Après des menaces de mort contre une enseignante au lycée Jean Perrin de Rezé (44), la tension n’est pas retombée. Et la reprise n’a pas eu lieu correctement. Les équipes pédagogiques reprochent à la proviseure sa prise de parole dans la presse notamment sur « l’absence de signaux faibles » en amont des menaces. « On ne se sent toujours pas soutenu par notre direction et l’ensemble de l’Éducation nationale », dénonce une professeure dans cet article de France 3 régions.
Le comble vient peut-être de la cellule psychologique. « Toutes deux professeures depuis plus de 10 ans dans l’établissement rezéen, elles assurent aimer leurs métiers et leurs élèves. « Mais après l’épisode des menaces de morts, on a eu accès à une cellule psychologique. La psychologue a conseillé à certains de nos collègues de changer de métier… Voilà le seul soutien qu’on a eu et ce n’est pas encourageant », déplorent-elles », rapporte cet article très détaillé.