierre a déposé une proposition de loi imposant à plusieurs corps l’apprentissage des premiers secours.
http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion2139.asp